Le Cinquième Évangile
Mots clés : Anahuac ; Art ; Maya
 Implications Ésotériques de l'Art Mexicain
Samaël Aun Weor
Conférence 072 intitulée "IMPLICACIONES ESOTÉRICAS DEL ARTE MEXICANO (Las Tradiciones Sagradas del Méxicoantiguo)"
Implications Ésotériques de l'Art Mexicain

Chers frères et soeurs gnostiques, nous avons vu ce soir des DANSES SACRÉES, dûment présentées par un groupe de jeunes gnostiques du District Fédéral. Dans celles-ci, on a vu parfaitement l'Harmonie, la Sagesse et la Beauté. Et cela veut dire que dans l'ancien Mexique d'Anahuac, on cultivait toujours l'ART SACRÉ ; les danseuses des Temples instruisaient les néophytes par leurs ravissants mouvements rythmiques.

Il est bon de savoir que les danses sacrées des temps anciens constituaient un enseignement précieux pour le CERVEAU ÉMOTIONNEL : chaque mouvement était semblable à une Lettre Sacrée (c'était donc une lettre) ; un ensemble de mouvements formait un mot et un ensemble de mots formait une phrase. Ainsi, autrefois, sur cette terre sacrée de nos ancêtres d'Anahuac, on enseignait aussi par moyen de danses mystiques, telles que vous les avez vues.

Il y eut des danses semblables dans la Grande Babylonie ; les gens étaient alors instruits par ces ravissants mouvements de danse. Il y eut des danses sacrées à Éleusis : on dansait dans les temples pour donner des enseignements aux gens. Les Druides connaissaient les danses sacrées, etc.

De cette terre sacrée d'Anahuac, beaucoup d'artistes voyagèrent et se rendirent en Egypte, au Tibet et en Europe. Ceci peut paraître incongru, quand on pense que seuls les Phéniciens furent de grands navigateurs ; mais il faut prendre en compte que l'ATLANTIDE reliait le Mexique et toute l'Amérique, à l'Europe et à l'Asie. Il n'est donc pas étrange de trouver encore en Égypte des Pyramides Mayas...

On nous a dit, et c'est vrai, que JÉSUS DE NAZARETH, le Grand Kabire, PARLAIT MAYA. Rappelez-vous cette phrase qu'il dit : « Eli, Eli, Lama Sabachthani »... Phrase qui a resplendi sur le Calvaire. Beaucoup l'ont traduite de la manière suivante : « Seigneur, Seigneur, pourquoi m'avez-vous abandonné ? »... Traduction erronée. H. P. B. a dit : « Seigneur, Seigneur, pourquoi m'avoir glorifié ? »... Cette traduction était erronée.

Tout habitant du Yucatan sait ce que signifie cette phrase « Eli, Eli, Lama Sabachthani » : « Je m'absorbe dans la pré-aube de ta présence »... C'est ainsi que peut la traduire tout Maya du Yucatan.

Jésus parlait donc Maya. Les Juifs qui virent le Christ crucifié ne comprirent pas cette phrase. Ils pensèrent qu'il appelait Élie, le Prophète, et ils dirent : « Nous allons voir si Élie viendra le libérer »... car les Juifs ne parlaient pas Maya...

Le maya est donc une langue très ancienne ; les MAYAS sont originaires de l'Atlantide. Les Mayas s'établirent au Yucatan et dans toute l'Amérique centrale, mais il colonisèrent aussi le Tibet, passèrent par l'Inde, se rendirent en Égypte et, comme je l'ai dit, il existe encore des pyramides mayas dans le pays ensoleillé de Kem.

À la vue de toutes ces danses, on se sent réellement émus. Ce sont des danses, non pas des Mayas, mais de la terre sacrée d'Anahuac. Les danses de ce type sont hautement symboliques ; vous avez vu ce poème dansant en relation précisément avec le « Popol », comme nous disons par ici, le Popocatepetl et l'lztaccihuatl (magnifique légende des siècles)...

Il n'est pas superflu de savoir que ces deux volcans resplendissent encore au-dessus de la Vallée du Mexique ; ce sont les deux gardiens silencieux qui brillent sur toute l'étendue de l'ancienne terre d'Anahuac...

Il faut prendre en compte que l'Art Sacré des temps anciens était, comme je le disais hier soir, hautement scientifique, profondément philosophique et essentiellement mystique.

Il y a beaucoup à apprendre de tous ces codex. Dans les temps anciens, la tradition disait que « les enfants qui ne recevaient pas le baptême ou qui mouraient en état d'innocence (parce qu'on parlait de la sorte, dans la terre d'Anahuac) entraient au CIEL 13 »...

Il faut comprendre cela de façon précise : ceux qui ont dissous l'Ego, mais qui n'ont pas créé les Corps Existentiels Supérieurs de l'Être, peuvent SE RETIRER de la SCÈNE COSMIQUE ET ENTRER DANS LE 13ÈME AEON (pour parler cette fois dans le langage de la Pistis Sophia).

« Ces Âmes, disait-on dans l'ancien Mexique, pourraient revenir dans le futur, après la Grande Catastrophe qui approche ». Il n'est donc pas étrange que beaucoup d'êtres de l'ancienne terre d'Anahuac se soient retirés de la scène cosmique et aient reporté leur Adeptat à l'Âge d'Or de la future Terre transformée.

Tout ce qui existe au Mexique est Sagesse, Savoir ; c'est ce que disent leurs danses, c'est ce que dit leur poésie, c'est ce que disent leurs codex et leurs flûtes divines. Le Mexique contient, dans ses entrailles, la Sagesse des siècles...

Il nous vient en mémoire EHECATL, le Dieu du Vent, cet ange merveilleux qui coopéra en aidant Jésus dans son travail de résurrection. Il nous vient aussi en mémoire HUEHUETEOTL, le Dieu du Feu, l'Agneau Immolé qui efface les péchés du monde. Huehueteotl est le Feu ; il est INRI ; et le Feu brûle dans tout ce qui est, dans tout ce qui a été et dans tout ce qui sera. Sur la croix du CHRIST COSMIQUE est écrit le mot INRI : Ignis Natura Renovatur Integra (« le Feu renouvelle intégralement la Nature »). INRI est le Christ Cosmique ; INRI est le Feu.

Les DANSES DU FEU furent réellement extraordinaires dans l'ancienne terre d'Anahuac. Vous venez de voir une démonstration de ce que sont ces danses sacrées.

En réalité, personne ne connaît le FEU. Si nous frottons, par exemple, une allumette, le Feu jaillit. Beaucoup croient qu'il s'agit d'un processus de combustion chimique ; mais ils se trompent. Le Feu n'est pas le résultat de la combustion ; ce qui se passe, c'est que lorsqu'on frotte une allumette, le feu latent qui y est enfermé jaillit à la surface, il se libère pour s'exprimer. Mais la main qui frotte a besoin de Feu pour se mouvoir, et lorsque l'allumette s'éteint, le Feu continue. Par conséquent, le Feu est ce qui est, ce qui a toujours été et ce qui sera toujours ; dans le Feu se trouve la SIGNATURE ASTRALE.

Connaître la Signature Astrale du Feu nous intéresse profondément. Évidemment, cette Signature est le Christ Intime, le Christ Cosmique, le Feu du feu, la Flamme de la flamme ; c'est le Christ, c'est le LOGOS, c'est le Verbe.

Le Feu est crucifié dans le monde Terre. Si nous frappons une pierre avec une chaîne en acier, nous verrons jaillir le Feu. Et cela veut dire que le Feu constitue la vie ; le Feu est le Pouvoir des pouvoirs ; le Feu est la vie même.

Nous sommes venus à l'existence par le Feu et nous cessons d'exister quand le Feu de la vie s'éloigne. Tous les processus de la vie et de la mort existent par le Feu.

Vous comprendrez maintenant pourquoi on a beaucoup rendu un culte à Huehueteotl, le Dieu du Feu ; vous comprendrez maintenant pourquoi les Danses Rituelles du Feu ont existé dans l'ancienne terre mexicaine ; et c'est parce que le Feu est toujours digne de vénération...

Vous comprendrez aussi maintenant, par analogie, pour quel motif les PARSIS rendirent un culte au Feu ; vous comprendrez maintenant pourquoi les VESTALES allumaient toujours le Feu dans l'ancienne Rome...

Mes frères, maintenant il ne nous reste plus qu'à retourner aux Cultes du Feu ; maintenant, il ne nous reste plus qu'à allumer le FEU DE L'AMOUR dans nos coeurs. « Il faut aviver la Flamme de l'Esprit avec le Feu merveilleux de l'Amour »...

Mes amis, rappelez-vous que notre devise est THÉLÉMA. C'est seulement avec le contact érotique d'Adam et d'Eve, qu'on peut faire jaillir la Flamme en nous-mêmes ici et maintenant.

Paix Invérentielle !

BREFS COMMENTAIRES D'UNE OEUVRE THÉÂTRALE ("BREVES COMENTARIOS SOBRE UNA OBRA TEATRAL")

Visiteurs qui nous ont honorés ce soir de leur présence ; nous avons écouté les délicieuses paroles d'un poème, dans la bouche d'une grande poétesse qui déclame de façon extraordinaire ; nous avons entendu résonner les instruments musicaux de notre cher Mexique, ici à Guadalajara (nous, les Mexicains, sommes enthousiasmés par les musiques de cette ville) ; nous avons présenté mon oeuvre intitulée « Omar »...

Cette oeuvre a été écrite de manière allégorique, symbolique. Elle pourrait être condensée dans le Drame vivant de notre Seigneur Quetzalcoatl, le Christ mexicain ; elle pourrait aussi être exprimée dans le langage d'un Krishna et même dans le délicieux langage du Grand Kabire Jésus, le Christ...

C'est là la sortie de l'Éden, la Mort Spirituelle de celui qui mange de ce fruit interdit, dont il est dit, dans l'Éden : « Vous n'en mangerez pas ! »...

La Doctrine de la Réincarnation représentée par Omar dans différents pays de la Terre : le Tibet, la Chine, le Mexique, etc. La Résurrection d'Omar parmi des cris d'enfants innocents et de la musique mexicaine...

Voilà donc un drame qui, de vie en vie, va d'Orient jusqu'en Occident, et qui, de nouveau, prend corps au Mexique pour dire : « Vive le Mexique ! »...

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