Le Cinquième Évangile
Mots clés : Symbolisme
 Symbolisme Gnostique des Animaux
Samaël Aun Weor
Conférence 090 intitulée "SIMBOLOGÍA GNÓSTICA DE LOS ANIMALES (Entrevista de Fernando Moya)"
Symbolisme Gnostique des Animaux

Disciple. Maître, expliquez-nous comment nous pouvons comprendre le Moi de l'adultère ?

Maître. Eh bien, ce n'est qu'À TRAVERS LA RÉFLEXION PROFONDE ET LA MÉDITATION DE FOND, ce n'est pas possible autrement. En tout cas, il faut chercher la MOYENNE DIFFÉRENTIELLE pour qu'existe la compréhension mathématique de n'importe quel défaut de type psychologique.

Si nous additionnons, par exemple, 20 plus 20, cela nous donnera 40, n'est-ce pas ? 20 est une quantité et 40 est le résultat de la somme de 20 plus 20 ; c'est une autre quantité, n'est-ce pas ? Il existe une moyenne différentielle entre ces deux quantités, qui sera alors 20, c'est indubitable. Car si nous divisons 40 par 2, cela nous donne 20 qui est la moyenne différentielle.

Donc, 20 et 20 font 40, et la moyenne différentielle fait 20 ; qu'est-ce que je veux dire par là ? Simplement qu'il doit y avoir une complète UNION DE L'ÊTRE AVEC LE SAVOIR...

Et quand je dis « savoir », c'est sur tel défaut de type psychologique (prenons celui de l'adultère) ; car nous ne pourrons pas savoir si nous n'entrons pas en Méditation profonde. Il est évident que si nous continuons à nous rendre conscients du défaut en lui-même, l'Être et le Savoir resteront alors unis... Et de l'union de l'Être avec le Savoir résulte la moyenne différentielle, c'est-à-dire la quantité mathématique exacte ; le sujet est parvenu à la Compréhension.

Mais, LA COMPRÉHENSION N'EST PAS TOUT, L'ÉLIMINATION EST NÉCESSAIRE. On ne pourra pas éliminer sans une aide supérieure. Car le Mental, par lui-même, peut étiqueter n'importe quel défaut sous différents noms, le faire passer d'un département de l'entendement à un autre, le dissimuler à soi-même et aux autres, le justifier, etc., mais il ne pourra jamais le comprendre intégralement...

Pour avoir une compréhension intégrale, IL FAUT L’AIDE DE L'ÊTRE ; il se produit la même chose pour l'Élimination : le Mental, par lui-même, ne peut pas éliminer ; pour éliminer définitivement, il faut L’AIDE DE DEVI KUNDALINI SHAKTI (le Serpent Igné de nos pouvoirs magiques).

D. Devons-nous utiliser ce même processus avec la haine, l'envie, la paresse ?...

M. Avec n'importe lequel ! C'est seulement à travers la Méditation intérieure profonde que nous pouvons arriver à la Compréhension Mathématique...

D. Maître, celui qui a des plumes vertes, est-ce qu'il représente réellement l'Esprit Saint ou que représente-t-il ?

M. LE PERROQUET ?

D. Le perroquet, le Papagayo comme l'appellent ici les Aztèques ?

M. Il a toujours représenté la CHASTETÉ, c'est évident ; et s'il représentait la Chasteté, il représentait le SEXE ; et s'il représentait le Sexe, il représentait le TROISIÈME LOGOS, évidemment...

D. Et l'oiseau Ibis des Égyptiens, Maître ?

M. Il sert aussi à représenter le TROISIÈME LOGOS.

D. Et le Corbeau ?

M. LE CORBEAU ? Eh bien, en Alchimie, il représente les EAUX NOIRES ou Putréfiées, la MORT, etc.

D. Le Condor, Vénérable Maître ?

M. Le CONDOR ou l'AIGLE altier est le symbole, justement, du SECOND LOGOS...

D. Du Christ ?

M. Du Christus ou Vishnu des Hindous...

D. Le Cygne Kala-Hamsa, est-ce le Troisième Logos lui-même ?

M. Le CYGNE KALA-HAMSA, volant sur les Eaux de la Vie, représente toujours le TROISIÈME LOGOS... « Il ne change jamais, c'est le poème de la mélancolie, ses plumes blanches nous enchantent et c'est un miracle placide lorsque le jour se meurt. Je l'ai vu silencieux entre [...] épiant les secrets près du lac, lequel en rêves [...] Il dialogue avec la Lune ! ». C'est le symbole vivant du Troisième Logos, aussi...

D. Et la chouette, Vénérable Maître ?

M. Elle indique la MORT.

D. Et le Hibou ?

M. LE HIBOU indique aussi la MORT. Les Anges de la Mort portent toujours sur leurs faux le symbole de la Chouette, du Hibou... Ici nous appelons les Chouettes et le Hibou, « Tecolote »...

D. Maître, le Flamand, ce bel oiseau rosé ?

M. Une espèce de grand Héron ?

D. Oui...

M. C'est le symbole vivant du TROISIÈME LOGOS. C'est le Troisième Logos comme le Héron.

D. Et la Dinde ou le Dindon ?

M. Le symbole de la VANITÉ et de l'ORGUEIL.

D. Et celui qu'ils appellent « Golero » là-bas en Colombie ? Comment l'appellent-ils ici : « Vautour », « Chulo » ?...

M. Ah ! Les URUBUS ! Tu fais allusion aux Urubus : à n'en pas douter, ils représentent LA MORT.

D. Et que représente l'Éléphant, Maître ?

M. L'ÉLÉPHANT a toujours été également un symbole du LOGOS [...] Mais l'Éléphant Blanc, car les autres éléphants n'ont pas beaucoup de signification.

D. Et le Cheval, Vénérable maître ?

M. Le Cheval ? Le CHEVAL représente plusieurs choses : il pourrait représenter les PASSIONS ANIMALES ; et nous nous rappellerions alors les Écuries d'Augias qui furent nettoyées par Hercule avec le Feu Sacré. Ou il pourrait représenter PÉGASE, l'HOMME QUI A TRIOMPHÉ DE LA BÊTE...

D. L'Âne ?

M. L'ÂNE, le BOURRICOT, il est clair qu'il représente le MERCURE DE LA PHILOSOPHIE SECRÈTE, LE MERCURE BRUT, avant que le Mercure Réel n'ait été préparé. Le Mercure Brut, c'est-à-dire le Sperme, avant que le Mercure n'ait été préparé [...] Être éliminé par la foudre, il n'y a rien de plus heureux...

D. Une énergie puissante circule-t'elle à ce moment-là ?

M. Bien sûr ! Être foudroyé par la foudre, c'est évidemment une mort [...] si grande. Par la foudre ! Que la foudre s'occupe de quelqu'un qui ne vaut rien...

D. Instantanée ?

M. Instantanée !

D. Un cadeau de Dieu !

M. Par la foudre !...

D. Maître, l'Aigle Bicéphale, la Couleuvre Bicéphale et TOUS LES ANIMAUX BICÉPHALES, représentent-ils le Soufre et le Mercure ?

M. Le SOUFRE...

D. Dans les codex, que représente le petit lézard ? Il rampe, avance, observe...

M. L'ÉLÉMENT TERRE [...] Ils sous-estiment les pauvres, ils déprécient [...] et ensuite tombent misérablement...

D. Oui, car au début il a fait des prodiges, en soignant des quantités de gens ; il ne cherchait que des gens comme ça, des gens pauvres qui, en réalité, n'avaient pas de quoi se faire soigner. Mais ensuite, lorsque les gens riches ont su qu'il était...

M. Ça lui a tourné la tête, ça lui a tourné la tête !

D. Ils ont commencé à le chercher, ils l'emmenaient en voiture et alors lui ne cherchait plus les pauvres, il ne les recevait plus, il n'avait plus le temps. Il méprisait les personnes sans argent pour recevoir les gens riches, mais un jour qu'il imposait les mains, ses pouvoirs lui ont été ôtés : alors, se rendant compte de ce qui s'était passé, il se laissa mourir...

M. Tant qu'on ne désintègre pas le Moi de la suffisance, on commet alors de très graves erreurs. On est exposé à l'échec. En sorte, ce sont ces Mois de l'orgueil, de la suffisance, de la vanité, de la superbe qui font tomber les plus Grand Initiés...

Il faut toujours partager ou toujours tous vivre ensemble, les uns avec les autres. Je ne veux pas dire que nous devons aussi mépriser les riches, ce serait aussi absurde que de mépriser les pauvres. Il faut traiter les riches et les pauvres de la même manière : tous également, sans aucune préférence.

Il faut faire très attention, car lorsqu'un de ces Initiés est au sommet du succès, qu'il a beaucoup de fortune et tout ce qui touche à cela, il peut alors franchement oublier les pauvres ; il peut les sous-estimer ; il peut tomber dans la suffisance, dans la superbe, dans l'orgueil, et alors il échoue...

D. On en arrive là ?

M. On en arrive là. C'est une erreur très grave des Initiés. C'est par là que beaucoup tombent : leur orgueil va crescendo et ils finissent par descendre...

D. Comme dit le papa de Marthe : « Il ne veut pas monter comme un palmier et tomber comme une noix de coco »... [rires].

M. C'est vrai ! [...] lentement mais sûrement...

D. Maître, j'ai observé dans les différentes ruines où je suis allé, et même dans les codex qu'on y trouve, le Papillon, le Papillon qui passe par le processus de la métamorphose ; est-ce par le même processus que doit passer l'Initié pour arriver au degré de Perfection ?

M. C'est clair. C'est du ver que sort le PAPILLON, la CHRYSALIDE ; de même, c'est de celui qui est l'animal intellectuel, que doit sortir l'Homme véritable, l'Homme authentique ; cet Homme, il faut le créer à l'intérieur de nous-mêmes, jusqu'à ce qu'un jour il ressorte à la lumière du Soleil...

D. Alors, Quetzalcoatl était un Homme-Papillon, tous les Dieux sont des Hommes-Papillons ?

M. Bon, c'est un symbole. En tant que symbole, il représente L’ÂME, L'INTELLIGENCE DE L'HOMME VÉRITABLE.

D. Là-bas, en Colombie, les Indiens Tayrona, et beaucoup de tribus, en fabriquaient en or pur et avec de petits cercles ; ils étaient divins, Maître, très beaux ! Ils les enterraient. Et j'ai même tenu des papillons en or dans la main, mais je n'ai jamais réussi à en connaître l'interprétation, jusqu'à maintenant...

M. Il représente la PSYCHÉ, l'ÂME.

D. Il y en a quelques-uns en forme d'anneau... Et cette « bembeta » que porte le Chac Mool et qui est comme un anneau lourd que les Indiens se mettaient (dans les narines), cela servait-il à transmuter ou à quoi cela servait-il ?

M. Ce sont des symboles, rien de plus que des symboles ; DES SYMBOLES DE L'HOMME VÉRITABLE : le Papillon, l'Homme Ailé. Comme dans « l'animal intellectuel », tel une « chrysalide », se forme l'Homme. Ainsi, également, on peut représenter cela par le Papillon : le papillon sort de l'intérieur de la Chrysalide et il s'envole...

D. Un autre symbole qui se trouve ici chez les Nahuas est le lapin, Maître...

M. [...] Ses longues oreilles. Que pourraient représenter les longues oreilles ?

D. L'Ouïe Occulte ?

M. L'OUÏE OCCULTE, LE VERBE, LA PAROLE [...] se dissimule, fait ses cavernes. Que peut représenter la caverne ? Qu'est-ce que la CAVERNE ? Il faut la chercher à l'intérieur de soi-même : LA CAVERNE QUE NOUS PORTONS À L'INTÉRIEUR DE NOUS. De sorte que le lapin représente le Verbe qu'il faut chercher à l'intérieur de soi-même, la Parole...

D. Et le Cerf, Vénérable Maître ?

M. Le CERF a même une danse par ici : « La Danse du Cerf ». La Danse du Cerf est pathétique ; certains la dansent à merveille, d'autres le font moins gracieusement, mais ceux qui la font le mieux présentent de magnifiques spectacles. La Danse du Cerf [...] la Chasse au Cerf...

D. C'est comme ce processus qu'on passe dans l'Initiation, celui de la Capture de la Biche de Cérynie qui représente l'ascension de la Walkyrie ?

M. C'est clair.

D. Et, dans ce cas, le CERF serait-il l’ÂME HUMAINE ?

M. L’ÂME qui souffre, qui pleure, qui gémit et qui lutte, et arrive finalement à mourir pour prendre réalité, pour être. Voilà le Cerf !

D. Le Chameau, Maître ?

M. LE CHAMEAU, le DROMADAIRE, qui voyage dans le désert... Nous devons, comme des Chameaux, NAVIGUER DANS LE DÉSERT DE LA VIE...

D. La Panthère Noire représente-t-elle Lucifer ?

M. LA PANTHÈRE NOIRE, oui, elle est terrible, démoniaque, diabolique, elle REPRÉSENTE LE DIABLE en nous...

D. J'ai eu une fois une expérience, Maître, dans laquelle je me voyais entouré de pures Panthères Noires qui me cherchaient et qui allaient devenir terribles si elles m'attrapaient...

M. Des panthères noires !... eh bien, des ENNEMIS...

D. [...]

M. Dans le processus de désincarnation !

D. [...]

M. [...] Une affaire monétaire, une dette, de l'argent que sa soeur prétendait avoir. Elle supposait que quelqu'un (dont je ne mentionnerai pas le nom) le lui aurait réclamé indûment (simples suppositions qui n'ont aucune valeur fondamentale). En tout cas, cette affaire arriva aux oreilles du diplômé et il est clair qu'il en fut si contrarié que cela lui produisit une paralysie faciale avec la perte du langage, tout cela à cause d'une grande colère dont le résultat se voit à l'oeil nu...

D. La Colère peut-elle mener quelqu'un à la mort ?

M. Bien sûr : une grande colère peut mener quelqu'un à [...] jusqu'au cimetière. Comment ?

D. [...]

M. Tout ce qui naît doit mourir... Alors ?

D. Je le dis pour la femme...

M. Bon, elle est déjà assurée.

D. Ah, oui ? Elle n'a plus de problème ?

M. Oui, il lui a laissé ses biens par contrat...

D. Comme c'est bien !...

M. De sorte qu'elle hérite donc des biens.

D. Et de l'argent non, d'une certaine mensualité ?

M. Eh bien, je comprends que... Bon, je ne peux pas parler de cela ! Ce serait une opinion de type subjectif. Et pourquoi donner des opinions subjectives ? Lorsqu'on parle de quelque chose, on doit être sûr de ce qu'on dit. Mais, si c'est une opinion, mieux vaut ne pas même l'extérioriser.

D. Maître, nous nous sommes trouvés à TEOTENANGO (cette ville gigantesque) ; j'ai compris alors que la traduction en Nahuatl est quelque chose comme « Muraille Divine ». « Teotl » c'est Dieu ; et « Tenango » c'est muraille (je ne sais pas ce qu'ils m'ont expliqué à ce sujet). Alors, lorsque nous étions là-bas, tout cela m'a paru aussi normal que si je le connaissais, tant et si bien que j'ai cherché le Temple Majeur (tout là-haut à Teotenango). Je suis allé directement là-bas : « Il doit y avoir un Temple spécial », et je suis arrivé là-bas, sur un site qui est le plus haut, d'où part toute la construction. Là, nous avons fait une pratique, le frère « le hollandais » s'est senti très ému et nous avons eu une belle expérience. Et je sentais que j'avais vécu ici, sur ce site. Marthe s'est vue comme une demoiselle qui était à mes côtés.

D2. C'est Monsieur Ch. qui m'a vu aussi...

M. Ah, oui ?

D. Oui, monsieur Ch.

M. Ça touche à des existences passées et tout cela...

D. La substance, Maître...

M. [...]

D. Et maintenant que je m'établis, je vais me consacrer suffisamment à l'étude. Je suis en train de faire le maximum pour accomplir les choses au mieux, correctement...

M. Bien sûr ! C'EST AVEC L'ANTHROPOLOGIE QUE NOUS ENTRERONS EN EUROPE, nous irons partout. De plus, IL M'INCOMBERA DE DÉCOUVRIR DES VILLES ENTERRÉES, DES NICHES, DES TOMBES, de tout, et de mettre cela au grand jour. Mais, non seulement la chose physique, mais aussi la Doctrine, ET ENSEIGNER LA DOCTRINE contenue dans chacune de ces villes et tout...

D. Maître, lorsque cela arrivera, rappelez-vous de moi, votre disciple, et que tout cela me plaît.

M. Bien sur que oui !

D. Toute la vie, Maître !...

M. Nous continuerons par le Vieux Monde et nous verrons ce que nous allons faire. IL Y A BEAUCOUP DE CHOSES À FAIRE, c'est certain !

D. Plutôt !

M. Nous irons donc là-bas ! J'attends seulement que le temps passe, que ce soit l'heure...

D. « L'heure zéro » ?

M. L'heure qui doit venir. JE M'EN IRAI D'ICI À LA DOUXIÈME HEURE, au plus tard à LA TREIZIÈME HEURE d'Apollonius [...] (« et que celui qui a de l'entendement entende, car ici, il y a Sagesse »). Je dois partir lorsque les DOUZE TRAVAUX D'HERCULE auront été faits. Oui monsieur, lorsque je me serai établi dans l'Aeon Treize !

D. [...]

M. Faire ce que je dois faire : LES ÎLES CANARIES ! De là, je devrai aller visiter L'ÎLE NONTRABADA ; là, sur l'île Nontrabada, NOUS NOUS RÉUNIRONS, LES RECTEURS DE L'HUMANITÉ ET MOI. Je resterai là quelque temps, sur Nontrabada ou Encubierta ; « et que celui qui a de l'entendement entende, car là il y a Sagesse »... C'est un bonheur de passer ne serait-ce qu'un petit moment avec les Recteurs de l'Humanité...

D. Cette île ne redeviendra-t-elle pas tangible dans le Monde Tridimensionnel, plus tard dans cette Ère, après que tous les cataclysmes soient passés ?

M. Pendant cet Âge, non ! Car cette humanité est perverse. Elle ne pourra être visible que dans un Âge futur, À L'ÂGE D'OR...

D. Maintenant, il me faut « digérer » tout ce que j'ai appris...

M. C'est clair !

D. Et le vivre...

M. Et le vivre, car il n'y a pas d'autre remède... Dans L'ÂGE D'OR, tout sera différent ; TLALOC REVIENDRA alors et il prendra un corps physique...

D. Un Grand Dieu, un Maître...

M. Oui, j'ai déjà parlé avec lui et il reviendra dans le Verseau, c'est-à-dire à l'Âge d'Or, c'est clair, et il prendra un corps physique (Tlaloc).

D. Après que tous ces événements se soient passés, que soit arrivé Hercolubus ?...

M. Après tout cela, il prendra un corps physique. Il n'a pas de raison de venir avant, pour quoi faire ? Il est spécialisé dans le domaine des eaux, des pluies et de tout cela, il a beaucoup de pouvoir et une sagesse divine, ineffable.

D. Maître, j'ai eu un souvenir (qu'on m'a permis d'avoir), dans lequel il y avait une ferme, une petite maison, une hutte très humble, donc, dans laquelle vous viviez (dans l'autre vie) et nous vivions dans une autre maison, à environ deux pâtés de maisons d'où vous viviez, mais vous étiez ranchos à la campagne... Et Dondita était une bonne amie de Martica.

M. La « Grand-mère » était maîtresse d'école à la campagne.

D. Oui...

M. Et elle faisait la classe là, à la campagne, la classe aux paysans ; elle était maîtresse d'une école rurale, à l'époque de Don Porfirio [...] de sorte que, comme je n'avais pas d'argent, je mangeais alors avec ce que la « grand-mère » gagnait...

D. C'est sûr que vous étiez dans une pauvreté terrible, Maître ?

M. Nous étions dans une pauvreté terrible : je mangeais avec ce qu'elle gagnait. Ainsi, à une époque, j'étais à la campagne ; moi, je n'avais pas d'argent. Elle gagnait une misère et nous mangions grâce à cela. C'était donc terrible...

D. Une époque terrible, n'est-ce pas ?

M. L'époque de Don Porfirio. Maintenant, tu te rends compte que tu vivais ici au Mexique...

D. Oui, Maître...

M. Ici, tu es dans ton ancien pays...

D. Ma Patrie !...

M. C'est là où tu as vécu dans ton existence passée. Ils t'ont envoyé là-bas, sur cette terre de Colombie, pour payer ce que tu devais...

D. Pour payer du karma ; m'en suis-je sorti maintenant ?...

M. TU AVAIS LÀ DES DETTES D'UNE EXISTENCE ANTÉRIEURE...

D. Une existence antérieure !.. Ici-même, au Mexique ?

M. Non, là-bas ! N'est-ce pas là-bas qu'ils t'ont envoyé ? Tu es allé là-bas dans cette existence actuelle, pour payer ce que tu devais. De sorte que tu as pris un corps maintenant en Colombie pour payer le karma...

D. Et c'est vrai que je l’ai payé durement. Il est amer, ce calice, Maître...

M. C'est la Loi. De sorte que dans la dernière existence tu étais ici. Quant à ce pays, la Colombie, tu y as payé un karma d'une existence antérieure, et pas de la dernière existence, car à la dernière tu étais ici, mais d'une existence antérieure où tu étais là-bas. Maintenant tu es ici, mais il t'a fallu payer dans ce pays appelé Colombie...

D. Ce que j'ai fait...

M. Un karma antérieur... du passé.

D. Maître, et quelles choses terribles ai-je faites ?

M. Ce que tu as dû subir maintenant, c'est ce que tu as fait. Que subis-tu maintenant ? Ce que tu subis, c'est ce que tu as fait.

D. J'ai commis des atrocités...

M. Ce dont tu souffres maintenant, c'est cela même que tu as fait. La souffrance par laquelle tu passes maintenant, tu l'as infligée à d'autres, tout pareillement, mais tu le payes. Il faut payer chaque karma...

D. Maître, j'ai eu un autre souvenir : nous vivions ici, au Mexique, mais dans la montagne semble-t-il, dans une maison, et il y avait, de plus, comme une sorte de forêt, je ne sais pas si c'est dans la Sierra Madre...

M. Où ? Comment était-ce ?...

D. C'était à la campagne, c'est sûr. Mais, c'était dans la montagne, alors il y avait une maison en bois, ordinaire, rustique, et nous étions là, mais il y avait une montagne, de grands arbres à cet endroit ; à une époque de crise...

M. C'est ainsi, exactement comme tu l'as vu, c'est évident.

D. Je crois qu'à cet endroit où nous étions, c'était l'époque de la Révolution, Maître, car...

M. Oui, la RÉVOLUTION DE VILLA ; car il est évident, en effet, que tu vivais à l'époque de la Révolution Mexicaine ; après, te viendront d'autres scènes et tu te rappelleras lorsque tu étais dans la Révolution ; tu réussiras à te souvenir, peu à peu...

D. Je me suis vu combattre...

M. Des scènes dont tu te souviendras... C'est par ici qu'ils avaient découvert une chauve-souris en or, un crapaud en or et je ne sais quoi qui étaient sur l'autel...

D. [...]

M. Il y a quelque temps de cela... Ils avaient trouvé dans une sépulture, une chauve-souris, une grenouille en or ou quelque chose comme cela et ils l'avaient emportée.

D. Que symbolise la grenouille, Maître ?

M. LA MORT et LA RÉSURRECTION. La Grenouille « meurt » au moment de l'hiver... Oui, je pense que c'est en hiver... en temps de sécheresse, lorsqu'il n'y a pas d'eau. Et lorsque l'eau revient, elle ressuscite...

D2. Voilà ce que je racontais à certains frères : un Docteur, le Dr. Ignacio Romero Vargas, qui a fait des études à la Sorbonne à Paris (nous l’avons connu), affirmait qu'il avait plus appris en vivant un an parmi les Yaquis que pendant les dix ans où il avait été à la Sorbonne.

D. A la quoi ?...

D2. Qu'il avait vécu avec les Yaquis de Sonora. Et il dit avoir gagné la confiance de tout le village et du chef de la tribu. Et qu'un jour, il a vu que tout le monde se dirigeait vers un certain endroit ; alors il a voulu aller où allaient les gens.

Mais, une fois arrivé là où se trouvait une colonne qui se terminait par le sphinx d'un crapaud, ils ne l'ont pas laissé aller plus loin. Alors, il alla parler avec le chef et lui exposa le problème : qu'il voulait aller là où tous se rendaient. Eh bien, il avait tant gagné la confiance du chef, que celui-ci lui dit :

- Bon, tu me promets de ne pas rire de ce que tu vas voir ?

- Je le promets solennellement. Alors ils l'ont laissé passer.

Les gens étaient tous allés au Temple et ils étaient tous en train de « croasser »...

M. Pour faire pleuvoir !...

D2. Pour faire pleuvoir... De plus, ils disent que le « croac », c'est aussi pour faire monter [...]

M. Pour aider au processus de sublimation des Eaux, de la Libido Génétique, pour les célibataires.

D. Oui, le Maître a donné cette pratique dans le « Livre jaune ».

M. Oui, je l'ai donnée là... Mais, avec ce « croac », ils se réunissent en groupe et font pleuvoir...

D2. C'est précisément pour cela, pour faire pleuvoir. Alors, ce qui est fantastique, c'est que nous l'avions lu dans votre livre, et nous avons lu aussi dans une autre littérature que c'est pour faire pleuvoir.

M. [...]

D2. Alors, il demanda au chef de la tribu pourquoi ils avaient érigé cette statue de crapaud ; ils lui dirent alors que c'était en tant que symbole d'immortalité. Et pour le lui démontrer, ils prirent un crapaud momifié, sec, et lui dirent : « Tu vois comment il est ? ». Ils le mirent dans une cruche d'eau, fermèrent la cruche et, le jour suivant, le crapaud croassait...

M. Ils meurent et ressuscitent ; c'est pourquoi LE CRAPAUD EST SACRÉ. Dans les Mystères Égyptiens, le crapaud était sacré : UN CRAPAUD AVEC, EN PLUS, UNE FLEUR DE LOTUS a une énorme signification : LA MORT ET LA RÉSURRECTION DE L'HOMME, comme la Mort et la Résurrection DE L'UNIVERS. L'Univers meurt et, à l'Aurore du Mahamanvantara, il ressuscite de nouveau : une nouvelle Création surgit...

D2. J'ai fait un trou d'environ deux mètres de profondeur (plus d'une fois) et j'ai trouvé des crapauds à cette profondeur...

D. Enterrés, à deux mètres de profondeur ?

M. Vivants ! Vivants et gros, bien gros...

Bibliographie Index