Le Cinquième Évangile
          16 cours de base
Mots clés : Corps physique ; Corps vital ; Mort ; Personnalité
 La Foudre de la Mort

Qui coupe la Vie ?

Ce sont les Anges de la Mort. Ils sont hiérarchisés et travaillent en accord avec un Ordre céleste ou cosmique, tels les Anges qui coupent ce que l'on appelle "Le cordon d'argent" (la corde qui unit le corps physique au corps éthérique).

Il y a aussi les Anges de la Vie qui connectent le cordon d'argent au zoosperme fécondant (1 sur 1 million) permettant ainsi à l'Essence de se raccorder au corps physique.

Lors de la première inspiration, l'Essence entre dans le corps ; après cela, le bébé naît. Avec la dernière expiration, arrive la désincarnation.

Qui a peur de la Mort ?

C'est le Moi psychologique, qui veut la sécurité, des garanties, des assurances... Les gens ne désirent pas connaître la signification de la mort. Ils veulent seulement produire, travailler, chercher la sûreté dans leurs biens matériels, leurs enfants, leur prestige, leurs titres, leurs croyances...

Ils tentent de trouver une protection dans des choses éphémères. Mais, ils ne les emmèneront pas au-delà de la mort, car seules les valeurs de l'âme et de l'esprit survivent.

Le seul moyen de se connecter avec l'Eternel (la Vérité) est de briser les limites du temps, au moyen d'une bonne méditation. Ainsi seulement, il est possible d'arrêter de s'identifier avec les choses matérielles (y compris le corps physique) et d'en finir avec la peur en comprenant l'illusion de la matière. C'est facile à dire, la difficulté étant de comprendre en profondeur ce dont on parle. Au moyen de l'Auto-Observation, nous pourrons nous auto-découvrir et savoir jusqu'à quel point nous nous identifions.

Le mental est un obstacle pour traverser les limites du temps car il se trouve sur un plan tridimensionnel et voit avec scepticisme tout ce qui est au-delà. De plus, il ne veut pas expérimenter l'inconnu, étant enfermé lui-même dans ce qu'il connaît.

Emmanuel Kant, dans son oeuvre "Critique de la Raison pure", explique que la raison ne peut rien connaître de la vérité, de ce qui est réel, car elle est, en réalité, très limitée.

Comme les Evangiles l'expliquent, Jésus monta sur l'Ane (le Mental), le dimanche des Rameaux, pour entrer dans la Jérusalem céleste. Mais les gens crucifièrent Jésus-Christ et adorèrent l'âne. Voilà l'humanité, l'époque de ténèbres dans laquelle nous vivions !

Que veulent développer les Psychologues-Mentalistes ? La force mentale ? La force de l'âne ? Pourquoi ne pas monter sur cet animal et le dominer avec le fouet de la volonté ? Ainsi, les choses changeraient-elles et nous serions alors de bons chrétiens.

Que veulent développer les Intellectuels ? La force de l'Ego ? Pourquoi ne pas le désintégrer, le réduire en poussière cosmique. Ainsi, l'esprit resplendirait-il en chacun d'eux.

Malheureusement, les gens de notre époque ne veulent rien savoir de l'esprit. Ils sont actuellement agenouillés, baisant les pattes de l'âne et, au lieu de se purifier, s'annihilent misérablement.

S'ils savaient qu'ils n'ont pas de corps mental et que la seule chose qu'ils possèdent est une somme d'agrégats psychologiques, de dégoûtantes cristallisations mentales ! Si, au lieu de les fortifier, de donner de la robustesse à ces Moi ils les désintégraient, ils travailleraient alors pour leur propre bien et leur félicité.

Cher étudiant gnostique, réduisez en cendres votre Ego, luttez inlassablement pour vous libérer de votre mental et ainsi vous atteindrez la béatitude.

L'énergie de la mort est si forte qu'elle semble une foudre qui détruit totalement la connexion avec l'organisme humain. Il s'agit d'un courant de si haut voltage qu'il détruit inévitablement l'organisme lorsqu'il vient à y circuler. C'est là le seul type d'énergie auquel l'organisme ne peut résister.

Au Panthéon vont :

1 Le corps physique ;

2 Le corps vital (double éthérique), véhicule flottant devant le sépulcre et se décomposant peu à peu, à mesure que se désintègre le corps physique

3 La personnalité, elle peut parfois, indiscutablement, s'échapper de la tombe et déambuler autour ou se diriger vers des endroits familiers.

Entre la mort et la vie se trouvent le Karma et le Dharma (Lois mécaniques de la Nature) Personne ne peut choisir ni l'endroit où il va naître, ni ses parents. Tout dépend de la Justice Divine.

Durant les 3 jours et demi qui suivent la mort nous devons revoir la vie qui vient de se terminer. Passés les trois jours et demi, l'essence entre dans un état de conscience de type lunaire.

Pendant ces 3 jours et demi nous la revivons de façon rétrospective (depuis la vieillesse jusqu'à l'enfance et la naissance) mais d'une manière très rapide. Cette rétrospective terminée, nous devons alors nous présenter devant le Tribunal de Dieu, les Anges de la Loi appelés chez les orientaux : les Seigneurs du Karma. Ils nous jugeront selon nos actes et, de ce jugement, il peut résulter que nous retournions à une nouvelle matrice pour renaître dans ce monde immédiatement, ou que nous passions une période de vacances dans les mondes de la lumière et de la félicité et pour finir, que nous devions nous voir obligés d'entrer à l'intérieur de la terre où sont les mondes infernaux avec leurs peines et tourments. A ce sujet le livre tibétain des morts dit : « si tu tombes là, tu auras à souffrir des supplices insupportables et tu ne pourras pas savoir quand tu pourras en sortir ».

La plupart des morts habitent dans une région appelée Limbes (Limbus), antichambre de l'Enfer (astral inférieur). Ils ressemblent alors à des somnambules et se croient toujours vivants (les ivrognes demeurent dans des tavernes, les travailleurs dans les ateliers, les avares comptent leur argent et les intellectuels, à l'université, se croient les plus sages...)

Chacun est enfermé dans ses dogmes, ses croyances, son passé, ses vices, ses passions...

Au cours du travail sur soi, on parle également de mort, mais de mort de type psychologique. Il s'agit d'un des 3 facteurs de la Révolution de la Conscience. Si un plan doit naître, la semence doit mourir à sa condition de graine. Cette étape est la plus difficile à accomplir car toute mort psychologique est accompagnée d'un petit peu de douleur.

Le sommeil est une petite mort. Il y a des cas concrets qui illustrent fort bien ce fait. Presque tous les morts se croient vivants parce que leur conscience est endormie et qu'ils ne font pas la différence. Exemple : une femme voyant son corps physique allongé dans un cercueil demande : "Mais qui est mort ?".

Il n'est pas étrange que des enfants voient un de leurs grands-parents désincarnés, parce que leur sens de la clairvoyance n'est pas encore atrophié.

Pour comprendre la mort, il faut comprendre la vie et pour savoir mourir il faut savoir vivre.

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