Le Cinquième Évangile
          16 cours de base
Mots clés : Chemin ; Vie
 Le Chemin et la Vie

Dans la vie, nous découvrons parfois des contrastes surprenants. Des gens opulents, avec de magnifiques résidences, souffrent parfois de manière épouvantable. De riches dames pleurent amèrement l'infidélité de leur mari. Des hommes d'Etat vont partout entourés de gens armés.

Des personnes de la classe moyenne arrivent à vivre dans le bonheur. Des mères souffrent parce que leur fils ne leur donne pas de petit-fils...

Lorsque les gens veulent nous raconter l'histoire de leur vie, ils relatent des circonstances, citent des noms, des dates. En fait, leurs récits sont incomplets parce qu'événements, noms et dates ne sont que l'aspect extérieur du film ; il manque l'aspect intérieur.

A chaque événement correspond un état d'âme bien particulier. Les états sont intérieurs ; les événements et circonstances, extérieurs.

On entend par états intérieurs, les préoccupations, la dépression, les bonnes ou mauvaises dispositions à faire quelque chose, la peur, l'auto-considération, la sur-estimation ou sous-estimation de soi, la miséricorde, le bonheur, la joie... Ils peuvent correspondre exactement aux événements extérieurs, être engendrés par eux ou n'avoir aucun rapport.

L'état intérieur d'une situation agréable peut ne pas correspondre à cette même situation (être triste à une fête, par exemple). Quelqu'un peut attendre avec anxiété sa fête nuptiale (événement), mais s'en être tellement préoccupé que, le jour venu, il n'éprouve réellement aucun plaisir et que cela le laisse froid. Savoir vivre intelligemment, c'est combiner correctement les états intérieurs avec les circonstances extérieures. L'aptitude à vivre consciemment dépend exclusivement de la qualité des états intérieurs de l'Ame.

La beauté des circonstances de la vie n'est certainement d'aucune importance si, à ce moment là, on n'est pas dans l'état intérieur approprié.

Les personnes pessimistes voient le pire de la vie. Bien qu'elles passent leur temps à faire la fête, elles n'ont, en réalité, aucun désir de vivre.

On doit apprendre à séparer les événements extérieurs des états intérieurs de la Conscience. Il y a des événements dont nous pouvons modifier l'issue et altérer le résultat. Cependant il existe des situations de fait, qui ne peuvent être changées. Dans ce cas, elles doivent être acceptées, même si elles s'annoncent très dangereuses ou douloureuses.

Indubitablement, la douleur disparaît dès que nous cessons de nous identifier aux problèmes qui se présentent. Lorsque quelqu'un commence à travailler sur lui, quand il observe ses aversions et ses souffrances sans s'identifier, il marche alors sur le chemin du succès.

Nous pouvons constater par nous-mêmes que plusieurs situations désagréables se sont produites à cause de nos états intérieurs inadéquats (manger pour manger, faire des scènes de jalousie à l'épouse ou à l'époux, anxiété).

Alexandre le Grand avait un fort caractère et son orgueil le poussa à faire des excès qui entraînèrent sa mort.

La Vie.

Deux rayons sortent de l'Absolu : le Rayon de la Vie et le Rayon de l'Essence. Ces deux rayons sont présents dans l'homme. Le Rayon de la Vie se manifeste ici quand nous naissons et celui de l'Essence s'incorpore peu de temps après.

Par contre, il y a des petits animaux, comme les insectes, qui n'ont pas d'Essence parce qu'ils sont seulement une expression de la Vie. Les animaux plus grands ont une Essence collective. Leur type de vie est mécanique : naissance, croissance, reproduction et mort arrivent de façon inconsciente, sans le vouloir.

La Nature donne à l'homme 108 existences. C'est le temps qui nous est imparti pour éveiller notre conscience et nous libérer de la Roue du Samsara (Roue de réincarnation). Nous avons 3000 cycles de 108 existences. Si nous ne faisons pas ce travail durant ces existences, la Nature se chargera d'épurer tous nos agrégats psychiques, dans ses mondes submergés.

La vie peut être vécue de façon consciente ou inconsciente. Elle est mécanique et existe que nous le voulions ou pas. Les lois mécaniques de la Nature ne nous éveillent pas la conscience, c'est la raison pour laquelle nous sommes victimes des circonstances.

Si l'on imagine une croix, on peut dire que la Vie constitue le madrier horizontal (parcours plat) et que le Chemin pour sortir de la Roue du Samsara constitue le madrier vertical.

Le Chemin.

Celui qui marche sur le Chemin, sort des lois mécaniques de la Vie et de la Nature et devient auto-conscient. Le travail consiste à dominer sa propre nature inférieure et à fusionner avec la nature supérieure. Les moyens pour y arriver sont le respect des Commandements de Dieu et la Révolution de la Conscience, c'est-à-dire l'élimination des défauts, le développement des vertus et le service désintéressé à l'humanité.

Pour arriver à cet objectif, il faut penser, sentir et agir avec droiture.

Au bout du chemin vertical se trouve la Félicité, le bonheur sans limite. Il en est de même pour le chemin horizontal, mais le degré en est beaucoup moins élevé et exige plus de souffrances, jusqu'à la fin des 3000 cycles.

La différence est la même que celle existant entre la taille d'une fourmi et celle d'un éléphant.

La vie de celui qui fait un chemin vertical, doit être dirigée par la Volonté et l'Amour. Il doit être conscient et ne pas se laisser emporter par la mécanique et l'inconscience de la masse. Ce chemin vertical et direct sort l'homme de la mécanique de la vie et du temps et le ramène à l'intégration avec la force créatrice universelle, l'Absolu, son Etre Réel.

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