Le Cinquième Évangile
Mots clés : Anthropologie gnostique
 Sept Chaires d'Anthropologie Gnostique
Samaël Aun Weor
Conférence 066 intitulée "SIETE CÁTEDRAS DE ANTROPOLOGÍA GNÓSTICA"
Sept Chaires d'Anthropologie Gnostique

PREMIÈRE CHAIRE

De nombreuses recherches ont été faites sur l'origine de l'Homme et, en réalité, les seules hypothèses sont celles qu'ont élaborées les anthropologues matérialistes de cet âge décadent et ténébreux.

Si nous demandions à ces messieurs de l'Anthropologie matérialiste à quelle date et de quelle manière exactement est apparu le premier homme, ils ne sauraient assurément pas nous donner de réponse exacte.

Depuis l'époque de M. Darwin jusqu'à celle de Haeckel, et ensuite depuis Haeckel jusqu'à nos jours, d'innombrables hypothèses et théories ont surgi au sujet de l'origine de l'Homme ; cependant nous tenons à préciser avec emphase qu'aucune de ces suppositions ne peut être démontrée avec certitude.

Haeckel lui-même assure de façon catégorique que « Ni la Géologie, ni non plus cette autre science appelée la Phylogénie ne seront jamais exactes dans le domaine de la Science officielle elle-même ».

Si un Haeckel fait une affirmation de ce genre, que pourrions-nous y ajouter ? En réalité, la question de l'origine de la vie et de l'origine de l'homme ne pourra pas être élucidée avec exactitude tant que l'humanité n'aura pas étudié à fond l'ANTHROPOLOGIE GNOSTIQUE.

Que nous disent les protistes matérialistes ? Qu'affirment-ils avec tant d'arrogance ? Quelles suppositions émettent-ils au sujet de l'origine de la vie et de la psyché humaine ?

Rappelons-nous très clairement la fameuse MONÈRE ATOMIQUE de Haeckel, « au sein de l'abîme aqueux » ; atome complexe qui ne pourrait absolument pas surgir du hasard, comme le suppose ce bon monsieur, ignorant dans le fond - bien que porté aux nues par une foule d'Anglais - qui a fait beaucoup de tort à l'humanité avec ses fameuses théories. Nous dirons seulement, en parodiant Job : « Que son souvenir disparaisse de l'humanité et que son nom ne figure pas dans les rues ! »...

Vous croyez peut-être que « l'atome de l'abîme aqueux », la Monère Atomique, pourrait surgir du hasard ? Si, pour construire une bombe atomique, il faut l'intelligence des scientifiques, combien plus de talents ne faut-il pas pour l'élaboration d'un atome ?

Si nous refusions LES PRINCIPES INTELLIGENTS de la Nature, la mécanique cesserait d'exister. Car l'existence de la mécanique est impossible sans mécanicien. Si quelqu'un estimait que l'existence d'une machine est possible sans qu'il y ait un auteur, j'aimerais qu'il le démontre et qu'il mette les éléments chimiques sur la table d'un laboratoire pour qu'en surgisse une radio, une automobile ou simplement une cellule organique.

Je crois que monsieur Alphonse Herrera, l'auteur de « la Plasmogénèse », a réussi à fabriquer une cellule artificielle ; mais celle-ci a toujours été une cellule morte : elle n'a jamais eu de vie.

Que disent les protistes ? Que « la Conscience, l'Être, l'Âme, l'Esprit, ou simplement les Principes Psychiques, ne sont que des évolutions moléculaires du Protoplasme à travers les siècles ».

De toute évidence, les « âmes moléculaires » des protistes fanatiques ne résisteraient jamais à une analyse de fond. La « cellule-âme », le « Bathybius gélatineux » du fameux Haeckel - d'où chaque espèce organique aurait surgi - c'est juste bon pour un Molière et ses caricatures.

Au fond de toute cette affaire et derrière toute cette théorie mécaniciste et évolutionniste, ce qu'il y a, c'est l'âpre désir de combattre le clergé. On cherche toujours un système, une théorie qui satisfasse le mental et le coeur pour démolir la Genèse hébraïque. C'est précisément la réaction contre l'Adam biblique et sa fameuse Ève (tirée d'une côte) qui est à l'origine des Darwin, des Haeckel et de leurs partisans.

Mais, ils auraient dû être sincères et manifester leur insatisfaction contre tout concept clérical. Il n'est pas bien que, par simple réaction, ils aient créé tant d'hypothèses dépourvues de toute base sérieuse.

Que nous dit M. Darwin sur la question du singe catarhinien ? Que « l'homme provient probablement de lui ». Toutefois, il ne l'affirme pas d'une manière aussi catégorique que les matérialistes allemands et anglais le supposent. En réalité, M. Darwin a mis dans son système certains fondements qui viennent affaiblir, voire même annihiler de façon absolue la supposée origine humaine du singe, celui-ci fût-il le catarhinien.

En premier lieu, comme le démontrera Huxley, « le squelette de l'homme est complètement différent, de par sa construction, du squelette du singe ». Je ne doute pas qu'il y ait une certaine ressemblance entre l'anthropoïde et le pauvre animal intellectuel erronément appelé homme, mais ce n'est pas un argument décisif ou déterminant en la matière.

Le squelette de l'anthropoïde est celui d'un « grimpeur », il est fait pour grimper ; l'élasticité et la construction de son système osseux nous le démontrent. Par contre, le squelette humain est fait pour marcher. Ce sont deux constructions osseuses différentes.

D'autre part, l'élasticité et aussi l'axe crânien de l'anthropoïde et de l'être humain sont complètement différents et ceci doit nous faire réfléchir très sérieusement.

Par ailleurs, mes chers frères, les anthropologues matérialistes eux-mêmes ont dit très clairement que : « Un être organisé ne pourrait en aucune façon provenir d'un autre qui fonctionnerait à l'inverse, ordonné de manière antithétique ».

Il faudrait illustrer ceci par un exemple : voyons l'homme et l'anthropoïde. L'homme, bien qu'il soit de nos jours dégénéré, est un être organisé. Si nous étudions la vie et les moeurs de l'anthropoïde, nous verrons qu'il est ordonné de façon différente, contraire, antithétique. Un être organisé ne pourrait donc pas « provenir d'un autre ordonné de façon opposée ». Et c'est ce qu'affirment toujours, avec le plus grand sérieux, les écoles matérialistes elles-mêmes.

Quel serait l'âge de l'anthropoïde ? À quelle époque LES PREMIERS SINGES seraient-ils apparus à la surface de la Terre ? Incontestablement, au MIOCÈNE. Qui pourrait le nier ? Ils ont dû apparaître, sans aucun doute, dans la troisième partie du Miocène, il y a environ 15 à 25 millions d'années.

Pourquoi les anthropoïdes sont-ils apparus à la surface de la Terre ? Ces messieurs de l'Anthropologie matérialiste, les brillants scientifiques modernes, ceux qui s'estiment si savants, pourraient-ils par hasard donner une réponse exacte à cette question ? Il est évident que non.

En outre, le Miocène ne s'est absolument pas déroulé sur la fameuse PANGÉE, qui a fait tant de bruit chez les géologues de type matérialiste. Il est indubitable que le Miocène a eu son propre cadre dans l'ancienne terre lémurienne, continent situé autrefois dans l'océan Pacifique. Nous avons encore des vestiges de la Lémurie en Océanie, dans la Grande Australie, sur l'île de Pâques, où l'on rencontre certains monolithes sculptés, etc.

Que l'Anthropologie matérialiste, complètement embouteillée dans sa Pangée, ne l'accepte pas, qu'importe à la science et à nous-mêmes ?

En réalité, on ne va pas découvrir la Lémurie avec les tests au carbone 14, ni avec le potassium-argon ou le pollen ; tous ces systèmes de preuves, de type matérialiste, ne sont bons que pour un Molière et ses caricatures.

De nos jours, après les hypothèses infinies des Haeckel, Darwin, Huxley et de tous leurs acolytes, on continue toujours à donner de l'importance à la théorie de la SÉLECTION NATURELLE DES ESPÈCES, en lui octroyant rien moins que le pouvoir de créer de nouvelles espèces. Au nom de la vérité, nous devons dire que la Sélection Naturelle en tant que pouvoir créateur n'est simplement qu'un jeu de rhétorique pour les ignorants, quelque chose qui n'a pas de base.

Le fait que : « de nouvelles espèces peuvent être créées grâce à la sélection », le fait que : « l'homme est apparu grâce à la sélection naturelle », cela s'avère, au fond, épouvantablement ridicule et accuse une ignorance poussée à l'extrême.

Je ne nie pas la Sélection Naturelle ; il est évident qu'elle existe, mais elle n'a pas le pouvoir de créer de nouvelles espèces. La vérité est que ce qui existe, c'est la « sélection physiologique », la « sélection des structures » et la « ségrégation des plus aptes », c'est tout.

Mais, étendre la Sélection Naturelle jusqu'à la convertir en un Pouvoir Créateur Universel est le comble des combles. Aucun savant véritable n'imaginerait pareille sottise. On n'a jamais vu qu'une espèce nouvelle soit née grâce à la Sélection Naturelle. Quand ? À quelle époque ?

Que des structures soient sélectionnées ? Oui, nous ne le nions pas. Les plus forts triomphent dans la lutte pour le pain quotidien, dans le combat incessant de chaque instant, où l'on se bat pour manger et ne pas être mangé. De toute évidence, c'est le plus fort qui triomphe, lequel transmet ses caractéristiques à ses descendants : caractéristiques physiologiques, caractéristiques structurelles. Alors, les sélectionnés, les plus aptes, survivent et transmettent leurs aptitudes à leurs descendants. C'est ainsi qu'on doit comprendre la Loi de la Sélection Naturelle.

Une espèce quelconque, au sein des profondes forêts de la Nature, doit lutter pour dévorer et pour ne pas être dévorée. Cette lutte s'avère, évidemment, épouvantable, et le résultat, naturellement, c'est que ce sont les plus forts qui triomphent.

Le plus fort possède des structures merveilleuses, des caractéristiques importantes, qui sont transmises à sa descendance. Mais, cela n'implique pas un changement de forme, cela ne signifie pas la naissance de nouvelles espèces.

Jamais aucun scientifique matérialiste n'a vu qu'une espèce naissait d'une autre espèce par la Loi de la Sélection Naturelle ; ils ne l'ont pas constaté, ils n'ont jamais pu le palper. Sur quoi se basent-ils ? Il est facile de lancer une hypothèse et d'affirmer ensuite, de façon dogmatique, que c'est la vérité et rien d'autre que la vérité.

Cependant, est-ce que ce ne sont pas eux, par hasard, - ces messieurs de l'Anthropologie matérialiste - qui disent qu' « ils ne croient qu'en ce qu'ils voient, ils n'acceptent rien qu'ils n'aient vu » ? Quelle terrible contradiction : ils croient en leurs hypothèses et ils ne les ont jamais vues !

Ils affirment que l'être humain vient de la souris. Mais, ils n'ont jamais constaté cela, ils ne l'ont jamais perçu directement. Ils proclament aussi qu'il descend du mandrill. Les théories de ces savants stupides sont innombrables ; affirmations absurdes de faits qu'ils n'ont jamais vus !

Nous, les Gnostiques, nous n'acceptons pas les superstitions, et ce sont des superstitions absurdes. Nous sommes mathématiques dans l'investigation et exigeants dans l'expression. Nous n'aimons pas les fantaisies de ce genre, nous voulons des actes, des faits concrets et définitifs.

C'est ainsi qu'en investigant sur cette question (relative à nos probables ancêtres), nous pouvons nous rendre clairement à l'évidence de l'état chaotique dans lequel se trouve la science matérialiste, le désordre total de leur mental dégénéré et leur manque de capacité pour l'investigation. C'est la crue réalité des faits.

Cette assertion, à savoir que « certaines formes d'hominidés proviennent d'autres, comme ça », simplement en se fondant uniquement sur des preuves aussi ridicules que celles du carbone 14, du potassium-argon ou du pollen, constitue réellement la honte de notre époque du XXème siècle.

Nous, les anthropologues gnostiques, nous avons des systèmes d'investigation différents ; nous possédons des disciplines spéciales qui nous permettent de mettre en activité certaines facultés latentes dans le cerveau humain, certains sens de perception complètement inconnus de l'Anthropologie matérialiste...

Que la Nature ait une mémoire, c'est logique et, un jour, on pourra le démontrer. On commence déjà à faire des expériences scientifiques, modernes ; bientôt, les ondes lumineuses du passé ou (pour parler plus clairement) les ondes sonores du passé pourront être décomposées en images qui seront perceptibles sur certains écrans.

Il y a déjà des essais scientifiques dans ce domaine. Alors, les téléspectateurs du monde entier pourront voir l'origine de l'homme et l'histoire de la Terre et de ses races. Lorsque ce jour, qui n'est plus lointain, viendra, l'ANTÉCHRIST de la Fausse Science sera mis à nu devant le verdict solennel de la conscience publique. Telle est la crue réalité des faits.

Ces questions de la Sélection Naturelle, du climat, du milieu ambiant, etc., fascinent réellement beaucoup de gens et, pour finir, ceux-ci oublient les TYPES ORIGINELS desquels ont surgi les espèces.

Les scientifiques insensés croient que la Sélection Naturelle pourrait s'effectuer d'une manière absolument mécanique, sans Principes Directeurs Intelligents. Et ceci serait aussi absurde que de penser qu'une machine quelconque, dans le monde, pourrait fonctionner sans un principe intelligent, sans le mental d'un architecte ou sans un ingénieur qui lui aurait donné forme.

Indubitablement, ces Principes Intelligents de la Nature ne pourraient être rejetés que par des sots, par ceux qui prétendent que toute machine organique est capable de surgir du hasard. Ils ne seraient jamais rejetés par des hommes vraiment savants, au sens le plus complet du terme.

À mesure que nous approfondissons tout cela, nous voyons toutes les failles de l'Anthropologie matérialiste. Il est nécessaire de réfléchir profondément à toutes ces choses. Si, au lieu d'adopter cette attitude d'attaque contre tout cléricalisme, ces savants avaient fait auparavant une analyse réfléchie, ils n'auraient jamais osé lancer leurs hypothèses anti-scientifiques.

Nous savons bien qu'Adam et Eve, qui dérangent tant ces messieurs de l'Anthropologie matérialiste, ne sont qu'un symbole. Bien que ces messieurs de l'Anthropologie profane veuillent réfuter la Genèse, il est bon qu'ils comprennent, et que nous comprenions tous que la Genèse n'est rien d'autre qu'un traité d'Alchimie, pour des Alchimistes, et qu'elle ne devrait jamais être acceptée de façon littérale.

C'est ainsi que ces messieurs de l'Anthropologie matérialiste s'efforcent de réfuter quelque chose qu'ils ne connaissent même pas. C'est pourquoi j'ose dire simplement que leurs hypothèses n'ont jamais de bases sérieuses.

Darwin lui-même n'a jamais pensé aller si loin dans ses doctrines. Rappelons-nous que lui-même parle des « caractérisations » : « Après qu'une espèce organique quelconque soit passée par un processus sélectif structurel et physiologique, incontestablement, elle se caractérise par une forme constante et définitive ».

C'est ainsi que le fameux singe anthropoïde a dû passer par des processus sélectifs, après quoi il a adopté ses caractéristiques finales et il n'est plus passé par aucun changement. C'est évident...

La question du NÉOPITHÉCOÏDE, avec ses trois fameux enfants : le cynocéphale avec une queue, le singe sans queue et l'homme arboricole du Paléolithique, n'a, en vérité, jamais été vérifiée exactement de façon précise. Ce ne sont que des théories sans aucun fondement et, assurément, absolument ridicules.

On remarque que ceux qui se donnent tellement de peine pour les MAMMIFÈRES PROSIMIENS (tel le fameux LÉMUR) ne soupçonnent pas le moins du monde ce qu'est l'homme lui-même, ni son origine. Le fameux Lémur, considéré aussi comme l'un de nos ancêtres (tant vanté par quelques scientifiques à cause de son fameux « placenta discoïdal »), n'a rien à voir avec la genèse humaine ; tout cela, au fond, ce ne sont que des fantaisies dépourvues de toute réalité.

Pour étudier l'Évolution mécanique de l'espèce humaine ou de n'importe quelle autre espèce, les illustres scientifiques matérialistes entrent en action à mi-chemin, après que ces espèces se soient cristallisées sous des formes sensibles, car elles étaient passées auparavant par de terribles processus ÉVOLUTIFS et INVOLUTIFS dans l'ESPACE PSYCHOLOGIQUE, dans l'Hypersensible, dans les Dimensions Supérieures de la Nature et du Cosmos.

Bien sûr, lorsque nous parlons ainsi, les anthropologues matérialistes se sentent nerveux et gênés, comme des Chinois quand ils écoutent un concert de musique occidentale. Ils rient et il est probable qu'ils rient sans savoir que « celui qui rit de ce qu'il ne connaît pas est en passe de devenir idiot ».

Ils recherchent des ressemblances, en effet ; ils font croire que la forme de la tête et de la bouche du requin est à l'origine d'autres mammifères, parmi lesquels notre soeur la souris qui, maintenant, est devenue « une grande dame », car elle n'est rien moins que notre ancêtre, l'ancêtre des Haeckel, des Darwin peut-être, des Huxley, des fameux pharaons de la vieille Egypte, ou d'Einstein... Que sais-je ?

Elle est considérée comme un mammifère prosimien ; et, en réalité, elle est vraiment passée au premier plan dans les salles de conférence. Vraiment, jusqu'où est allée l'ignorance de l'être humain ! Je ne nie pas que la souris ait existé dans l'Atlantide ; effectivement, elle avait alors la taille d'un cochon. Don Mario Roso de Luna, l'insigne écrivain espagnol, en parle clairement.

En effet, elle a existé dans l'Atlantide, et je ne nie pas non plus qu'elle ait vécu dans la Lémurie. Mais, qu'elle soit - sinon le plus important -, du moins l'un des ancêtres les plus importants de l'homme, cela s'avère totalement différent.

En vérité, lorsqu'on ne connaît pas l'Anthropologie Gnostique, on tombe dans les absurdités les plus épouvantables. Alors, les partisans de l'Antéchrist s'inclinent devant la souris ou devant le requin (qu'ils considèrent également comme un vieil ancêtre), ou devant le Lémur (petit animal très intéressant), etc.

Mais, lorsqu'on connaît à fond l'Anthropologie Gnostique, on ne tombe plus dans des choses aussi ridicules. En analysant attentivement les principes de l'Anthropologie matérialiste, nous découvrons que ses fantaisies sont dues précisément à la totale méconnaissance du Gnosticisme Universel.

Le fait qu'un trait du visage, etc., qui ressemble à un autre serve de base pour établir une possible descendance s'avère aussi empirique, au fond, que de supposer que l'homme a été fait avec de l'argile (et, entre parenthèses, ils le prennent au sens littéral de la phrase) sans se rendre compte qu'il ne s'agit là que d'un symbole.

Les GERMES ORIGINELS de la grande Nature, des hommes ou des bêtes se développent toujours dans l'Espace Psychologique et dans les Dimensions Supérieures, avant de se cristalliser sous une forme physique. Il n'y a pas de doute qu'ils sont similaires dans leur construction mais, ils ne pourraient jamais servir de base ou de fondement, pour élaborer une théorie ou simplement pour lancer un concept de base. Les germes se différencient à mesure qu'ils se cristallisent lentement : c'est presque normal.

L'ORIGINE DE L'HOMME est quelque chose de très profond. Il s'est développé depuis le Chaos, dans les Dimensions Supérieures de la Nature, jusqu'à se cristalliser sous une forme sensible dans les temps anciens.

Incontestablement, au cours des chapitres futurs, nous progresserons de plus en plus dans toute l'étendue de cette question. Je tiens à vous dire, avec une entière sincérité, que l'origine de l'humanité sera dévoilée dans ces conférences.

Quelles causes primaires et secondaires furent à l'origine de l'espèce humaine ? Les anthropologues matérialistes savent-ils cela, par hasard ? Si tous les scientifiques, partisans de Haeckel, savent très bien que « tout le passé géologique et la Phylogénie matérialiste ne pourront jamais parvenir à être des sciences exactes », c'est ce qu'ils ont affirmé, c'est ce qu'ils ont dit, alors quoi ?

Nous sommes à une époque de grandes inquiétudes, et le mystère de l'origine de l'Homme doit être éclairci. Le domaine des hypothèses est fragile, c'est comme un gros mur sans fondations ; il suffit d'une légère poussée pour le transformer en menus sédiments.

Le plus grave, dans l'Anthropologie matérialiste, c'est de nier les principes intelligents de la mécanique universelle. Il est évident qu'une telle attitude laisse la mécanique sans bases, sans fondations. Il est impossible que la machine fonctionne ou soit construite au hasard. Les Principes Intelligents de la Nature sont actifs et ils se manifestent savamment dans tout processus sélectif.

Il s'avère absurde, également, de nous embouteiller dans le Dogme de la Mécanique Évolutive. S'il existe, dans la Nature, des principes constructifs, il est incontestable qu'il existe aussi des principes destructifs. S'il y a Évolution dans les espèces vivantes, il y a aussi l'Involution.

Il y a Évolution, par exemple, dans le germe qui meurt pour que la tige naisse, dans la plante qui croît, qui produit des feuilles et qui, à la fin, donne des fruits. Il y a Involution dans la plante qui se flétrit, qui meurt et qui, finalement, se transforme en un tas de bois.

Il y a Évolution dans la créature qui est en gestation dans le ventre maternel, chez l'enfant qui joue et chez le jeune homme. Il y a Involution chez le vieillard qui dépérit et finit par mourir. Les mondes évoluent lorsqu'ils surgissent du Chaos à la vie, puis ils involuent lorsque, finalement, ils se transforment en nouvelles lunes.

Donc, si nous considérons l'Anthropologie exclusivement du point de vue de la mécanique évolutive, nous parlons avec partialité et nous tombons dans l'erreur. Mais, si nous étudions l'Anthropologie également à la lumière de l'Involution, alors nous agissons de façon équilibrée, car ÉVOLUTION et INVOLUTION constituent l'axe mécanique de toute la Nature.

Il s'avère totalement absurde de considérer que l'Évolution est l'unique base de tout ce grand mécanisme naturel. Nous devons considérer la Vie et la Mort, les périodes de développement et les périodes de décrépitude ; c'est ainsi seulement que nous progresserons correctement dans la Dialectique Gnostique sous sa forme intégrale.

Nous ne sommes absolument pas disposés à rester embouteillés dans le Dogme matérialiste de l'Évolution. Il nous faut étudier également les Processus Involutifs de l'Anthropologie, ou alors nous serons dans l'erreur.

Quels sont les « types originels » de cette race humaine ? Qui les connaît ? Nous, nous possédons des méthodes, des systèmes scientifiques grâce auxquels nous pouvons voir, entendre, toucher et palper ces types originels.

Nous savons très bien qu'avant que « l'animal intellectuel » ait fait son apparition sur la surface de la Terre, dans l'ATLANTIDE de Platon (qui n'est pas une simple fantaisie, comme le prétendent les fanatiques ignorants de la fameuse Pangée matérialiste), l'homme était véritablement apparu.

Dans la LÉMURIE, l'Homme existait, de même qu'aux époques HYPERBORÉENNE et POLAIRE ; mais ce sont des points que nous développerons seulement au cours des conférences ultérieures, afin que tout cela soit plus clair pour tous ceux qui nous écoutent et qui nous lisent.

L'Atlantide a réellement existé : ce fut un continent situé dans l'océan Atlantique. Des restes de l'Atlantide, nous en avons dans l'archipel des Antilles, etc. Les Canaries aussi sont des vestiges de ce qui fut l'Atlantide, et l'Espagne elle-même n'est autre qu'un morceau de l'antique Atlantide.

Mais ceci, ni les fanatiques de l'Anthropologie matérialiste, ni les géologues (si arriérés dans le fond), ne le connaissent, étant incapables de se projeter dans le temps. Comment pourraient-ils savoir quelque chose sur ce qui s'est passé il y a des millions d'années, dans l'ère du Miocène ? Que savent-ils du Miocène, l'ont-ils vu, l'ont-ils palpé, l'ont-ils touché ?

Si nous parlons du Miocène, c'est parce que nous pouvons le voir et nous savons qu'il est accessible à celui qui est capable de développer les Facultés Transcendantales de l'Être latentes dans le cerveau humain. Mais, l'attitude de négation matérialiste est incohérente. Ils disent qu' « ils ne croient qu'en ce qu'ils voient » et ils croient à toutes leurs hypothèses absurdes ; hypothèses que personne n'a vues, dont personne n'est certain. En vérité, jamais aucun scientifique n'a vu surgir le premier homme ; mais ils parlent avec beaucoup d'autosuffisance, comme s'ils étaient allés dans le Miocène, comme s'ils avaient vu les anthropoïdes en train de surgir de l'antique Lémurie.

Ils s'enorgueillissent de leurs « dieux merveilleux » (comme les fameux lémuriens et aussi les mandrills), comme les « prosimiens sublimes dont nous descendons ».

Ont-ils observé cela, l'ont-ils seulement vu une seule fois ? Jamais ! Sur quoi se basent-ils ? Sur des choses qu'ils n'ont pas vues. Et n'est-ce pas eux qui disent qu' « ils ne croient qu'en ce qu'ils voient » ? Alors pourquoi croient-ils en ce qu'ils n'ont jamais vu ? N'est-ce pas, par hasard, une contradiction ? Ceci ne s'avère-t-il pas incongru, dans le fond ?

Bon, pour ce soir ma conférence s'arrête ici. Si vous avez une question, vous pouvez la poser, mais précisément sans sortir de ce que nous venons d'enseigner. Voyons, demandez.

Disciple. Maître, on dit que le changement d'une espèce en une autre [...] qui est par mutation, par un processus d'hérédité, par mutation...

Maître. Comment ?

Disciple. Autrement dit, le processus [...] hérédité par mutation... Que certains gènes se transforment pour se convertir, pour transformer précisément la structure des espèces, de l'être nouveau qui va apparaître. Alors, croyez-vous qu'en réalité il n'existe pas de mutations parmi les espèces ?

Maître. C'est avec le plus grand plaisir que nous allons répondre à cette question. Ces idiots de scientifiques de l'Anthropologie matérialiste croient que sous l'effet des changements de l'environnement et du climat les organes d'une génération se transforment d'une certaine façon, bien que dans une proportion minime, avec une possible mutation de gènes et ils donnent à ces affirmations anti-scientifiques le qualificatif d'exactitude et le pouvoir de produire de nouvelles espèces.

C'est absurde, parce que nous n'avons jamais vu, au cours des siècles, que les chevaux se soient transformés en autre chose ou que les aigles aient cessé d'être des aigles ou que les poissons de l'immense mer se soient transformés en personnes ; ni même les requins à qui ils attribuent également notre paternité (pauvres requins qui restent tranquillement là-bas, dans la mer, tandis qu'ici, sur cette terre, nous discutons sur eux), ils ne pourraient jamais se changer en autre chose que des requins.

Affirmer le contraire, c'est croire en ce qu'on ne voit pas. N'est-ce pas eux, par hasard, qui disent : « On ne croit que ce qu'on voit » ? Alors, pourquoi se contredisent-ils ?

Qu'il y ait deux types de création ou deux sortes de théories pour affirmer quelle est l'origine de l'homme, l'une de manière instantanée, comme ce « petit bonhomme » de la Genèse biblique sur lequel Jehovah souffle violemment ou que ce soit par le biais de la Mécanique Évolutive, c'est donc une question de préoccupations, pourrions-nous dire, pour ces messieurs de la fausse science, parce qu'au fond, en réalité, la race humaine avait son Prototype Originel et que l'Homme existait avant que les fameux mammifères ne soient apparus à la surface de la terre.

Et ceci, nous allons le démontrer tout au long de nos conférences successives, car je veux que vous sachiez que nous allons nous plonger dans ces études durant plusieurs années, parce qu'en réalité on ne peut pas avoir une préparation sérieuse si on ne connaît pas vraiment les Principes Scientifiques du Gnosticisme Universel. Il est nécessaire d'étudier l'Anthropologie de manière scientifique avant d'étudier les cultures...

D. Vénérable Maître... voici ma question : à partir de maintenant, quelle doit être l'attitude de l'investigateur gnostique pour qu'il n'ait pas une attitude semblable à celle de la Science matérialiste, c'est-à-dire affirmer des choses que nous, non plus, nous n'avons pas vues, Maître ? Quelle attitude doit prendre désormais l'étudiant gnostique, à partir de ces conférences ?

M. À partir de ces conférences, l'étudiant gnostique DOIT DÉVELOPPER, précisément, les FACULTÉS qui lui permettent de faire des investigations en matière de géologie, dans ses aspects les plus profonds, et de même en phylogénie.

Nul doute que la Science de la Méditation, telle que nous l'avons enseignée, permettra à nos étudiants d'être vraiment aptes à l'investigation, c'est évident.

Quant aux affirmations de ces messieurs, il est évident qu'elles seront mises en pièces tout au long de nos différentes conférences...

On n'a jamais vu, au moyen de la sélection naturelle, génétique, qu'un homme se transforme en cheval, qu'un cheval se transforme en homme ou qu'un homme provienne d'un lémurien.

Toutes les suppositions à propos de cette roue de nos ancêtres - y compris le requin qui, lui non plus, n'y a pas échappé - ne dépassent pas l'empirisme. On n'en a pas l'assurance.

Il y a des appareils scientifiques qui vont nous venir en aide grâce à des démonstrations pour ce monde de profanes matérialistes, appareils grâce auxquels on pourra voir sur un écran - comme je l'ai déjà dit - l'histoire de la Terre et de ses races. Il y a déjà eu des essais. Rappelons-nous le père Pellegrino Ernetti, en Italie, qui est, en ce moment, en train de DÉCOMPOSER LES SONS pour les transformer en images. Il y a eu aussi quelques essais aux États-Unis.

Le jour est proche où les REGISTRES AKASHIQUES de la Nature tomberont aux mains de la science, et alors tout le monde pourra voir la réalité sur les écrans.

Comme je l'ai déjà dit, l'Antéchrist de la Science sera mis à nu, dans sa crue réalité, telle qu'elle est, face au verdict solennel de la conscience publique.

Entre-temps, grâce à la méditation, nous devons éveiller ce sens merveilleux de l'INTUITION PRAJNA PARAMITA pour faire des investigations par nous-mêmes. Nous possédons en nous des appareils d'investigation, bien que les matérialistes ne l'acceptent pas. Développons, utilisons ces appareils intelligemment.

Il est évident qu'il est nécessaire de combattre la Science matérialiste scientifiquement, et c'est ce que nous allons faire pour que tous nos frères, y compris les instructeurs et les missionnaires, soient préparés comme il se doit.

D. Maître, vous nous avez parlé du phénomène psycho-chimique et du phénomène biologique, mais il existe aussi le phénomène psychique, le phénomène conscientif et le phénomène ontologique, Maître. Quelle est l'origine de l'Homme dans les échelons psychique, conscientif et ontologique ?

M. Si nous restions complètement bornés, comme on dit et comme le sont les anthropologues matérialistes, il ne nous resterait rien d'autre que la matière grise pour percevoir les phénomènes psycho-chimiques. Mais, si nous creusons toutes ces choses à fond, nous arriverons précisément à découvrir ces trois phénomènes dont tu parles, à savoir le psycho-chimique, le conscientif et l'ontologique, comme différents échelons des niveaux de l'Être.

Le PSYCHO-CHIMIQUE ou le chimique, qui sert donc de fondement à ce qui est psychique pour constituer le psychosomatique est présent, c'est évident, et vous l'avez tous saisi ou compris.

Quant à ce qui est CONSCIENTIF, réellement je vous dis ce qui suit : le conscientif a un double et une base pour l'expression sensible ; cette base est l'assise vitale de la vie organique.

Mais, si nous ne désembouteillons pas la Conscience, il ne sera donc pas possible de parvenir à l'expérience du Réel, de la Vérité. Et nous devons non seulement DÉSEMBOUTEILLER LA CONSCIENCE, mais aussi le MENTAL et la VOLONTÉ : nous devons devenir des individus aptes à l'investigation, parce que, véritablement, c'est à l'intérieur de l'Ego, ou à l'intérieur des agrégats psychiques inhumains que nous portons en nous, que se trouvent emboutis le mental, la volonté et la conscience.

Le Mental est important pour l'étude, pour l'analyse, mais les gens n'ont pas de Mental intégral, unitotal, individuel : les gens ont un mental dispersé, embouteillé parmi les différents éléments psychiques indésirables.

En ce moment, par exemple, on parle beaucoup de DYNAMIQUE MENTALE. Comment peut-on réellement parvenir à ce domaine de la « Dynamique mentale », en user avec brio, si on a le Mental embouteillé parmi les différents éléments inhumains qu'on porte à l'intérieur de nous ?

Il est évident qu'on doit désintégrer ces « éléments » pour avoir un MENTAL INTÉGRAL, UNI-TOTAL, non divisé par le « processus de l'option », non divisé par le « processus électif », un Mental qui se manifeste réellement de manière intégrale.

En nous plaçant d'un point de vue ontologique, nous devons aller bien plus de l'avant, il nous faut dépasser la question de l'Être en lui-même parce que l'Ontologie est très profonde : elle se réfère à l'Être et à ses différentes parties autonomes et autoconscientes. Si on n'éveille pas la Conscience, on ne peut rien savoir sur soi-même, sur son propre Être. Ainsi donc, il est nécessaire d'éveiller totalement la Conscience.

Nous voyons, par exemple, qu'en ce moment on parle beaucoup de PHYLOGENÈSE.

Mais comment pourrait-on connaître la phylogenèse sans étudier L'ONTOGENÈSE à l'intérieur du processus foetal ?

Nous savons bien que dans le ventre, dans le cloître maternel, se répète exactement toute l'histoire par laquelle est passé l'être humain dans ses processus évolutifs et involutifs.

Celui qui veut connaître à fond la Phylogenèse doit étudier l'Ontogenèse. Et personne, en vérité, ne pourra percer les mystères de l'Ontogenèse et parvenir à l'exacte Phylogenèse - pas à la Phylogenèse matérialiste - sans avoir, au préalable, éveillé, de façon certaine, la Conscience dans son intégralité, et, plus encore, sans avoir désembouteillé le Mental, sans avoir atteint un Mental intégral unitotal.

Si bien que les Cours que nous avons donnés sur la Psychologie pratique, avec un fondement transcendantal, doivent devenir « l'assise » de toutes nos occupations quotidiennes pour nous convertir en investigateurs compétents de la Science Gnostique.

D. Maître, j'ai une autre inquiétude par rapport à ce qu'on disait des mutations. Maître, à certaines époques, il y a peut-être des catastrophes et aussi souvent des espèces qui se croisent. Comment expliquer à la psychologie humaine, à ceux qui ignorent totalement le processus de l'Eveil de la Conscience, qu'il y a certaines époques où les espèces peuvent se croiser et générer certaines monstruosités ?

M. Bon, en réalité, c'est inaccessible à la science officielle. Que peut savoir la science officielle sur la manière dont se polarisent, par exemple, ces Trois Facteurs que sont les Trois Forces Primaires de la Nature et du Cosmos ? Il est irréfutable - cela personne ne peut le nier - que les Trois Forces se polarisent parfois d'une façon, parfois d'une autre. PARFOIS, ON PERMET QU'IL Y AIT CERTAINS CROISEMENTS, alors qu'à d'autres époques, ces croisements s'avèrent être plus qu'impossibles du fait, précisément, de cette même polarisation.

Par exemple, le singe... (et ce que je suis en train de dire n'est pas pour la conférence et ne doit pas non plus être enregistré. Ce que nous avons dit par rapport à la conférence va jusqu'au moment où j'ai dit : « Ici s'arrête la conférence »).

Par exemple le singe, (et là, nous parlons entre nous) eh bien, il ne fait aucun doute qu'il a une origine humaine. Il y a eu une époque où une certaine Race Lémure humaine, très humaine, s'est mélangée avec des bêtes de la Nature. Et aussi, à la fin de l'Atlantide, ces mélanges se sont produits. Mais ça s'est passé à l'époque où l'Okidanock Actif, omniprésent, omnipénétrant s'est dédoublé en Trois Facteurs, et ceux-là se sont polarisés sous une certaine forme et de telle façon que cela a permis aux êtres humains de se mélanger avec des espèces animales, et c'est de là que surgirent des « singes ». Il y a eu des singes en Lémurie, pendant le Miocène, comme il y en a eu aussi en Atlantide...

Nous traiterons plus avant de cette question, et avec sérieux, par des études scientifiques ; il est clair que pour l'instant nous en parlons ici entre nous, ça ne figure pas dans la conférence... Voyons.

D. L'Anthropologie se base beaucoup sur la Géologie pour pouvoir situer l'homme d'autrefois, à quelle époque il est apparu [...] On dit : « Cette formation géologique a tant d'années et si le squelette est là, alors ça fait tant d'années que cet homme est apparu », d'après la profondeur à laquelle il se trouve. Ces formations en elles-mêmes correspondent-elles bien aux datations proposées par la science officielle ?

M. Bon, la question que tu es en train de me poser ne fait pas partie de la conférence d'aujourd'hui..., non. Parce que nous devons nous en tenir strictement à ce que nous avons enseigné aujourd'hui ; pas plus. Mais, je vais te répondre avec beaucoup de plaisir.

Il est évident que CES CLASSIFICATIONS SONT ABSURDES à cent pour cent car, en vérité, les ères que tu as citées ont chacune leurs cadres respectifs... Aujourd'hui je me borne à dire seulement que le MIOCÈNE a eu pour théâtre la LÉMURIE.

Ainsi, lorsque nous mentionnerons des ères, durant ces conférences, durant ce cycle d'investigations et d'études, nous resterons totalement à l'écart des conceptions chronologiques matérialistes. Nous allons nous en tenir strictement à l'Anthropologie Gnostique. Voyons...

D. Maître, je crois que l'une des grandes difficultés [...] c'est que l'Anthropologie officielle n'accepte ni la Lémurie, ni l'Atlantide, et on n'en parle même pas [...] L'Anthropologie officielle essaie de comprendre l'origine de l'homme à partir de la Race Aryenne et pas plus, sans penser qu'il y ait eu des Lémures, pas plus que des Atlantes. Alors je crois qu'il y a là aussi une grande confusion.

M. Nous ne l'ignorons pas ; mais qu'importe à la science et que nous importe également à nous ? Je vous l'ai déjà dit : « Celui qui rit de ce qu'il ne connaît pas est en passe de devenir idiot ». Allons-nous rester nous aussi embouteillés dans la fameuse Pangée matérialiste ? Ou allons-nous, par hasard, combiner l'Anthropologie Gnostique avec l'Anthropologie des ignorants matérialistes, ennemis de l'Éternel ? Jamais ! Au contraire, NOUS ALLONS COMBATTRE l'Anthropologie matérialiste AVEC L'ANTHROPOLOGIE GNOSTIQUE, et nous allons démontrer scientifiquement l'absurdité de l'Anthropologie matérialiste.

Pour l'heure, en vérité, je me propose seulement de vous préparer pour vous rendre suffisamment forts pour la bataille. Dans quelques temps, lorsque vous serez prêts, en vérité, nous défierons publiquement l'Anthropologie matérialiste, la livrant au verdict solennel de la conscience publique, et nous la vaincrons scientifiquement sur le champ de bataille, voilà tout.

D. Pardonnez-moi, Maître, d'insister sur la même question. Je l'ai peut-être mal formulée [...] La base de l'homme se trouve sur la Terre, c'est-à-dire que les études d'Anthropologie commencent par la géologie [...] Les ères géologiques qui existent, est-ce que nous allons les voir ? Aurons-nous aussi une base s'appuyant sur la planète ?

M. Comment pourrait-il vous venir à l'idée que nous tous nous étudions l'Anthropologie en excluant la géologie ? Ce serait aussi absurde que de vouloir faire représenter un drame sans une scène, dans l'air, parce que ça nous plaît. Tout le drame de la vie humaine, toute l'histoire de la Terre et de ses races s'est déroulée au cours de différentes périodes géologiques.

C'est pourquoi, à travers ces études, nous allons voir ces périodes géologiques. Mais, nous n'allons pas développer notre didactique conformément au programme de l'Anthropologie matérialiste parce que nous ne sommes pas des copieurs. Nous allons simplement DÉVELOPPER TOUTES CES QUESTIONS anthropologiques et géologiques CONFORMÉMENT À NOTRE PROPRE DIALECTIQUE.

Aujourd'hui, j'ai seulement voulu prendre comme point de départ la Lémurie et l'Atlandide.

Les études que vous allez suivre au cours de nos conférences anthropologiques feront de plus en plus la lumière sur la question géologique en Lémurie et en Atlandide et, en général, sur les différents processus géologiques de la Terre au cours des millions d'années qui se sont écoulées. Nous n'allons, en aucun cas, enseigner l'Anthropologie en excluant la géologie et les différentes ères historiques. Ce serait absurde.

Donc, tenez compte de ceci : nous n'avons pas besoin d'emprunter quoi que ce soit à l'Anthropologie matérialiste. Nous allons uniquement jouer cartes sur table et démontrer au monde que l'Anthropologie matérialiste est fausse à cent pour cent, voilà tout... Voyons, parle mon frère...

D. Vénérable Maître, je voudrais faire allusion à certaines questions qu'on a posées, qui démontrent peut-être, au fond, quelque peur face à la confrontation future qui aurait lieu avec les anthropologues scientifiques. Je pourrais dire, Vénérable, que celui qui ne se connaît pas lui-même ne peut être anthropologue... Alors, ma question était la suivante : on a parlé de la sélection naturelle, de la lutte...

M. Mais quelle est ta question ? D'abord, tu me demandes quelque chose... Ce n'est pas une question !... Je vais d'abord répondre, après il y aura la seconde... Nous devons être exacts !

Cela ne fait aucun doute, mes chers amis, mes frères, qu'en se connaissant soi-même, on connaît l'univers, on connaît la Terre, on connaît tout ce qui est. Mais, les géologues, les anthropologues matérialistes, nous n'allons pas les convaincre avec ce raisonnement : c'est exact pour nous, mais eux ne le comprennent pas et ne l'acceptent pas non plus.

Donc, nous allons les combattre avec notre dialectique scientifique et c'est tout. Maintenant, parle, toi...

D. Bon, on parlait de la sélection naturelle, Maître, et alors nous en sommes venus à observer que certaines espèces ont disparu. Alors notre question est de savoir si les espèces disparaissent réellement ou si elles sont réabsorbées dans leurs archétypes d'origine pour ensuite réapparaître à une autre occasion future, en accord avec les cycles vitaux d'une planète.

M. J'ai déjà parlé de cela dans un précédent « Message de Noël » dont vous avez eu connaissance. J'ai parlé des germes de la vie : j'ai dit alors que « ces germes étaient contenus ici même, dans la Nature, et qu'ils ont leurs temps d'évolution et d'involution ».

Une espèce, par exemple, sort de son état germinal lorsque vient son temps, son heure, et dans l'environnement qui lui appartient, etc., c'est alors qu'on la voit en évolution. Lorsque les conditions environnementales changent, alors cette espèce involue et finit par disparaître, mais, au moment de sa disparition, ses germes restent en suspens dans l'atmosphère, dans la Nature. Si des conditions semblables à celles qui existaient à cette époque étaient créées artificiellement, cette espèce réapparaîtrait pour ensuite disparaître à nouveau lors de la disparition de telles conditions.

Si bien que les espèces, les germes, tout ce qui est, qui a été et qui sera, comporte ses époques de manifestation et ses époques de Pralaya.

D. Je crois qu'avec ces explications, Maître, on assène un coup terrible, il faut bien le dire, à cet aspect de la création par sélection naturelle !

M. Eh bien, oui. Les scientifiques matérialistes ont des idées si absurdes qu'ils supposent, par exemple, qu'il peut y avoir des changements spontanés dans les espèces, des variations accidentelles, et pourtant ils ont eux-mêmes admis le dogme selon lequel nous nous trouvons dans un Univers de force, de matière et de nécessité. N'est-ce pas, par hasard, incongru et absurde ?

Bon. Nous en resterons là, parce qu'on est en train de s'étendre trop longuement sur la question...

DEUXIÈME CHAIRE

Cette question de l'origine de l'homme est réellement très discutable, très épineuse. Dans son oeuvre, M. Darwin a établi certains principes dont devraient se rappeler les anthropologues matérialistes. M. Darwin dit : « Une espèce qui évolue positivement ne pourrait en aucune façon descendre d'une autre qui évolue négativement ». M. Darwin affirme également : « Deux espèces similaires, mais différentes, peuvent se rapporter à un ancêtre commun, mais jamais l'une ne provient de l'autre ».

Ainsi, à mesure que nous avançons dans ces études sur l'Anthropologie Scientifique, il est évident que nous rencontrons certaines contradictions dans le Matérialisme. Comment est-il possible que les principes darwinistes soient ignorés ? Comment est-il possible qu'aujourd'hui encore, il y en ait qui pensent que l'homme descend du singe ?

Indiscutablement, les faits parlent d'eux-mêmes et, jusqu'à ce jour, on n'a jamais trouvé le fameux CHAÎNON MANQUANT. Où est-il ?

On a beaucoup parlé contre l'existence du père de Manu, le DHYAN-CHOHAN, mais en réalité, il y a des millions de personnes dans le monde oriental et même occidental qui acceptent le Dhyan-Chohan.

De plus, cette croyance est plus logique que celle de l'homme-singe que Haeckel a voulu faire exister, mais qui n'a été véritablement rien de plus qu'une simple fantaisie de son auteur.

Le temps passe et nulle part sur la Terre on n'a découvert le fameux « homme singe ». Où y aurait-il un singe qui raisonne, qui pense, qui ait un langage accessible à tout le monde ? Lequel est-ce ?

Incontestablement, ce genre de fantaisies littéraires ne sert, au fond, absolument à rien. Que l'on observe, par exemple, la dimension des cerveaux : la masse céphalique d'un gorille n'atteint même pas le tiers du cerveau de n'importe quel sauvage d'Australie (qui est, entre parenthèses et nous le savons bien, la créature la plus primitive de notre globe terrestre).

Il manquerait un chaînon qui relierait le gorille le plus avancé au sauvage le plus arriéré d'Australie. Où se trouve ce maillon ? Qu'en a-t-on fait ? Existe-t-il, en fait ?

Il est indubitable que sur le CONTINENT DE LA LÉMURIE, durant l'ÈRE MÉSOZOÏQUE, ont surgi les PREMIERS SINGES. Mais, quelle est leur origine ? La Gnose affirme, de manière emphatique, que certains groupes Lémuriens humains se sont mêlés avec des bêtes sous-humaines pour engendrer les espèces des singes.

Il est évident que Haeckel ne s'est absolument jamais opposé à l'idée que les singes soient nés dans la Lémurie ; il a toujours accepté la réalité de ce continent.

Mais réfléchissons un peu... Où était située la Lémurie ? Dans l'océan Pacifique, c'est évident. Elle couvrait une vaste zone de cette mer. Au terme de dix mille années de tremblements de terre, elle fut peu à peu submergée par les vagues furieuses de l'océan. Mais, il est resté des vestiges de la Lémurie, en Océanie, en Australie, dans l'Ile de Pâques, etc. La Lémurie a été une réalité, elle a occupé un lieu, il y a de cela très longtemps.

Ceci pourra déranger aujourd'hui les anthropologues matérialistes, partisans de la Pangée. Ces messieurs sont tellement embouteillés dans leur dogmatisme au sujet de la Pangée qu'ils n'acceptent absolument pas la possibilité de l'existence de la Lémurie.

Que les singes soient nés durant l'Ère Mésozoïque, à l'époque même du MIOCÈNE, troisième partie de L'ÉOCÈNE, n'a absolument rien d'étrange. Mais, nos affirmations ne s'arrêtent pas là. D'autres espèces de singes ont eu également leur origine dans l'ATLANTIDE de Platon qui n'est toujours qu'un simple mythe pour les matérialistes fanatiques de la Pangée. Cependant, même s'ils le nient, l'Atlantide a existé. Elle a bien été découverte, même s'ils s'y opposent.

Quiconque a étudié le sol marin sait très bien qu'entre l'Amérique et l'Europe il existe encore aujourd'hui une grande plate-forme. Il y a peu de temps, précisément, quelques scientifiques qui ont découvert l'Atlantide se sont proposés de l'explorer depuis l'Espagne ; cependant, c'était l'époque du régime de Franco et ce ne fut pas possible. L'Atlantide n'est donc pas la légende fantastique que l'on croit. Elle a été réelle.

Autrefois, la carte du monde était complètement différente. Tout change. Même la propre Pangée des anthropologues matérialistes a dû subir de terribles changements, car nous savons bien que les CONTINENTS FLOTTENT. Monsieur Mario Roso de Luna l'a clairement expliqué et ceci ne doit surprendre personne.

Les matérialistes fanatiques de la Pangée sont d'accord sur ce point, ils ne le nient pas ; mais ils sont encore très loin de connaître les causes, les raisons de la dérive des continents. J'estime que s'ils étudiaient Mario Roso de Luna (ce que je considère presque comme impossible), leurs informations seraient plus complètes.

Si nous considérions notre Terre comme un oeuf, le jaune serait les continents soutenus par le blanc, et entre le jaune et le blanc, il y aurait des substances, des liquides, des éléments que la science matérialiste ignore actuellement.

Il y en a qui croient que certains types de singes supérieurs, comme le gorille, l'orang-outan, le chimpanzé, viennent de la Lémurie. Il y en a aussi qui affirment catégoriquement que les groupes inférieurs, comme le catarhinien, le platyrhinien, etc., viennent de l'Atlantide. Nous ne ferons pas d'objections à ce sujet, mais nous devons y réfléchir profondément.

Pour le moment, ils formulent des commentaires très sympathiques : la Science matérialiste invente tous les jours de nouvelles hypothèses. Ils ont établi une chaîne très curieuse et ridicule au plus haut point concernant nos éventuels ancêtres.

Comme roi de cette chaîne apparaît le REQUIN, dont descendraient les CAÏMANS, d'après ce que disent les anthropologues matérialistes. Théorie ridicule, n'est-ce pas, qui n'a pu être conçue, en réalité, que par « un mental de caïman » !

Et ils poursuivent ensuite avec le fameux OPOSSUM, créature semblable au crocodile, mais un peu plus évoluée, soulignent-ils. De là, ils passent (en suivant le cours de la grande chaîne des merveilles) par un certain petit animal, auquel on a donné, ces temps-ci, beaucoup d'importance. Je me réfère, avec emphase, au « LÉMURIEN » ou « Lémur », comme ils l'appellent. Ils lui attribuent un placenta discoïdal, opinion rejetée par les zoologues eux-mêmes. Nous trouvons d'énormes contradictions dans ces subterfuges de la Science de l'Anthropologie matérialiste.

Elle poursuit en disant que de ce petit animal (qui a pu exister il y a quelque cent cinquante millions d'années), descend à son tour le singe et enfin le gorille. Dans cette chaîne, le gorille serait notre ancêtre immédiat, l'ancêtre de l'homme !...

Comme je le disais dans ma précédente conférence, certains anthropologues ne manquent pas de mentionner à ce propos la pauvre SOURIS, et ils veulent même l'inclure aussi dans cette chaîne. Comment ? De quelle manière ? Les composantes de la chaîne ne seraient donc plus au nombre de sept mais de huit. Libre à eux et à leurs théories !

Ils affirment, avec une assurance extraordinaire, que « l'homme était minuscule, microscopique, c'est-à-dire si petit que nous serions, aujourd'hui, stupéfaits de le voir ».

Sur quoi se basent-ils ? Sur le fait que la souris est petite, très petite ; que comme nous sommes, d'après eux, fils de la souris (je ne sais pas à quel endroit ils incluent la souris, peut-être avant le Lémur, ou après lui), nous nous sommes développés, jusqu'à parvenir à la hauteur de grande civilisation et de perfection extraordinaire que nous avons aujourd'hui.

Que Dieu et Sainte Marie me gardent ! A notre époque, la souris occupe la première place dans les conférences publiques. Et au train où vont les choses, d'ici peu, le gouvernement devra interdire de tuer les souris puisque, selon eux, elles ne sont rien moins que nos ancêtres.

Mais, où sont les chaînons ? Comment est-il possible que, du requin, soit apparu le caïman, comme ça, du jour au lendemain, ou au terme d'un certain nombre de siècles ?

Des millions d'années ont passé et les requins continuent tranquillement d'exister. Et on n'a jamais vu, soit dans l'Atlantique, soit dans le Pacifique, qu'à partir d'une espèce de requins naissaient de nouveaux crocodiles.

D'abord, parce que les crocodiles ou les caïmans, du moins ceux que j'ai connus (et ils ne sont certainement pas encore assez civilisés pour venir ici, dans les rues, inventer des théories), en réalité, on ne les trouve pas dans la mer, mais dans les fleuves ou dans les lacs.

Connaîtriez-vous par hasard une seule espèce de caïmans ou de crocodiles qui ait surgi des vagues tumultueuses de l'océan ? Tout le monde sait bien que les caïmans sont des animaux d'eau douce. Nous les avons vus dans les grands fleuves et cela, j'en suis sûr ! J'ai parcouru également les océans et je n'ai jamais vu ou entendu dire qu'un pêcheur ait attrapé un caïman en plein océan. Ils ont péché des requins, mais des caïmans, quand donc ? Nous parlons de faits concrets, clairs et définitifs.

Et où seraient le ou les chaînons qui relieraient le caïman à l'opossum ? Et où seraient les chaînons qui relieraient l'opossum à ce petit animal, le Lémur, dépourvu de placenta, signalé par Haeckel comme une créature ayant un placenta discoïdal ?

Pour continuer, où seraient les chaînons qui relieraient cette créature au singe ? Et où seraient enfin les chaînons du singe au gorille ? Et où seraient les chaînons du gorille à l'homme ? Quels sont-ils ? Nous sommes donc en train de voir des faits concrets : il manque les chaînons. Parler pour parler est trop absurde.

On a trop parlé de la MONÈRE, atome de l'abîme aqueux, première goutte de sel dans un océan silurien, dont le fond est couvert de boue et où la première couche de roches n'avait pas encore été déposée. Mais, quelle est l'origine de la Monère ? Pourrait-on concevoir, par hasard, qu'une chose aussi extraordinaire que le premier point atomique du PROTOPLASME, si bien organisé et à la construction si complexe, ait résulté du hasard, de l'accidentel ?

J'ai compris que si l'on nie les PRINCIPES INTELLIGENTS de la Nature, le Protoplasme perd tout sens d'organisation.

Le temps passe et l'Anthropologie matérialiste sera peu à peu détruite. Jusqu'à présent, les anthropologues matérialistes n'ont pas pu dire à quelle date, ni comment a surgi le premier homme. Ils formulent des hypothèses, rien de plus, et ces hypothèses s'avèrent assez ridicules, elles n'ont aucun fondement sérieux.

Dans l'Anthropologie matérialiste, on a souvent recours à l'Australie. C'est une position très commode pour l'Anthropologie purement matérialiste que de dire que les tribus existant en Australie descendent du singe. Scientifiquement, cela ne tient pas debout si on mesure les cerveaux et qu'on fait des comparaisons.

Je le répète, le cerveau d'un gorille très avancé n'atteint même pas la moitié du volume de celui d'un sauvage d'Australie. Il manquerait donc un maillon entre le gorille le plus avancé et un sauvage d'Australie. Où est ce maillon ? Qu'on nous le présente, qu'on nous le montre ; nous attendons tous ici de le voir. Affirmer pour le plaisir d'affirmer, sans base sérieuse, est une chose terriblement ridicule.

Je disais, dans ma première conférence, que ces messieurs du Matérialisme Anthropologique affirment de façon très grandiloquente qu'ils ne croient que ce qu'ils voient, mais les faits nous démontrent leur fausseté : ils croient fermement à des hypothèses absurdes qu'ils n'ont jamais vérifiées.

Le fait de dire : « À l'origine, nous provenons du requin » et d'établir ensuite une chaîne de caprices, simplement à partir de ressemblances physionomiques, démontre, au fond, une superficialité poussée à l'extrême.

Lorsqu'ils écrivent cela, ils abusent trop de l'intelligence des lecteurs. Lorsqu'ils parlent de cela, ils s'avèrent, en fait, terriblement comiques, voire même absurdes.

Que dans la Lémurie (continent que les horribles fanatiques de la Pangée mettent aujourd'hui en doute) des êtres humains se soient mêlés à des bêtes, nous ne le mettons pas en doute. De là sont sortis, non seulement des singes, mais de multiples formes bestiales sur lesquelles aujourd'hui encore existe de la documentation dans le monde, tant à l'Est qu'à l'Ouest.

Nous citerons, comme exemple, certains singes lémuriens étranges, qui pourraient être la risée des matérialistes superficiels de cette époque (mais il faut vraiment affirmer la réalité avec courage). Je me réfère à une espèce qui a existé, et qui tantôt marchait sur les mains et les pieds (comme n'importe quel singe) et tantôt se dressait sur les deux pieds ; leur visage était à la fois bleu et rouge (produit du croisement de certains êtres humains avec des bêtes sous-humaines du Miocène, spécialement de l'Époque Mésozoïque). Et ils parlaient, à ce que disent les vieilles légendes...

Nous en trouvons les fondements dans les papyrus et dans beaucoup de monuments anciens. Donc les formes simiesques qui ont surgi sur le vieux Continent Mu furent multiples.

Mais, comment l'homme est-il apparu ? De quelle façon ? Jusqu'à présent, cela a été un vrai casse-tête pour les matérialistes, partisans de Darwin et de Haeckel et même pour les anthropologues matérialistes contemporains.

Où pourrions-nous découvrir l'origine de l'homme ? Incontestablement, dans l'homme lui-même, sinon en quel autre endroit ?

Limitons-nous maintenant à l'AUSTRALIE. Qu'en disent les anthropologues matérialistes ? Que « les tribus australiennes actuelles ont pour ancêtres les singes ».

Bien sûr, ils ne peuvent pas le prouver, néanmoins ils l'affirment, ils le croient ; ils ne l'ont pas vu mais ils le croient, bien qu'ils disent qu' « ils ne croient jamais à une chose qu'ils n'ont pas vue ». Vous voyez comme ces anthropologues du Matérialisme sont paradoxaux.

En réalité, les tribus australiennes sont, je le répète, les plus primitives qui existent actuellement dans le monde. Quelle serait l'origine de ces tribus ? Il faudrait savoir quelle est l'origine de l'Australie.

En vérité, l'Australie est un morceau de la Lémurie située dans le Pacifique, une terre vieille, très vieille. Là, on pourrait obtenir beaucoup de vie si l'on semait suffisamment. Tout ceci, artificiellement, car elle se trouve déjà en état de décrépitude.

Où sont les ancêtres de ces tribus ? Nous parlons de leurs corps physiques. De toute évidence, nous trouverons leurs ossements au fond même du Pacifique ; des ossements de bêtes parce qu'en vérité les aborigènes australiens sont issus du mélange de certains hommes avec certaines bêtes ; ils sont passés par beaucoup de transformations et ils existent actuellement.

Il faudrait observer ces tribus pour se rendre compte, à l'évidence, qu'il s'agit du croisement d'habitants de l'antique Lémurie avec certaines bêtes de la Nature.

Par exemple, en Australie, il y a des endroits où les poils sur le corps des personnes sont si abondants que l'on dirait plutôt une fourrure de bête. Ceci donne naturellement un fondement apparent qui fait dire à ces messieurs matérialistes : « Voilà... ce sont les fils des anthropoïdes... Notre théorie est démontrée ! ».

Les anthropologues matérialistes sont terriblement superficiels, ils n'ont vraiment pas de maturité dans le jugement, ils ont un mental en état de décrépitude, dégénéré, et c'est vraiment déplorable.

Si nous voulons vraiment découvrir l'origine de l'homme, nous devons connaître à fond l'ONTOGENÈSE. Il ne serait pas possible de connaître la PHYLOGENÈSE si nous excluions l'Ontogenèse. Que l'on observe les processus de récapitulation de l'être humain à l'intérieur du ventre maternel. La Nature fait toujours des récapitulations.

Observez une semence, le germe d'un arbre. Il y a là en puissance un arbre complet, il ne lui manque que de se développer et, pour se développer, il a besoin de terre, il a besoin d'eau, d'air et de soleil.

La Nature récapitule tous les processus de l'arbre qui a servi pour ainsi dire de père au germe qui doit se développer. Ou, en d'autres termes, nous dirions : la Nature récapitule, dans ce germe qui doit se développer, les processus par lesquels est passée toute la famille de cet arbre, toute cette espèce d'arbres ; et il va se développer lentement, il va croître de la même façon que les autres arbres ou que l'arbre dont ce germe s'est détaché.

Il y a toujours un processus de récapitulation, feuille après feuille, jusqu'à ce que, finalement, l'arbre donne aussi fruit et semence pour que les autres arbres qui naîtront effectuent toujours les mêmes récapitulations.

Observons comment la Nature récapitule toutes ses merveilles dans le Cosmos : chaque année le Printemps, l'Été, l'Automne et l'Hiver reviennent ; c'est une récapitulation parfaite.

De même, je le répète, dans le ventre maternel, il y a aussi une récapitulation correcte de toute l'espèce humaine. Dans le ventre maternel se trouvent toutes les phases par lesquelles l'être humain est passé depuis ses origines les plus anciennes.

En premier lieu, personne ne pourrait nier que, dans le ventre, le foetus passe par les QUATRE RÈGNES DE LA NATURE : en premier, il est pierre, deuxièmement plante, troisièmement animal et quatrièmement homme.

En tant que pierre, germe ou corpuscule, il est inorganique : il est l'ovule qui se détache de l'ovaire et qui va s'unir à la matière organique. La circulation conduit cet ovule jusqu'au fond même de la matière organique pour son développement.

Dans le deuxième aspect, nous voyons l'état végétal, une espèce de carotte, arrondie à la base et pointue dans la partie supérieure. Lorsqu'on l'étudie cliniquement, cela ressemble plutôt à un oignon avec plusieurs couches, entre lesquelles il y a un liquide merveilleux. Du nombril de ce qui apparaît comme un oignon, pend la possibilité d'un foetus, comme le fruit d'une plante. Voilà l'état végétal.

Plus tard, apparaît la forme animale. En effet, le foetus prend la forme d'un têtard et ceci est entièrement démontré. Et, pour finir, il prend une forme humaine. Les quatre phases sont l'une Minérale, l'autre Végétale, l'autre Animale et l'autre Humaine. Mais a-t-on vu jusqu'à maintenant un singe par ici ? Quel médecin l'a constaté, quel scientifique a vu un jour la phase de l'anthropoïde ? Quel est le docteur qui a vu, un jour, au cours du processus de RÉCAPITULATION FOETALE, le foetus prendre la forme d'un singe catarhinien ou platyrhinien, d'un orang-outan ou d'un gorille ?

Donc, ce que la Science matérialiste affirme est absurde. L'origine de l'homme doit être cherchée dans le ventre même de la femme. C'est dans ces processus de récapitulation que se trouvent l'origine de l'homme et les phases par lesquelles il est passé...

Il n'est pas, non plus, apparu de requin dans le ventre d'une mère. Où est-il ? Quel est-il ? Où se trouve ce Lémurien (petit animal qu'on a mentionné auparavant et pour lequel Haeckel en personne s'est même passionné) ? Dans quelle phase de la grossesse apparaît-il ?

Pourquoi ces messieurs veulent-ils échapper à ce qui est correct ? Pourquoi ne cherchent-ils pas l'origine de l'être humain à l'intérieur de l'être humain lui-même ? Pourquoi vont-ils la chercher au-dehors ? Toutes les Lois de la Nature existent à l'intérieur de nous-mêmes, et si nous ne les trouvons pas à l'intérieur de nous, nous ne les trouverons jamais à l'extérieur.

Mais, nous sommes arrivés à un point très délicat et assez difficile. Que nous ayons été pierre, que nous ayons été plante, que nous ayons été animal ou homme, voilà qui est bien, qui est accepté. Mais quand ? Comment ? Quelles causes primaires ou secondaires ont gouverné tous ces processus ? Mystères !...

Pourriez-vous, par hasard, résoudre ces énigmes ? Si les matérialistes n'étaient pas fanatiquement attachés au dogme de la Géométrie Tridimensionnelle d'Euclide, tout serait différent.

Malheureusement, ils s'obstinent à vouloir que tous acceptent ce dogme de force. Ils veulent nous maintenir embouteillés dans ce dogme. C'est aussi absurde que de vouloir mettre la Vie Universelle en bouteille ou de vouloir enfermer un océan dans un verre en cristal.

Ils s'opposent violemment à cette question des Dimensions Supérieures de la Nature et du Cosmos. À quoi cela est-il dû ? Simplement au fait que leur mental est décrépi, dégénéré et qu'ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, c'est évident.

Qu'il existe une Quatrième Coordonnée, une Quatrième Verticale ? C'est indéniable, mais cela dérange les matérialistes. Pourtant, Einstein - qui a coopéré à ce qui touche à la bombe atomique - a accepté la Quatrième Dimension.

En mathématique, personne ne peut nier la Quatrième Verticale. Mais, les gens matérialistes de notre époque n'envisagent même pas l'éventualité qu'il puisse exister une autre Dimension ou d'autres Dimensions supérieures dans la Nature.

Ils veulent à tout prix que nous restions enfermés ou que nous nous auto-enfermions tous dans le Monde Tridimensionnel d'Euclide. Et, à cause de cette fausse position absurde dans laquelle ils se trouvent, ils bloquent complètement les progrès de la physique.

De nos jours, il devrait déjà exister des Vaisseaux Cosmiques capables de voyager à travers l'infini. Mais, ce souhait sera irréalisable tant que la physique continuera à être embouteillée dans le Dogme des Trois Dimensions d'Euclide.

Si ces messieurs - qui, jusqu'à présent, ont été incapables de répondre à la question : d'où a surgi l'homme, à quelle date, et comment ? - acceptaient vraiment la possibilité d'une Quatrième, d'une Cinquième, d'une Sixième et d'une Septième Dimension, tout serait différent.

Mais, nous sommes sûrs qu'ils ne l'acceptent pas, ni ne l'accepteront jamais, Pourquoi ? Parce que leur mental se trouve dans un processus de franche dégénérescence, à cause de l'abus sexuel ; et, dans ces conditions, il n'est pas possible qu'ils acceptent cette thèse que nous leur présentons. Ils devraient commencer par régénérer leur cerveau avant de pouvoir accepter nos postulats gnostiques.

Pierre, plante, animal et homme, voilà la base même d'une Anthropologie sérieuse. Pensons à la forme antérieure à l'état humain, à nos ancêtres légitimes. Incontestablement, nous trouverions la vie animale dans la nature, mais située dans une Quatrième Dimension (ce qui est choquant pour le Matérialisme).

Toutefois, ce sont ces mêmes matérialistes qui se moquaient de Pasteur et de ses théories, qui le raillaient lorsqu'il désinfectait les instruments chirurgicaux. Ils ne croyaient pas aux micro-organismes, parce qu'ils ne les voyaient pas ; mais aujourd'hui, ils les acceptent.

La vie animale peut-elle exister dans une Quatrième Coordonnée ? Oui, évidemment ! Y a-t-il un système, une méthode de vérification ? Bien sûr que oui, mais il s'agit de systèmes très différents de ceux de la Science matérialiste qui est retardataire.

Qui possède ces méthodes ? Nous les avons, et c'est avec un grand plaisir que nous les enseignons à ceux qui veulent vraiment investiguer dans le domaine de la Science Pure.

Y a-t-il donc eu une vie animale dans la Quatrième Coordonnée ? C'est évident qu'il y en a eu une. Et y a-t-il eu une vie végétale dans la Cinquième Coordonnée ? Oui, il y en a eu une. Et y a-t-il eu une vie minérale dans la Sixième Coordonnée ? Oui, il y en a eu une, mais je précise que la vie minérale de la Sixième Coordonnée, ou la vie végétale de la Cinquième ou la vie animale de la Quatrième ne ressemblaient en rien à la vie minérale, végétale et animale de notre monde purement physique.

Que, plus tard, cette vie minérale, végétale et animale se soit condensée, ici, sur ce globe de matière tridimensionnel, nous ne le nions pas, mais ce fut au cours de millions d'années.

Comment pourrions-nous définir, d'une certaine façon, les processus évolutifs depuis le minéral jusqu'à l'homme ? Ce ne serait pas possible si nous excluions de la Nature la question posée par Leibniz. Je me réfère aux MONADES (Principes Intelligents de la Nature, les Monades ou Jivas).

Il est indéniable qu'entre la Monère Atomique de Haeckel et le Saristripa de Manu, le Jiva des hindous ou la Monade de Leibniz (ou comme on veut l'appeler), il y a tout un abîme. Parce que la Monère Atomique de Haeckel est très loin de ce qu'est la véritable Monade ou Principe de Vie.

Ainsi, il est certain et entièrement vrai que les Étincelles Virginales ou simplement les Monades de Leibniz ont évolué dans le Règne Minéral, à l'époque des grandes activités de la Sixième Dimension. Elles ont également évolué dans le Règne Végétal, dans la Cinquième Dimension, et ont progressé jusqu'à l'État Animal, dans la Quatrième Dimension. C'est indiscutable.

Le jour est proche où ces Dimensions de la Nature pourront être vues, à travers des appareils optiques de haute précision. Mais, en attendant que ce jour arrive, nous pouvons être sûrs que nous, les anthropologues gnostiques, nous devrons supporter les mêmes moqueries que Pasteur a endurées lorsqu'il parlait des microbes. Mais un jour, grâce à l'optique, ces Dimensions seront perceptibles et alors les railleries cesseront.

Pour le moment, comme je vous l'ai dit, on effectue des expériences pour transformer LES ONDES SONORES EN IMAGES et, lorsqu'on aura réussi, on pourra voir tous les processus évolutifs et involutifs de la Nature. Et alors, l'Antéchrist de la Fausse Science sera mis à nu devant le verdict solennel de la conscience publique.

Quant à l'organisme humain, ne voyez-vous pas qu'au début il est invisible ? À l'oeil nu, on ne voit pas le spermatozoïde, ni l'ovule lorsqu'ils amorcent le processus de la conception, lorsque la cellule germinale commence à se former. Qui pourrait supposer qu'une créature puisse sortir d'un spermatozoïde et d'une cellule fertilisante ? Et cela se voit-il à l'oeil nu, par hasard ? On sait que cela existe grâce au microscope, évidemment. Nous allons donc préciser par des faits...

Les Monades qui sont passées par le Règne Minéral dans la Sixième Dimension sont aussi passées par le Règne Végétal dans la Cinquième et par le Règne Animal dans la Quatrième. Et c'est précisément à la fin de la Quatrième Dimension qu'est apparue une créature ressemblant à l'anthropoïde, mais qui n'en était pas un, qui n'était pas un gorille, ni un chimpanzé, ni quoi que ce soit de ce genre.

Tandis qu'approchait l'époque d'activité pour le Monde Tridimensionnel d'Euclide, cette forme a subi quelques changements, quelques métamorphoses, analogues à celles qu'a subies la planète Terre, et pour finir, elle s'est cristallisée sous une forme humaine. Il faut tenir compte du fait que la morphologie des créatures humaines et de la Nature change au fur et à mesure que passent les siècles.

Il est irréfutable que la morphologie humaine a surgi en accord avec l'ÂGE PROTOPLASMIQUE de notre Terre, pour venir réellement à l'existence. En passant par les périodes HYPERBORÉENNE, LÉMURIENNE et ATLANTE, jusqu'à nos jours, la morphologie s'est un peu modifiée.

Les créatures qui nous ont précédés - l'ancienne race humaine (comme le disent, comme l'attestent les traditions de l'ancien Mexique et de divers pays de la Terre), étaient des GÉANTS et ils ont progressivement diminué en taille pour devenir tels qu'ils sont actuellement.

Si nous voulions expliquer les Quatre Étapes (Minérale, Végétale, Animale et Humaine) dans le cadre exclusif de la Zone Tridimensionnelle d'Euclide, sur cette Terre, je suis sûr, absolument sûr, que tout cela susciterait réellement de nouvelles énigmes totalement insolubles. Au fur et à mesure que nous approfondissons cette question, et après l'échec retentissant subi par l'Anthropologie matérialiste, qui n'a pas pu véritablement donner de date, ni dire comment et quand est apparu l'être humain, il ne reste plus aujourd'hui aux scientifiques d'autre remède que d'accepter la crue réalité des Dimensions Supérieures de la Nature et du Cosmos.

Qu'ils nient ? Ils ont le droit de le faire. Qu'ils en rient ? J'ai déjà dit que « Celui qui rit de ce qu'il ne connaît pas est en passe de devenir idiot ». Est-ce parce qu'ils ne le voient pas ? Pasteur ne voyait pas non plus les microbes et, cependant, de nos jours, l'optique peut les voir.

Au fur et à mesure que le temps passera, la Science matérialiste sera désarçonnée par les nouvelles découvertes et elle s'enfoncera de plus en plus dans le puits de sa propre ignorance.

Cette histoire du Néopithèque avec ses trois fils bâtards : le Cynocéphale avec une queue, le singe sans queue et l'homme arboricole, s'avère donc juste bonne pour un Molière et ses caricatures. En vérité, nous n'avons rien, dans le sang, du Pithécoïde et, jusqu'à présent, les faits parlent en notre faveur.

Mes chers frères, pour ce soir ma conférence est terminée. Bien sûr, je vous laisse toute liberté de poser les questions que vous voulez pourvu qu'elles se trouvent dans le cadre de la conférence que vous venez d'écouter.

Disciple. Maître, quelle relation y a-t-il, dans la Science Officielle, entre l'Abominable Homme des Neiges, le Yeti, et l'Évolution ?

Maître. Bon, là nous sortons complètement du sujet, par conséquent je ne répondrai pas à cette question. Les questions doivent porter sur le sujet que nous sommes en train de traiter et non pas être hors sujet.

D. Si la Science matérialiste ne peut pas fixer de date sur l'origine de l'homme, nous, par contre, pourrions-nous la fixer approximativement ?

M. Bien sûr que oui, nous pouvons la fixer ! À l'évidence, l'origine de l'homme se situe au DÉBUT DE L'ÉPOQUE PROTOPLASMIQUE de notre Terre, il y a quelque 350 millions d'années. C'est évident.

D. Comment peut-on le vérifier ?

M. [...] Évidemment, la seule manière, ou la seule chose qui pourra nous donner raison et le démontrer, ce sera LORSQUE APPARAÎTRONT CES APPAREILS avec lesquels on fait actuellement des expériences. Des expériences se font en Italie et d'autres se font aux États-Unis, et on a déjà obtenu de très bons résultats.

On est parvenu, par exemple, à décomposer les ondes sonores correspondant à Jésus de Nazareth et à les transformer en images ; et l'image présentée a été très correcte ; on continue avec ces expériences... (Bien sûr, ce que je dis ici ne fait pas partie de la conférence, mais c'est à part). Mais, EN ATTENDANT que ce jour arrive, nous n'avons pas d'autre solution que de FAIRE APPEL À L'INTUITION DU PRAJNA-PARAMITA qui, à coup sûr, nous permet d'investiguer ; ce sens, le Prajna-Paramita, à son degré le plus élevé, nous permet d'investiguer dans les Registres Akashiques de la Nature.

Ainsi donc, pour nous aider et pour le démontrer aux gens, nous devons patienter un peu et attendre simplement qu'aux États-Unis et en Italie ils perfectionnent les appareils, car à l'heure actuelle, ils sont en train de les perfectionner. On est maintenant sur la voie de la décomposition des ondes sonores du passé en figures, en images. Ceci n'aurait pas été possible avant.

Si quelqu'un veut vérifier ce que nous sommes en train de dire, il doit s'engager dans nos études et se consacrer au développement du sens appelé « Intuition Prajna-Paramita ». S'il le développe, s'il suit nos indications, il pourra le constater par lui-même. C'est clair. Y a-t-il une autre question ?

D. Maître, à quoi se réfère exactement la Pangée ?

M. La PANGÉE se réfère donc aux CONTINENTS FLOTTANTS : autrefois, L'Europe et l'Amérique étaient unies et elles se sont séparées peu à peu, au cours du temps ; l'Asie et l'Amérique aussi étaient très proches et après elles se sont éloignées...

Monsieur Mario Roso de Luna a parlé longuement au sujet des continents flottants. Nous savons bien que Monsieur Mario Roso de Luna a été totalement un gnostique et un véritable ésotériste. Voyons, ma soeur...

D. Maître, quelles conditions se sont présentées ou ont été nécessaires pour un changement d'une dimension à une autre, d'une morphologie à une autre ?

M. Il est clair qu'au fur et à mesure que la morphologie de la planète Terre change, la morphologie des créatures change aussi. L'ancêtre humain légitime n'est pas du tout semblable à l'anthropoïde, et il n'est pas un anthropoïde, ni rien qui lui ressemble. Il s'agit d'une ressemblance, rien de plus. Dans l'antiquité, avant que les activités du monde proprement physico-chimique surgissent, c'est-à-dire à l'époque de la Quatrième Dimension, quand la vie animale se développait dans cette Quatrième Coordonnée, il est donc passé par une certaine métamorphose de la même façon que la Terre. Et de là a surgi l'Homme Protoplasmique de l'époque polaire. Cet Homme Protoplasmique, à son tour, a aussi changé de morphologie lorsque la Terre est passée par des métamorphoses, lorsque la Terre a changé de morphologie...

Pour confirmer cela, à l'heure actuelle, il y a les tribus d'Australie ; leur morphologie est en étroite relation avec cette île qui ressemble plutôt à un continent. Ils se trouvent d'ailleurs dans un état, certes, assez lamentable. Y a-t-il autre chose ?

D. Maître, selon la Science matérialiste, les restes les plus lointains datent d'environ 35 mille années : les résidus d'anthropoïdes qu'il y a eu après l'homme. Pour nous, la distance la plus longue est de 350 millions d'années. Or, ces 350 millions d'années correspondent-elles à un homme ou à l'étape d'évolution de l'homme pendant ces différents millions d'années ?

M. Bon, nous avons parlé de l'époque où est apparu l'homme ; nous avons parlé de la Terre Protoplasmique ; nous avons parlé de l'époque où la première tentative d'homme est passée par une transformation de sa morphologie, comme la Terre aussi est passée par la même transformation ; nous avons parlé de cela...

Mais, en ce qui concerne l'affirmation que tu fais au sujet des matérialistes qui disent que « les données qu'on a sur l'homme datent tout au plus de quelques 35 mille années », tu as une opinion un peu erronée, parce qu'ils acceptent, par exemple, pour le Miocène (troisième partie de l'Eocène) des âges qui figurent entre 15 et 25 millions d'années ; c'est actuellement accepté officiellement.

De sorte que cette opinion que tu as s'avère maintenant plutôt hors de propos. Quelqu'un d'autre a-t-il quelque chose à dire ?

D. Maître, quand l'Essence, à travers la Loi Évolutive, passe de l'état d'animal à l'état d'homme, celle-ci a-t-elle ou non une espèce animale spécifique ?

M. Répète la question, voyons...

D. Quand l'Essence, par la Loi Évolutive, passe de l'état d'animal à l'état d'homme, celle-ci a-t-elle ou non une espèce animale spécifique ?

M. Il y a différentes lignées par lesquelles on peut revenir à l'état humain, c'est évident ; IL N'Y A PAS UNE ESPÈCE DÉFINIE, bien sûr que non. Il y a différentes lignées par lesquelles on peut revenir à l'état humain. Maintenant, il faut aussi prendre en compte (et cela nous le verrons plus tard, dans de prochaines conférences) qu'il existe non seulement l'Évolution, mais aussi l'Involution. À la fin de chaque sous-race de n'importe quelle race il y a involution ; et à la fin même de chaque race, il y a involution, c'est évident (mais nous parlerons de cela plus tard). Une autre question ?...

D. Maître, vous avez parlé de la Quatrième, Cinquième et Sixième Dimension. D'après ce que j'ai compris, plus haute est la Dimension, plus de subtilité il y a dans la matière, n'est-ce pas ?

M. C'est ainsi !

D. C'est-à-dire, la Cinquième est plus subtile que la Quatrième, et la Sixième est plus subtile que la Cinquième ?

M. C'est ainsi !

D. Alors, pour quelle raison ces Règnes sont situés de manière inverse : dans la Quatrième, l'Animal, dans la Cinquième, le Végétal, dans la Sixième, le Minéral qui est le plus dense ?

M. Parce que..., maintenant en concrétisant, mais ceci nous n'allons pas l'enregistrer pour la conférence parce qu'aux matérialistes nous devons leur parler d'une manière différente. Nous n'allons pas le concrétiser pour le livre, je m'explique, mais ici, entre nous, je dirai ce qui suit :

Dans le MONDE DU MENTAL s'est développé, naturellement, la PREMIÈRE RONDE d'évolution. La première chose qui y est apparue a été le RÈGNE MINÉRAL ; dans le MONDE ASTRAL est apparu le RÈGNE VÉGÉTAL ; dans le MONDE ÉTHÉRIQUE est apparu le RÈGNE ANIMAL ; et dans le MONDE PHYSIQUE est alors apparu l'HOMME, sur la calotte du Pôle Nord : la Première Race, la RACE PROTOPLASMIQUE. Ensuite, sont venus les HYPERBORÉENS, ensuite les LÉMURES, ensuite les ATLANTES et ensuite les ARYENS (nous tous) ; voilà l'ordre.

Il est évident que quand on étudie ces questions dans les Mondes Internes, on voit les choses d'une certaine manière, on les voit très différentes et on doit savoir les comprendre. Par exemple, il est clair que les Monades du Règne Minéral, pendant la Première Ronde, ont un visage humain. Et alors on a tendance à penser que là-bas tous étaient humains ; mais non, il s'agit simplement des Élémentaux du Règne Minéral. On a besoin d'une très bonne capacité de pénétration avec l'Intuition Prajna-Paramita pour voir le Règne Minéral authentique, en laissant de côté ses Monades.

C'est la même chose au sujet du végétal dans la Deuxième Ronde, dans le Monde Astral : on voit des Élémentaux, des personnes très intelligentes ; des millions de personnes..., ce sont donc les Élémentaux. Mais avec l'Intuition Prajna-Paramita, on concentre un peu mieux son attention et on peut voir, simplement, que le Royaume Végétal est une chose et que les Monades, très différentes, en sont une autre.

Si on descend dans la Troisième Ronde, on voit aussi des créatures pures, très belles, intelligentes, compréhensives qui vont, qui viennent... On pense que ce sont des hommes de la Troisième Ronde, mais il n'en est rien ; ce sont des Élémentaux. Et si on observe plus attentivement les corps de ces Élémentaux, on verra qu'ils ont différentes formes animales que, de nos jours, dans cette Quatrième Ronde, on ne voit plus (des formes animales différentes)...

Et en dernier, à la fin, on voit apparaître une créature réellement semblable au singe, mais ce n'est pas un singe ; elle lui ressemble, elle a une certaine similitude, elle a quelque chose de semblable à l'anthropoïde, mais ce n'est pas un anthropoïde. Bien sûr, cette créature, à son tour, lorsque la Terre subit un changement, une transformation, lorsque la métamorphose de la Terre s'altère, cette forme anthropoïde s'altère aussi et apparaît le premier homme, la Première Race humaine vivant sur le continent Polaire qui était jadis situé dans la zone équatoriale.

Et ensuite viennent les transformations successives de la Terre ou métamorphoses de la Terre qui donnent aussi naissance à des changements dans la race humaine à l'Époque Hyperboréenne, à l'Époque Lémurienne, à l'Époque Atlante et jusqu'à nos jours...

Si on est observateur, on voit que chaque race humaine est exactement en accord avec le milieu ambiant dans lequel elle se déroule et se développe...

D. Maître, ce processus évolutif a eu lieu mais continue-t-il encore à se produire ?

M. Il CONTINUE encore à SE PRODUIRE. Dans la Sixième Race, il y aura un autre changement de la morphologie de la Terre et, comme séquence ou corollaire, il apportera un autre changement à la race humaine. La Sixième Race sera très différente de la nôtre ; et la septième sera aussi complètement différente de la nôtre. C'est-à-dire que LA MORPHOLOGIE DE LA TERRE ET DES RACES ÉVOLUE DE MANIÈRE PARALLÈLE ; c'est évident.

D. Quelle relation y a-t-il entre les organismes des Élémentaux qui sont maintenant dans le Règne Minéral de cette Troisième Dimension et le processus que vous mentionnez ?

M. Les Élémentaux qui sont en train de passer maintenant par le stade d'Élémentaux dans le Monde Minéral, continuent là. Un jour, ils deviendront des végétaux, un autre jour, ils deviendront des animaux, et, pour finir, ils parviendront à être humains.

Ce que je vois, par contre, ce sont de graves erreurs de la part de certains. Il y a ceux qui, en voyant par exemple des figures humaines des Rondes précédentes, pensent simplement que c'étaient des hommes qui descendaient peu à peu, etc. Mais, nous devons réellement comprendre que la Monade prend toujours une figure humaine. Et il ne faut pas confondre la Monade avec l'Homme. L'Homme est quelque chose qui doit s'autocréer ; l'Homme n'existe pas encore réellement. Il y a quelques Hommes, les autres sont aujourd'hui encore « des animaux intellectuels », c'est la crue réalité... Parle !

D. Vénérable Maître, si l'Homme vient des Dimensions, alors que penser de la culture Maya qui dit, dans le Popol-Vuh, que les Dieux ont expérimenté plusieurs formations (ils les ont faits en boue, en bois, etc., sous des formes diverses), mais qui ne reconnaissaient pas leur origine, jusqu'à ce qu'ils soient finalement tombés sur un Homme qui a reconnu sa propre origine ? Cela a-t-il un rapport avec la question, Maître ?

M. Bon, c'est hors sujet. Il est clair que les Dieux ont pris des figures d'Hommes, mais c'est hors sujet, non ? Nous devons strictement nous en tenir aux questions du programme ; maintenant, nous n'étudions pas d'autres cultures, ni rien ; maintenant nous nous limitons strictement à la question de l'Anthropologie scientifique. Parce que les frères ont besoin d'être d'abord préparés en Anthropologie scientifique avant de pouvoir traiter des sujets de cultures, de traditions, etc. Nous allons voir comment ils vont se préparer en Anthropologie scientifique.

Mais, je peux simplement vous dire que les Monades, dans des Rondes précédentes, ont pris des figures humaines. Quant aux Dieux, les Dieux ont existé dans toutes les Rondes. Ils ont existé dans la Première Ronde avec les Élémentaux de la Nature, comme ils ont existé dans la Seconde Ronde, dans la Troisième, et encore de nos jours dans la Quatrième Ronde ; et je peux même aussi dire qu'il y a maintenant beaucoup de Dieux qui ont des corps humains ; voilà tout. Voyons.

D. [...]

M. Comment ?

D. Le Rayon de Création...

M. Bon, maintenant, nous n'en sommes pas au Rayon de la Création, parle-moi d'Anthropologie scientifique. Voyons, un autre là-bas...

D. Maître, d'après ce que j'ai compris de la science des hommes, c'est-à-dire de la Science matérialiste, on dit que « l'homme est d'abord minéral, ensuite l'homme, lors de sa formation [...] Est-ce qu'en réalité l'homme, lors de sa formation, se forme d'abord comme minéral, après comme végétal, après comme animal et qu'il passe après à l'humanoïde, pendant sa formation, au moment où le foetus se forme ? Est-ce ainsi, Maître ?

M. C'est bien tel que nous l'avons exposé. Ils doivent le reconnaître parce que c'est ainsi. Mais ce qui arrive, c'est qu'ils ne se concentrent pas, ils ne portent pas une attention suffisante à ces processus de RÉCAPITULATION FOETALE qui sont si importants.

Il faut tenir compte de ce que - comme je vous l'ai dit - l'ONTOGENÈSE EST LA BASE MÊME POUR CONNAÎTRE LA PHYLOGENÈSE. Eux, ils sont en train de chercher l'origine de l'homme en dehors d'eux-mêmes et ils sont complètement dans l'erreur.

D. Je crois, Maître, qu'ils l'acceptent [...] que l'homme passe par ces quatre étapes, avant de devenir humain...

M. Ils ne l'acceptent pas. Ils acceptent, parfaitement, qu'il passe par ces quatre étapes dans le ventre maternel. Mais, ils ne sont pas capables d'approfondir l'Ontogenèse comme il se doit. Parce que s'ils acceptaient vraiment l'Ontogenèse comme il se doit, ils n'iraient pas chercher des « singes » pour savoir d'où on naît ; ils ne soutiendraient pas non plus des théories aussi absurdes que celle qui dit que « nous venons de la souris », ou - en dernier recours - que « nous venons du mandrill »...

Par ces affirmations, ils démontrent à satiété qu'ils N'ONT vraiment PAS APPROFONDI L'ONTOGENÈSE. Il n'est pas possible, je le répète, de connaître la Phylogenèse sans approfondir les mystères de l'Ontogenèse. Voilà ce qui arrive aux scientifiques matérialistes.

Or, s'ils acceptaient vraiment le fait que nous soyons passés par les Quatre Règnes, ils devraient approfondir davantage cette question. ILS NE DEVRAIENT PAS NIER LES MONADES DES QUATRE RÈGNES. Sans les Monades, il ne serait pas possible de comprendre véritablement les processus évolutifs des Quatre Règnes de la Nature, ni le passage de chacun de nous à travers les quatre Règnes.

Par conséquent, ils ne savent rien sur ces questions. Ils se bornent à chercher des preuves ailleurs. Ils veulent que nous descendions du requin ; ils veulent la « soeur » souris (ils mettent maintenant la souris au rang de première dame de la maison). Ils cherchent partout des preuves, mais en réalité ils n'ont fait qu'échouer lamentablement.

Qu'ils approfondissent l'Ontogenèse, pour connaître la Phylogenèse ! QU'ILS CHERCHENT L'ORIGINE DE L'HOMME DANS L'HOMME LUI-MÊME ! Qu'ils ne cherchent pas l'origine de l'homme en dehors de l'homme, parce que c'est absurde ! Et ils sont en train de chercher l'origine de l'homme en dehors de l'homme ; c'est absurde à cent pour cent... Voyons, parle...

D. Maître, dans la conférence, vous indiquiez que selon la thèse gnostique l'origine de l'homme se trouve dans le singe, dans l'union entre des Hommes et une certaine catégorie de bêtes. Ces bêtes existent-elles de nos jours ?

M. Ce que j'ai dit, c'est que les singes (qu'ils soient descendants de la Lémurie, comme les orangs-outangs, les gorilles, les chimpanzés) ou descendants de l'Atlantide (comme les catarhiniens et platyrhiniens, etc.), ont pour ancêtres l'Homme et la bête. Parce que certaines tribus lémures se sont mélangées avec des bêtes et de là a résulté un certain type de singes ; ça s'est produit de même à la fin de l'Atlantide.

De sorte qu'il y a des singes qui viennent de la Lémurie, et il y en a d'autres qui viennent de la fin de l'Atlantide. Quelques singes viennent du Miocène et de l'Époque Mésozoïque elle-même ; et il y a d'autres singes qui viennent de la fin de l'Atlantide ; c'est la crue réalité des faits.

D. Vénérable Maître, dans une question qu'on vous a posée et qui se référait à l'origine de l'homme, vous parliez de 350 millions d'années, approximativement, mais je crois que, plus que tout, nous devons essayer de préciser la différence...

M. Si vous voulez vraiment que je vous donne des précisions, c'est avec beaucoup de plaisir que je vais le faire. Évidemment, il faut faire la différence entre l'Homme-Homme et « l'animal intellectuel ». Les Hommes-Hommes sont ceux des trois premières races.

« L'animal intellectuel »..., comment est né « l'animal intellectuel » ? Il provient du mélange de CERTAINS HOMMES QUI ONT DÉGÉNÉRÉ pendant l'époque du Miocène (ou troisième partie de l'Éocène) ; ILS SE SONT MÉLANGÉS AVEC DES BÊTES DE LA NATURE et de là sont nés certains monstres - comme je vous l'ai déjà dit -, certains singes qui se tenaient sur les paumes des mains et des pieds, certains avec des visages bleus, d'autres avec des visages rouges, qui parlaient et qui, tout à coup, se dressaient sur leurs deux pieds, gigantesques, horribles ; et d'innombrables bêtes de toutes sortes.

Évidemment, de l'une de ces bêtes humaines est sorti ce qu'on appelle, en réalité, « l'animal intellectuel » qui existe encore aujourd'hui.

De sorte que je dois vous dire, au nom de la vérité, que VOUS VENEZ DE CE MÉLANGE. VOUS ÊTES « DES ANIMAUX INTELLECTUELS ». Ce sera un peu dur pour vous, mais c'est la vérité...

Il faut faire la différence entre les « animaux intellectuels » et les Hommes. Les Hommes appartiennent à la Première, Seconde et Troisième Race ; à partir de la fin de la Troisième Race jusqu'à nos jours, ce sont de purs « animaux intellectuels », mélange d'Hommes qui ont dégénéré avec des bêtes de la Nature ; c'est de là que sont apparus « les animaux intellectuels ».

Bien sûr, avant de pouvoir marcher sur leurs deux pieds, ils sont passés par certains changements très difficiles, jusqu'à ce qu'ils prennent l'apparence d'Hommes réels. Ceci ne veut pas dire qu'ils n'aient pas eu l'Organe Kundartigateur (la queue, comme vous le savez déjà)... Question...

D. Pardon Maître, c'est-à-dire que, tout au long de votre conférence, vous avez mis en relation l'aspect morphologique avec l'aspect ontologique, n'est-ce pas ? Pourrions-nous dire que c'est la méthodologie de l'Anthropologie Gnostique : faire appel, disons, à l'aspect physique ou au changement de forme et, de plus, à l'étude de l'Essence ou de la Monade ?

M. Regarde, je vais te dire ! La crue réalité des faits, c'est que si tu n'étudies pas la morphologie, tu ne pourras pas comprendre cela à fond, n'est-ce pas ? Évidemment, dans le ventre maternel, c'est-à-dire par l'Ontogenèse, tu peux découvrir les traces de l'être humain : par où il est passé, quels sont ses phases, ses changements, sa morphologie, etc.

Et j'ai mis en rapport, exactement, l'Ontogenèse avec la Phylogenèse. J'ai fait passer par votre mental tous les processus de la Phylogenèse à travers l'Ontogenèse. Et j'arrive à la conclusion que si nous voulons réellement connaître l'histoire de l'Homme, les processus évolutifs par lesquels nous sommes passés, il nous faut forcement aller au ventre maternel ; nous voyons là, dans l'Ontogenèse, tout le processus historique de la Phylogenèse. C'est la crue réalité des faits.

Que nous ayons été pierre, c'est exact ! Que nous ayons été plante, que nous ayons été animal, c'est juste ! Mais, évidemment, ce mouvement de la Phylogenèse ne serait pas possible si les Monades n'existaient pas.

Ce sont précisément les Monades du Règne Minéral qui luttent, qui combattent pour arriver un jour au végétal ; ce sont les Monades végétales qui luttent, un jour, pour arriver à l'animal ; ce sont ces mêmes Monades du Règne Animal qui, un jour, donnent naissance au premier spécimen d'Homme qui, au moyen d'un changement morphologique, en accord avec la Terre, fait qu'apparaisse réellement « l'Homme primitif », « l'Homme réel ».

Bien sûr, en arrivant à cet état « d'Homme Primitif », « d'Homme Réel », je parle donc d'une manière symbolique, je fais référence à la figure humaine. Puisque nous savons déjà que pour pouvoir fabriquer l'Homme il faut travailler beaucoup sur soi-même. Mais, je ne m'arrête pas maintenant à ces analyses parce que cela vous induirait en erreur. Y a-t-il une autre question ? Voyons, parle...

D. Maître, [...] en ce qui concerne une donnée que vous avez émise ou expliquée [...] que nous venons réellement d'un mélange avec des animaux de la race précédente et que nous avons pris des formes d'animaux et que nous nous sommes dressés, de cela surgit une question, Maître : ne serait-ce pas tous ces corps qui ont été laissés, qui se sont perdus, qui ont été enterrés, que prend l'Anthropologie matérialiste pour affirmer la thèse de l'apparition de l'homme ?

M. Vraiment pas. Parce que l'Anthropologie matérialiste établit une chaîne absurde : avant tout, le requin ; en deuxième, le caïman ; en troisième, l'opossum ; ensuite, le petit animal lémurien ; avec des possibilités pour la souris, qui - comme je vous l'ai déjà dit - est arrivée à occuper un poste très important : ensuite vient le singe et finalement le gorille ; et du gorille on arrive à l'homme. Voilà la petite chaîne ! Une petite chaîne absurde parce qu'il lui manque des maillons, où sont-ils ?...

D. Ils lient tout cela d'une manière mécanique, non seulement depuis le requin, mais depuis bien avant ; c'est plutôt depuis cette cellule que le Maître a citée, dans la profondeur des mers, et bien au-delà, depuis l'apparition même de la planète [... ] c'est-à-dire, à travers une logique, pouvoir leur démontrer que ce qu'ils exposent, comme la planète qui serait apparue à partir de la nébuleuse qui s'est condensée au fur et à mesure et que soudain est apparue la planète avec la mer, et de là va sortir la cellule d'où vont sortir les algues, et des algues va sortir le requin, et ainsi de suite...

M. C'est juste, je suis d'accord avec cela ! Mais, si nous faisions maintenant un mélange de tout cela, si nous mélangions en ce moment les questions de la Cosmogenèse avec l'Anthropologie, d'abord, toute la nuit n'y suffirait pas, nous resterions ici, au moins six mois ; on devrait nous apporter le petit déjeuner sous la porte ; ceci ne finirait jamais.

Nous allons développer ce thème de façon ordonnée. Il faudra indiscutablement décomposer ce que tu affirmes, mais nous allons le faire avec une didactique, petit à petit (parce que, entre parenthèses, nous voulons en faire un livre. Ces conférences seront assemblées sous forme d'un livre et ce livre sera publié au grand jour. Par conséquent, on doit avoir une didactique).

Il n'y a pas de doute qu'une Terre Protoplasmique a existé ; qui pourrait le nier ? Elle a existé ! Et, par conséquent, un homme Protoplasmique a existé : la première ébauche de l'homme à l'Époque Polaire. Nous ne pouvons pas non plus nier que la Terre se soit trouvée autrefois dans le Monde Astral, dans le Monde Mental, bien sûr ; elle s'est cristallisée peu à peu jusqu'à l'époque actuelle.

C'est pourquoi on dit qu'en premier il y eut le feu ; le feu s'est transformé en air. Le Feu, c'est lorsque la Terre était mentale ; il s'est transformé en air quand la Terre fut astrale ; il s'est transformé en eau, quand la Terre fut éthérique ; celle-ci est devenue physique quand la Terre s'est condensée physiquement, lorsqu'est apparu le quatrième élément qu'on appelle « matière physique ». Mais cette matière physique a surgi de ces Régions là - comme je vous le disais - depuis l'Iliaster jusqu'à la Région purement Tridimensionnelle d'Euclide.

D. [...] Regardez Maître : En ce qui concerne le feu, ils disent aussi (les matérialistes) que c'était un grand feu qui s'est transformé en air; c'est devenu une mer (eau) et après est sortie la terre ; et une fois qu'il y a eu la Terre, il y a eu la forme matérielle, il y a eu le minéral. Après, il y a eu le végétal avec les algues (nous savons bien que ce n'est pas vrai, Maître), après les algues, les animaux et après les animaux est sortie la forme humaine [...] mais qui manipulent une intuition de l'évolution réelle de l'homme, n'est-ce pas Maître ?

M. Je vais te dire une grande vérité. Nous avons profondément étudié le Matérialisme historique, et nous savons ce qu'est cette science. Ils lancent des hypothèses sans aucun fondement...

Qui pourrait nier qu'en premier il y a le feu ? Pour cela on n'a pas besoin d'étudier l'Ésotérisme. Le feu est fondamental. Mais eux, ils le font simplement dépendre de là-bas, de recoins de la nébuleuse, de « marmites » où il y a le feu, de « fournaises » ardentes d'où sortent des mondes ; mais, qui les allume ? Qui allume ces « fournaises », et pourquoi les mondes doivent-ils sortir de là ? Ils ne savent rien de ces choses !...

Et ensuite, ils échafaudent à propos de vertébrés, en commençant par le simple protoplasme de Haeckel jeté au fond d'une mer remplie de boue, parce que même les premières couches de pierre n'étaient pas encore apparues, dans les époques siluriennes ; mais les matérialistes sont-ils sûrs de cela ? Que peuvent-ils savoir sur la constitution de notre monde à l'aube de la vie ? Strictement rien ! Nous ne pourrions nier que nous sommes passés par les phases de pierre, de plante, d'animal et d'homme : c'est juste ! Mais où ?...

D. Il y a huit jours, je vous ai posé des questions sur les mutations, et vous nous avez expliqué que cette mutation n'avait pas lieu d'être. Mais alors, ce changement, ce passage d'une forme de l'être humain en une autre forme, comment cela se passe-t-il ?

M. Il y a des changements morphologiques...

D. Oui, ces changements...

M. Ceux-là se font en accord avec la Nature. Parce qu'une chose est le Lémure gigantesque, phénoménal, de quatre mètres de haut, qui ne rentrerait pas ici, dans ce salon, et autre chose est l'homme de la Cinquième Race, une personne de notre époque.

Au fur et à mesure que la morphologie de la Terre change, la morphologie des créatures change aussi. Mais, une chose est une chose et une autre chose est une autre chose. Penser qu'au moyen de ces changements le singe se soit transformé en homme, c'est complètement différent et, en outre, absurde. Quelle autre question y a-t-il ?

D. Maître, que dites-vous des conditions requises pour un cas comme celui du singe, qui est quelque chose d'exceptionnel puisqu'il provient de l'homme ?

M. Eh bien, de nos jours ce n'est pas vraiment possible. Mais, à cette époque de l'ancienne Lémurie, en plein Miocène, et encore plus, durant l'époque des reptiles (l'époque Mésozoïque), les conditions étaient différentes : les Rayons de l'Okidanock omniprésent et omnipénétrant s'échangeaient de façon différente et rendaient possibles de tels croisements sexuels entre les Hommes et les bêtes ; encore plus dans l'Atlantide : ces croisements étaient toujours possibles. De nos jours, c'est très difficile. Un homme peut tomber dans la bestialité, ou une femme peut tomber dans la bestialité, mais il en sortira difficilement une créature.

Par conséquent, il y a bien eu des changements dans la morphologie de la Terre et dans les forces occultes qui la gouvernent.

D. On m'a relaté, Maître, qu'il n'y a pas longtemps, sur la côte Nord de la Colombie, une de ces mutations avait eu lieu : un enfant est né avec un visage de cochon et un corps d'enfant, et il est mort quelques instants plus tard. On en a beaucoup parlé et c'est devenu quelque chose d'international ; ça c'est passé sur la côte, à Sabanalarga.

M. Bon, mais nous ne pensons pas que la maman de cet enfant se soit unie à un porc, cela me semble impossible. Il est possible que la mère ait trop fixé son imagination sur un porc, oui. Et que cela se soit complètement gravé sur le foetus, que cela ait modelé le foetus.

D. Maître, c'est une truie qui a eu l'enfant...

M. Comment ?

D. C'est une truie...

M. Ah, alors ça change la chose ! En effet, ça change la chose ! Alors il a pu y avoir un « singe » très spécial qui se soit uni avec cette truie. Oui, ce sont des cas possibles, mais pas définitifs, parce qu'on ne peut pas dire que ce porc ait survécu avec un visage humain, avec une figure humaine, il n'a pas pu survivre.

Il est évident que l'homme qui s'est uni à cette truie, est indiscutablement un « porc », lui aussi, c'est évident... Bon, voyons...

D. Maître, comment pourrions-nous définir l'Anthropologie Gnostique ?

M. C'est une Anthropologie, par opposition, différente de l'Anthropologie matérialiste, n'est-ce pas ? Nous savons que « anthropos » veut dire « homme ». Et « l'Anthropologie » est donc l'origine ou l'histoire de l'homme, n'est-ce pas ?

Mais « Gnostique » veut dire « Gnosis », « Connaissance ». C'est une connaissance anthropologique plus profonde, qui va à sa racine gnostique, à sa racine savante ; elle va chercher le véritable Homo-Sapiens. Elle cherche l'Homo-Sapiens à travers un système d'études qui est différent, qui est précisément gnostique.

C'est un système différent, et nous arrivons à l'Homo-Sapiens par un chemin très différent. Nous arrivons à l'Homo-Sapiens à travers notre propre recherche. Nous ne cherchons pas dehors, nous cherchons à l'intérieur de nous-mêmes ; et c'est à l'intérieur de nous-mêmes que nous trouvons la véritable origine de l'Homme. Pas à l'extérieur, mais à l'intérieur !... Voyons...

D. Il n'y a pas longtemps, j'ai lu qu'en Russie ils étaient en train de faire des expériences de croisements entre des singes et des êtres humains. Y aura-t-il la possibilité qu'un être puisse sortir de ce croisement ?

M. Eh bien oui, il y a eu cent femmes inséminées avec des spermatozoïdes de singes et de là sont nés cent enfants qui sont morts. C'est possible, donc, que ce soit ainsi...

Les scientifiques cherchent à savoir pourquoi ils sont morts. C'est ce qui reste à savoir : pourquoi sont-ils morts ? Que cherchent les Russes avec cela ? À créer une race d'esclaves pour qu'ils s'occupent de simples travaux manuels, tandis qu'eux se consacrent aux arts et à la science ; c'est ce qu'ils pensent...

Comme je vous l'ai dit, deux espèces différentes, bien que semblables, peuvent avoir un ancêtre commun, mais jamais l'une ne dépend de l'autre.

Mais c'est un autre cas, très différent, lorsqu'un anthropoïde se croise sexuellement avec un être humain. Étant donné qu'ils sont semblables, il est possible que des créatures puissent naître. Et oui, cent créatures sont nées, mais elles sont mortes immédiatement.

Je crois, mes chers frères, que c'est suffisant pour aujourd'hui, parce qu'il commence à se faire tard...

TROISIÈME CHAIRE

L'heure est venue d'effectuer certaines analyses en relation avec l'homme. En toute certitude et au nom de la vérité, l'Anthropologie purement Matérialiste ne sait rien au sujet de l'origine de l'homme. Au cours des chaires précédentes, nous avons déjà fait quelques analyses sommaires et, à présent, nous allons approfondir davantage cette question.

Pensons un moment aux temps Mésozoïques de notre monde, à l'Ère des Reptiles. En vérité, l'homme existait déjà. Evidemment, l'Anthropologie matérialiste le nie. En vérité, l'Anthropologie purement profane ignore l'origine réelle de l'être humain. L'Anthropologie matérialiste veut que l'homme n'ait pas existé avant l'ÈRE QUATERNAIRE ; elle nie la possibilité qu'il ait existé pendant la Période CÉNOZOÏQUE, ce qui s'avère, au fond, manifestement absurde.

Cependant, il y a des choses qui donnent à réfléchir et ce sont les suivantes : pourquoi certaines espèces, comme le PLÉSIOSAURE et le PTÉRODACTYLE, ont-elles pu survivre aussi longtemps et, à la fin, sont mortes, ne laissant aujourd'hui rien de plus que des restes exposés dans certains musées ? Tandis que l'homme, bien que ces espèces aient péri, qu'elles aient disparu de la surface de la Terre, continue toujours d'exister.

Pourquoi les espèces de la période du MIOCÈNE et de l'Epoque MÉSOZOÏQUE se sont-elles éteintes et comment se fait-il que les êtres humains ne se soient pas éteints ? Tant d'espèces ont disparu et les êtres humains continuent d'être vivants ! Comment est-ce possible ? Quelle explication la Science matérialiste pourrait-elle donner ? Elle n'en donne aucune.

Il est évident que l'espèce humaine aurait dû disparaître. Si leurs contemporains des époques QUATERNAIRE et TERTIAIRE ont disparu, les êtres humains auraient donc aussi dû disparaître de la surface de la Terre, mais ils continuent. Ceci nous permet d'en conclure l'existence de l'être humain bien avant l'Époque Quaternaire et même bien avant l'Époque des Reptiles ou L'ÂGE CARBONIFÈRE.

Nous avons le droit d'alléguer l'existence des êtres humains à une époque bien antérieure à la période Mésozoïque. Ce droit nous est conféré précisément par le fait concret, je le répète, que toutes les espèces des Époques Tertiaire et Quaternaire ont disparu et que, néanmoins, leur contemporain, l'homme, continue encore d'exister.

Si les autres espèces ont disparu, nous devons dire, par induction, que « l'animal intellectuel » appelé homme n'ayant pas disparu, il a dû exister avant l'Époque Mésozoïque et l'Époque Carbonifère. Les faits le démontrent. Et « les faits sont les faits, et devant les faits, nous devons nous incliner »...

Une chose est terriblement certaine : la Bible nous parle, par exemple, de SERPENTS VOLANTS et Job cite le Léviathan. Le Zohar affirme, avec emphase, que le Serpent Tentateur de l'Éden était un « chameau volant ».

À ce propos, il n'est pas superflu de rappeler qu'en Allemagne on a trouvé une espèce de « chameau volant ». Je me réfère à des restes fossiles, qui ont pu être parfaitement reconstitués par les anthropologues. Il a une longueur de 78 pieds, il est gigantesque avec un cou long, très long, semblable à celui des chameaux, cependant il est pourvu d'ailes membraneuses. Et quand on observe le corps de ces restes fossilisés, on peut se rendre à l'évidence qu'il s'agit vraiment d'un Serpent Volant, semblable au chameau par son long cou. S'agirait-il, peut-être, du Léviathan ? Que diraient les anthropologues à ce sujet ? Il est évident que ce Saurien ou, en d'autres termes, ce Mosasaurien, est au fond le reste unique, ou ce qui demeure, des serpents volants des temps archaïques de notre planète Terre.

En approfondissant tout ceci, nous trouvons d'autres aspects très intéressants dans le domaine de l'Anthropologie. À la BIBLIOTHÈQUE IMPÉRIALE DE PÉKIN, par exemple, il y avait des peintures sur lesquelles on voyait quelques Plésiosaures et également certains Ptérodactyles. Comment est-il possible que les anciens, qui ne savaient rien de la Paléontographie ou de la Paléontologie, aient connu les espèces éteintes de l'époque même des reptiles ?

C'est quelque chose qui n'aurait pas d'explication logique si nous ne connaissions pas la possibilité de développer dans le cerveau humain certaines facultés de nature transcendantale ; des facultés qui nous permettent d'étudier l'histoire de la Nature et de l'homme, dans les profondeurs mêmes des mémoires qui gisent, cachées, dans tout ce qui est, qui a été et qui sera.

Vraiment, en réalité, mes chers amis, nous devons savoir que l'homme actuel n'est en aucune façon l'Homme réel. La seule chose sur laquelle nous pourrions être d'accord avec les anthropologues purement profanes, c'est sur la question de « l'animal intellectuel ».

Que celui-ci soit apparu à l'Époque Quaternaire ou à la fin de l'Époque Tertiaire, c'est une chose que je ne nierai absolument pas. Mais, avant tout, il convient de faire une nette distinction entre l'HOMME et l'ANIMAL INTELLECTUEL. L'Homme véritable a existé avant l'Époque Carbonifère et l'Âge purement Mésozoïque.

Cet Homme véritable a vécu à l'Époque des Reptiles. Malheureusement, certains êtres humains authentiques ont terriblement dégénéré, à la fin de l'Époque TERTIAIRE, pendant le MIOCÈNE. Ils se sont alors mélangés, malheureusement (comme je l'ai déjà dit dans la chaire précédente), avec certaines bêtes de la Nature. Et, de ces croisements, sont nés certains SINGES GIGANTESQUES (je répète ce que j'ai déjà dit) qui avaient la face bleue ou rouge, qui marchaient sur les pieds et les mains ou qui se dressaient debout comme des bipèdes, et qui avaient la capacité de parler.

À leur tour, ces spécimens se sont mélangés avec d'autres espèces sous-humaines et de tout cela ont résulté les singes que nous connaissons ou également, à cause de certaines évolutions, quelques types d'humanoïdes.

Ces humanoïdes ont continué à se reproduire sans cesse durant l'Époque Quaternaire. Ultérieurement, durant cette époque dans laquelle nous nous trouvons, ces humanoïdes formèrent l'humanité actuelle : un mélange d'Hommes authentiques avec des bêtes de la Nature.

Vous comprendrez donc maintenant la différence qui existe entre les Hommes réels des Première, Deuxième et Troisième Races et les « animaux intellectuels » de la Quatrième et de la Cinquième Race dans laquelle nous nous trouvons. Cependant, nous ne devons pas nous décourager pour autant. Les germes de l'Homme se trouvent dans les glandes sexuelles elles-mêmes ; nous les portons en nous.

Il n'y a personne qui ne porte pas ces germes, puisqu'on est le résultat du croisement de l'Homme avec l'animal. Si on porte ces germes, on a la possibilité de s'élever à l'état humain véritable. En effet, il faut travailler avec ces germes et, en vérité, il faut connaître les MYSTÈRES DU SEXE, pour pouvoir créer l'Homme authentique à l'intérieur de soi-même.

Malheureusement, les anthropologues matérialistes croient qu'ils sont des Hommes ; ils ignorent totalement les Mystères du Sexe et inventent, sur l'origine de l'espèce humaine, de multiples théories qui ne pourraient en aucune façon s'avérer utiles.

Je pense que toutes ces théories des anthropologues matérialistes causent un très grave tort aux peuples. Il est déplorable que l'Anthropologie matérialiste soit en train de corrompre la race humaine. Elle est déjà assez dégénérée comme cela, et avec ces théories, elle dégénère chaque jour davantage.

Nous, en tant qu'anthropologues gnostiques, nous devons juger très sévèrement les anthropologues matérialistes, ceux qui disent que « Ils ne croient qu'en ce qu'ils voient » et qui, cependant, croient en ce qu'ils n'ont jamais vu, en des utopies aussi absurdes que celle que nous soyons fils de la souris, ou bien que notre ancêtre, le mandrill, soit un « monsieur très distingué ».

Il nous faut indéniablement chercher l'ORIGINE de cette race humaine, de cette CINQUIÈME RACE, à laquelle nous appartenons. Nous devons chercher son berceau au CACHEMIRE, sur le PLATEAU CENTRAL DU TIBET, dans la région du Pont-Euxin, etc.

Je ne veux pas dire que tout le berceau de la race actuelle ait eu absolument son origine dans les régions que j'ai citées. Mais au nom de la vérité, je dois dire que ces régions de la Terre constituent un berceau très important de l'espèce humaine, un des différents berceaux. Je me réfère à l'espèce humaine actuelle, aux gens de la Cinquième Race.

Il y a eu CINQ RACES dans le monde, qui correspondent aux cinq époques différentes. En premier lieu, j'ai dit qu'il y a eu la Race Protoplasmique, puis les Hyperboréens, ensuite les Lémuriens, plus tard les Atlantes et, finalement, nous avons cette race qui est la nôtre, la race Aryenne. Nous développerons, au cours de ces sermons, l'histoire de chaque race, même si ce n'est que de façon sommaire, mais avec une description complète du cadre dans lequel elles se sont développées.

Aujourd'hui, je me bornerai à dire que les Hommes de la PREMIÈRE RACE proprement dite ont vécu sur la calotte polaire du Nord, dans l'ÎLE SACREE. Cette calotte polaire du Nord, les pôles plus exactement, occupaient alors la zone équatoriale.

Incontestablement, le mode de vie de cette race était très différent de celui d'aujourd'hui ; l'Anthropologie matérialiste ne connaît rien de tout cela. Bien plus, ces affirmations n'ont aucun rapport avec la fameuse PANGÉE, et, par conséquent, en faisant ces déclarations, la seule chose à laquelle nous nous exposons, c'est à la moquerie des anthropologues profanes.

Car, en vérité, ils ignorent totalement la Mécanique Céleste. Ils ne savent pas qu'il existe le processus de RÉVOLUTION DES AXES de la Terre. Ils pensent que la Terre a toujours eu la même position par rapport au Soleil, et c'est évidemment pour cette raison qu'ils ont inventé leur Pangée, car cela s'avère plus commode que d'étudier l'Astronomie.

Les HYPERBORÉENS ont eu pour théâtre le FER À CHEVAL qui entoure le PÔLE NORD. Il est évident que l'Angleterre et même l'Irlande ont appartenu à la Terre des Hyperboréens. L'Alaska a aussi appartenu à cette terre car toutes ces régions forment un fer à cheval autour de la calotte polaire du nord.

La LÉMURIE a existé plus tard, dans l'OCÉAN PACIFIQUE ; c'était un énorme et gigantesque continent qui couvrait toute la zone du Pacifique.

L'ATLANTIDE a existé, plus tard, dans l'océan qui porte son nom. Ainsi donc, la physionomie du globe terrestre a changé de nombreuses fois ; notre monde a eu cinq continents, cinq aspects, cinq scènes sur lesquelles se sont développées Cinq Races.

Pouvons-nous espérer que ces messieurs de l'Anthropologie matérialiste acceptent tout cela ? Bien sûr que non, car ils croient tout savoir sur tout ; « Non seulement ils ignorent mais, ce qui est pire, ils ignorent qu'ils ignorent ».

Ils ont voulu attaquer la Genèse biblique et, dans leur ardeur anticléricale, ont inventé toutes ces théories qui abondent ici et là.

Ils ne veulent même pas comprendre ce que signifie le mot Éden ; « Éd-En », dans son étymologie. Il y a une racine grecque qui explique ce mot : VOLUPTÉ. Ainsi, Éden signifie « Volupté ». L'Eden est le SEXE lui-même et toute la Genèse biblique est une oeuvre d'Alchimie, qui n'a rien d'historique.

Cet Éden que l'on situait autrefois en Mésopotamie, entre le Tigre et l'Euphrate, s'est transformé plus tard en l'École des Astrologues, des Chaldéens et des Mages. En vérité, cet Éden semble avoir une certaine relation avec le fameux ADI-VASVAHA des anciens Lémuriens, voire même avec le JARDIN DES HESPÉRIDES du Continent Atlante.

L'Éden est le sexe, mais jamais les anthropologues du Matérialisme n'accepteraient cela, et ils accepteraient encore moins les grands MYSTÈRES SEXUELS de Chaldée, de l'Inde, de Babylone, du Mexique, de la Perse, de l'Egypte, etc.

Dans la Lémurie existait le système de reproduction par KRIYASHAKTI, ceci durant le Mésozoïque, bien avant que la race humaine ne soit tombée dans la génération animale. Nous savons bien que cette race est tombée dans la troisième partie de l'ÉOCÈNE, autrement dit durant le Miocène.

Les gens, les Hommes véritables de l'Époque Mésozoïque, se reproduisaient, assurément, par le Kriyashakti : le Pouvoir de la Volonté et de l'Intelligence. Mais, c'était des Hommes et leur système de reproduction ne serait pas accepté aujourd'hui par les « animaux intellectuels », parce que le système de reproduction des Hommes véritables est celui du Kriyashakti. C'est un système sacré qui serait la risée des anthropologues matérialistes, qu'ils rejetteraient, et par lequel même ils se sentiraient offensés.

Le sexe était alors considéré comme sacré : jamais on n'éjaculait le SPERME SACRÉ. Le Sperme était considéré comme une matière vénérable. Un spermatozoïde mûr s'échappait pour féconder une matrice et la race humaine possédait d'immenses pouvoirs, des facultés extrasensorielles qui lui permettaient de connaître toutes les merveilles de l'Univers et du Cosmos.

C'est pourquoi l'on dit qu'ils vivaient dans un état paradisiaque. Mais quand l'Homme est tombé dans la génération animale, c'est-à-dire lorsqu'il a commencé à éjaculer l'Entité du Semen, il s'est précipité dans l'Involution. En réalité, c'est dans la troisième partie de l'Éocène que l'Homme déchu en est venu à se mêler aux bêtes de la Nature. De là est né « l'animal intellectuel ».

« L'animal intellectuel » ne pourrait incontestablement jamais accepter le système de reproduction par Kriyashakti, précisément à cause de sa condition d'animal. Le système de Kriyashakti n'est pas pour les « animaux intellectuels », il est pour les Hommes ; ce sont deux règnes différents.

C'est pourquoi, en réalité, cela ne devrait pas vraiment nous surprendre que les animaux intellectuels de l'Anthropologie matérialiste rejettent le système de reproduction par Kriyashakti, et ils ont même raison de le faire, car ce système n'est pas pour les « animaux intellectuels », je le répète, mais pour les Hommes.

Cependant, puisque les germes de l'Homme se trouvent - malgré tout - dans nos glandes endocrines, il est évident que si nous travaillons avec le système sexuel de Kriyashakti, qui est celui des Hommes, nous pourrons véritablement régénérer le cerveau et développer, dans notre nature physiologique, biologique et psychosomatique, l'Homme réel, l'Homme véritable. Mais, je le répète, cela ne plaît pas aux « animaux intellectuels ».

Nous autres, dans la GNOSE, nous avons diffusé partout les Mystères du Sexe. S'il est bien certain que le Gnosticisme Universel a accepté le système de reproduction par Kriyashakti, il n'en est pas moins vrai que des millions « d'animaux intellectuels » l'ont rejeté, et nous ne pouvons pas les critiquer, puisque ce sont des « animaux intellectuels » : le produit de la relation sexuelle de certains Hommes qui ont dégénéré à l'Époque Tertiaire et qui se sont mélangés avec des bêtes de la Nature. Comment ce produit du croisement d'Hommes et de bêtes pourrait-il accepter un système sexuel qui ne lui appartient pas ? C'est impossible ! Alors cela vaut la peine que nous réfléchissions un peu.

Mais, nous allons aborder un point très important que j'ai noté aujourd'hui pour que nous y réfléchissions...

En fin de compte, d'où ont surgi toutes les espèces vivantes ? D'où a surgi cette Nature ? Pourquoi devrions-nous accepter de pures utopies matérialistes ? Pourquoi devrions-nous accepter le Dogme de l'Évolution ? Pourquoi devrions-nous vivre dans un monde d'hypothèses ?

Le moment est venu d'approfondir un peu toute cette question. Dans ma précédente conférence, j'ai dit que l'espèce humaine s'était développée dans d'autres Dimensions ; j'ai dit aussi que ces messieurs matérialistes n'acceptaient pas ces DIMENSIONS SUPÉRIEURES. Ils veulent nous maintenir de force dans le Dogme Tridimensionnel d'Euclide ; ils sont comme le porc qui veut tout le temps rester dans la porcherie et qui ne veut rien voir d'autre.

Mais, nous n'acceptons pas ces dogmes. En premier lieu, parce qu'ils n'ont pas vérifié les hypothèses qu'ils ont formulées (comme celle que « l'homme vient du singe »). Darwin n'a jamais dit que l'homme venait du singe, jamais. Il a dit, par contre, que « l'homme et le singe avaient un ancêtre commun ». Darwin a ouvert une porte, rien d'autre.

Quand KARL MARX dédia à Darwin sa Dialectique Matérialiste, celui-ci s'offensa : il refusa une telle dédicace, il se sentit très gêné. M. DARWIN n'était pas matérialiste ; il faisait des investigations et il a ouvert une porte, c'est tout. C'est à nous qu'il appartient de profiter de cette porte et de percer le mystère...

Si tout ce qu'il y a, jusqu'à présent, ce sont des hypothèses (comme le dit Haeckel qui assure vraiment, avec emphase, que ni la Géologie, ni la Phylogenèse ne seront jamais des sciences exactes), si les théories disparaissent du jour au lendemain, si ces messieurs affirment ce qu'ils n'ont jamais vu (bien qu'ils disent que « ils ne croient qu'en ce qu'ils voient »), s'ils mentent de cette façon, alors nous ne pouvons, ni ne devons leur accorder de crédit.

Nous devons faire appel à la SAGESSE DES ANCIENS. C'est ce qu'enseigne le Gnosticisme Universel. Que la race humaine se soit développée dans d'autres Dimensions, c'est impossible pour la science matérialiste, mais c'est une réalité pour les gnostiques.

Si les anciens Sages pouvaient parler du PLÉSIOSAURE, s'ils pouvaient mentionner différentes bêtes de l'Époque des Reptiles et même de la Période Carbonifère, sans connaître, comme je l'ai déjà dit, la Paléontologie, ni la Paléontographie, ni avoir tout ce jargon dans la tête, c'est parce qu'ils possédaient des FACULTÉS extraordinaires qui peuvent être développées et qui résident dans le cerveau humain.

Les anthropologues matérialistes pourraient-ils affirmer qu'ils connaissent totalement le cerveau humain ? Il est bien évident que non. Bien plus, j'affirme clairement que la science médicale ne connaît pas encore véritablement le corps humain. Elle croit le connaître, mais elle ne le connaît pas.

Bien plus tard, quand vous approfondirez la science Jinas, vous pourrez corroborer mes affirmations... Mais, ne dévions pas du sujet...

En définitive, quelle est l'origine de l'humanité, de la terre, des races, de la nature, de tout ce qui a été, qui est, et qui sera ? C'est à cela qu'il faut réfléchir aujourd'hui...

Que nous disent les Nahuas sur l'OMEYOCAN ? Qu'est-ce que l'Omeyocan, le Lieu Deux ? On dit que « dans l'Omeyocan, il n'y a que Vent et Ténèbres », c'est ce qu'affirment les Nahuas. On appelle aussi l'Omeyocan - à cause du Vent et des Ténèbres - YOALLI EHECATL. Le Yoalli Ehecatl est quelque chose qui doit nous inviter à la réflexion. Mais réfléchissons, continuons...

Que nous dirait le monde oriental, et non pas uniquement les érudits de notre pays (le Mexique), mais les asiatiques, sur l'Omeyocan ?

Un jour, j'étais en train de parler ici sur ce qu'est la Matière en elle-même. Je disais que « La forme pouvait être détruite mais que, comme substance, la Matière continuait dans d'autres Dimensions et qu'à la fin la TERRE-SUBSTANCE ou la Terre-Germe était déposée dans l'espace profond de l'Univers, dans la DIMENSION ZÉRO INCONNUE ». J'ai affirmé cela. J'ai également dit que « Cette substance était l'ILIASTER : la semence qui resterait déposée dans les profondeurs de l'espace, attendant l'heure d'une nouvelle Manifestation Cosmique ».

Rappelez-vous les explications supplémentaires que j'ai données en disant que « Comme lorsqu'un arbre meurt, il reste sa semence dans laquelle se trouvent toutes les possibilités d'un nouveau développement pour un nouvel arbre, de la même façon, lorsqu'un monde meurt, il reste sa semence : Matière homogène, insipide, sans substance, inodore, incolore, déposée dans le sein de l'ÉTERNELLE MÈRE-ESPACE ».

Eh bien, cette Semence, par rapport à l'UN, est DEUX. Nous ne devons pas oublier que pour être Un, il faut d'abord être Deux et que l'Un se scinde en Deux. Cette Terre Chaotique Primigène, insipide, sans substance, inodore, ce germe de monde déposé dans la Mère Espace, c'est l'Omeyocan, un véritable paradis qui, pendant le temps d'inactivité, vibre cependant avec bonheur.

On a dit qu'on appelle aussi l'Omeyocan « Yoalli Ehecatl » - à cause du Vent et des Ténèbres -. Pourquoi ? Parce que EHECATL est le Dieu du Mouvement Cosmique, le Dieu du Vent. Yoalli Ehecatl, voilà le Grand Mouvement Cosmique de l'Omeyocan ; c'est là, dans l'Omeyocan, que règne l'authentique félicité du monde, la joie inépuisable, profonde.

Il existe des JOURS et il existe des NUITS COSMIQUES. Quand la Terre est à l'état germinal ou quand un monde quelconque se trouve à l'état de germe, déposé dans le sein de l'espace profond, il dort et, tout en étant Deux, il est Un.

Alors, après une certaine période d'inactivité, l'IMPULSION ÉLECTRIQUE, l'OURAGAN ÉLECTRIQUE, fait que tous les aspects positifs et négatifs entrent en activité. C'est pourquoi l'on dit que « Dans l'Omeyocan, il y a des Ténèbres et du Vent » ; « Ténèbres et Vent », Mouvement Cosmique...

Nous ne voulons pas dire « ténèbres » au sens complet du terme. C'est seulement une façon allégorique de parler. Souvenons-nous que dans les Mystères Égyptiens, le Sacerdote s'approchait du Néophyte et lui murmurait à l'oreille : « Osiris est un Dieu Noir ». Ce n'est pas parce que OSIRIS fût réellement noir, car il est le LOGOS, mais il se trouve que la LUMIÈRE de l'Esprit Pur, la Lumière de la Grande Réalité est TÉNÈBRES pour l'intellect.

Et si l'on dit que « Dans l'Omeyocan, il n'y a que Ténèbres et Vent », c'est-à-dire Mouvement Cosmique, on veut dire que c'est là où se trouve la Lumière Incréée et où se développe le Mouvement Cosmique représenté par Ehecatl.

Dans l'Omeyocan tourbillonne la Quiétude infinie, avant la manifestation du Grand Logos Solaire. Le LOGOS SOLAIRE, sur la terre sacrée d'Anahuac, a toujours été appelé QUETZALCOATL. Ainsi donc - en tant que Logos - Quetzalcoatl existe indubitablement bien avant toute Manifestation Cosmique. C'est le Logos...

L'Omeyocan est le Nombril Cosmique de l'Univers, où l'infiniment grand jaillit dans l'infiniment petit, avec des tourbillons réciproques qui vibrent et palpitent intensément. Là, se rencontrent le grand et le petit, le Macrocosme et le Microcosme.

À l'Aurore de l'Univers, l'Ouragan Électrique fait palpiter tous les atomes sous forme de tourbillons dans l'Omeyocan, dans le Nombril de l'Univers, dans la MATRICE COSMIQUE qui est le Deux.

Dans l'Omeyocan, le TLOQUÉ NAHUAQUE est une tempête nocturne de toutes les possibilités. Pourquoi ? Parce que lorsque le Mouvement Électrique, l'Ouragan Électrique, le Cyclone Électrique, fait tourner tous ces atomes dans la Matière Chaotique, toutes les possibilités de la Vie Universelle existent. C'est ce qu'ont toujours écrit les meilleurs auteurs de Cosmogenèses. Naturellement, nous parlons d'une chose que la Science matérialiste ne pourrait absolument pas admettre.

Dans l'Omeyocan, le SEIGNEUR DE LA NUIT, le NOIR TEZCATLIPOCA, se nie, éclate en lumière, et naît l'Univers que féconde et que dirige Quetzalcoatl, le Logos Solaire. Rappelons-nous que ce Tezcatlipoca représente, dans son aspect féminin, la LUNE et DIEU-MÈRE. L'Omeyocan est précisément cela, Dieu-Mère ; c'est précisément la Matrice du Monde. C'est pourquoi l'on dit que « Tezcatlipoca éclate en lumière ». En effet, la Mère se gonfle comme la Fleur de Lotus, et, à la fin, naît cet univers qui, en fait, féconde le Logos. En Nahuatl, on dit que « Quetzalcoatl dirige et conduit alors cet Univers qui surgit à l'existence »...

Le Logos, UNITÉ MULTIPLE PARFAITE, est un radical ; mais il se dédouble de même en les QUARANTE-NEUF FEUX pour travailler avec cet Univers naissant. Il est incontestable que c'est précisément le Logos Quetzalcoatl qui dirige cet univers ; en d'autres termes, c'est la Conscience Cosmique qui gouverne et dirige ce qui est, qui a été et qui sera...

Mais je suis sûr, parfaitement sûr, que l'Anthropologie matérialiste n'accepterait pas cette conception de Quetzalcoatl. Je suis tout à fait sûr que l'Anthropologie matérialiste rejette le Logos, qu'elle est contre la tradition mexicaine, qu'elle ne veut rien savoir de la Sagesse du Mexique. En refusant Quetzalcoatl comme véritable gouvernant de l'Univers, l'Anthropologie matérialiste se dresse, en fait, contre le Mexique lui-même. Ainsi, mes chers amis, cela vaut la peine que nous réfléchissions un peu...

Il ne convient pas non plus que nous nous fassions une conception anthropomorphique de notre Seigneur Quetzalcoatl, non. Je le répète : Quetzalcoatl est une Unité Multiple Parfaite, il est le Démiurge des Grecs, le Logos platonicien, l'Énorme Principe de la Nature, faisant vibrer chaque atome, faisant tressaillir chaque Soleil, il est le FEU CRÉATEUR du premier instant...

Les messieurs du Matérialisme Anthropologique ne pourront jamais m'assurer qu'ils connaissent le feu. Je suis sûr qu'ils ne le connaissent pas, et encore moins l'électricité. Nous, ce qui nous intéresse, c'est le Feu du feu et la connaissance profonde de l'électricité.

Ils utilisent le feu et le considèrent comme un élément de combustion ; mais ils se trompent, parce qu'en réalité et en vérité, si nous frottons une allumette, nous voyons que le feu surgit. Ils disent qu'il est le produit de la combustion ! Non, monsieur, c'est plutôt la combustion qui est un produit du feu, parce que la main qui frotte l'allumette a du feu qui lui permet de bouger, et que le feu est latent dans l'allumette elle-même. Il suffit seulement d'éliminer l'étui de matières chimiques phosphoreuses au moyen du frottement pour que le feu surgisse.

Le feu existe avant l'allumette ; c'est une chose inconnue de la chimie, parce que le Feu en lui-même est le Logos, le Principe Intelligent Fondamental de la Nature.

Il est certain que nous ne sommes pas en train de défendre un dieu anthropomorphique qui dérange tant ces messieurs de l'Anthropologie matérialiste, non. Mais, nous voulons uniquement affirmer avec emphase que la Nature possède des Principes Intelligents et que toute cette somme de Principes Intelligents de la Nature est Quetzalcoatl, le Démiurge des Grecs, le Logos des platoniciens, Unité Multiple Parfaite latente dans tout atome, dans tout corpuscule qui vient à la vie, dans toute créature qui existe sous le soleil.

Mes chers amis, il n'y a pas de doute que le MONOTHÉISME a causé un grand préjudice à l'humanité, car la conséquence en a été le Matérialisme, l'ATHÉISME. Je dis aussi que le POLYTHÉISME, poussé abusivement à l'extrême, a fait du tort à l'humanité, car c'est de là qu'a surgi alors le Monothéisme et du Monothéisme, à son tour, a surgi l'Athéisme Matérialiste.

Voyez comment le Polythéisme, après avoir dégénéré, a donné naissance au Monothéisme Anthropomorphique et, enfin (examinez attentivement la séquence), le Monothéisme Anthropomorphique, à son tour - en raison des abus des divers clergés religieux -, a engendré l'Athéisme Matérialiste.

Si nous acceptons les Principes Intelligents dans la Nature et dans le Cosmos comme fondement de toute cette Mécanique de la Relativité, nous n'ignorons pas que, dans le fond, « la variété est Unité ».

J'estime que, dans un avenir proche, l'humanité devra revenir au Polythéisme, mais sous une façon Moniste Transcendantale. L'humanité devra trouver un équilibre, dans le domaine spirituel, entre le Monothéisme et le Polythéisme. Ainsi seulement pourra s'amorcer véritablement un renouvellement des principes et une révolution complète de la Conscience.

Pour ce soir, j'ai terminé de parler. Je laisse maintenant toute liberté à ceux qui sont ici de poser des questions en relation avec ce thème. Je vous avertis que je ne répondrai pas aux questions qui n'ont rien à voir avec ce thème.

Disciple. Vénérable Maître, existe-t-il une certaine relation entre l'Éternel Teotihuacan et l'Omeyocan ?

Maître. En réalité, le TEOTIHUACAN EST BIEN AU-DELÀ DE L'OMEYOCAN ; on pourrait dire que le Teotihuacan est le Soleil Sacré Absolu et l'Omeyocan est quelque chose de très différent, c'est le Lieu Deux ; c'est l'Iliaster, la semence des mondes.

Nous savons évidemment très bien que quand le Tourbillon Électrique, quand Yoalli Ehecatl commence son Mouvement Cosmique, alors apparaît le Dualisme et advient le Chaos. Ce Chaos est fécondé beaucoup plus tard, comme je l'ai déjà dit, par Quetzalcoatl, le Logos, Unité Multiple Parfaite. Faisons donc la différence entre le Teotihuacan et l'Omeyocan.

Une autre question ? Tous ceux qui sont ici doivent poser des questions s'ils ont un certain doute. S'ils n'en ont pas, alors qu'ils n'en posent pas. Voyons...

D. Vénérable Maître, vous parliez de Tloque Nahuaque qui, dans toute l'acception du terme Nahuatl signifie : « Maître ou Divinité de ce qui est loin et de ce qui est proche ». Quelle explication profonde pourriez-vous nous donner à ce sujet ?

M. Ce que j'ai déjà dit : le VENT, les TÉNÈBRES, le MOUVEMENT... dans lequel l'infiniment grand rentre dans l'infiniment petit ; des remous incessants qui se croisent et se mélangent. Tout cela arrive toujours, comme je l'ai déjà affirmé de manière emphatique, dans l'Omeyocan.

D. Dans ce processus du Microcosme peut-on parler de « l'animal intellectuel » comme Microcosme ou est-ce l'Homme qui est le Microcosme ?

M. LA POSSIBILITÉ DU MICROCOSME EXISTE DANS l'ANIMAL INTELLECTUEL, puisqu'il porte la semence de l'Homme, bien qu'il ne soit rien de plus qu'une bête qui raisonne. Il n'y a pas de doute que « l'animal intellectuel » est le résultat, précisément, du mélange de certains hommes dégénérés avec des animaux de la Nature. De sorte que ce corps que nous avons est le résultat de ces mélanges pendant l'Époque de la Grande Chute, à la fin de l'Âge Tertiaire, dans le Miocène, Compris ? Une autre question ?

D. Vénérable Maître, pour développer un peu l'aspect que nous ne sommes rien de plus maintenant que le résultat de la reproduction d'Hommes dégénérés avec des bêtes et si, en nous, la seule possibilité humaine ce sont tout au plus les germes qui se trouvent dans nos glandes endocriniennes, est-il possible que nous puissions nous développer et créer profondément l'Homme ?

M. Je vais l'expliquer en retournant au passé. Le mélange de certaines tribus lémuriennes dégénérées, avec certaines bêtes subhumaines de la Nature, a eu comme résultat certaines espèces semblables à des hommes, et parmi elles les différents types de singes, « changos », etc. J'ai dit aussi qu'il y a eu également comme résultat (cela, je l'ai dit dans la dernière chaire), un certain type de singes énormes, gigantesques, les uns à la face bleue, les autres à la face rouge, et cela, nous ne pouvons pas le nier.

C'est peut-être pour cette raison que les matérialistes - bien qu'ils ne connaissent pas ces doctrines -, osent affirmer, entre autres, que nous venons du mandrill, cela quand ils oublient notre soeur la souris.

Mais en tout cas, ces singes ont existé ; j'ai dit qu'ils parlaient, qu'ils marchaient à quatre pattes, parfois à deux, et qu'ils avaient le droit de parler comme les gens.

Que les singes de ce type se soient mélangés entre eux et qu'ils se soient reproduits ? C'est certain. Que le mandrill soit peut être descendu de ce type de singes, nous ne pouvons pas le nier. Il suffit que nous observions ses fesses rouges et même son aspect en général, ce qui fut donc la raison de l'inquiétude de beaucoup d'anthropologues matérialistes.

Mais, il est évident que ces créatures se sont mélangées, à leur tour, avec un autre type d'animal, et, à la fin, certains de ces animaux avaient un aspect mi-humain (ils ressemblaient plutôt à l'homme), et pour finir, après tant de mélanges, d'évolutions et d'involutions, ont résulté les corps des humanoïdes, qui bien qu'ils soient de descendance animale, portent des germes d'Homme.

J'ai dit aussi que les Australiens, par exemple, les tribus d'Australie très primitives, avec des têtes aplaties, étaient donc, pour leur part, des Lémuriens dégénérés, le mélange d'hommes avec des bêtes, mais qui étaient encore très proches des bêtes ; et c'est vrai, puisque certaines de ces tribus d'Australie ressemblent à des animaux : ils ont une peau comme celle des ours.

Si toutes ces métamorphoses sont possibles, il est possible aussi (puisque le corps humain actuel ressemble à l'Homme, bien qu'il ne soit pas un Homme) de créer, dans l'organisme humain, dans le système psychosomatique, dirions-nous, l'Homme authentique.

Il ne nous reste qu'à savoir utiliser les semences, commencer la révolution du germe lui-même, pour que ces germes poussent et que, dans ce système psychosomatique, apparaisse l'Homme intérieur, l'Homme réel.

Nous ne pouvons pas nier que, dans ce travail, doivent s'effectuer certaines modifications organiques.

Par exemple, des individus ayant leurs glandes dégénérées, qui ont subi des greffes de glandes ou de viscères, sont des cas perdus. Parce que, dans ce terrain, il n'est plus possible que les germes de l'Homme puissent pousser, germer, se développer.

Donc, en vérité, mes chers amis, il faut EFFECTUER CERTAINS CHANGEMENTS DANS NOTRE ORGANISME PHYSIQUE ; et ces changements s'effectuent, précisément, avec le TRAVAIL SEXUEL, en adoptant le système de KRIYASHAKTI, la méthode de reproduction des Lémuriens.

Mais, comme je vous l'ai dit auparavant et je vous le répète maintenant, cette méthode de reproduction est haïe à mort par les « animaux intellectuels ». Mais, si un « animal intellectuel » souhaite devenir un Homme, il doit accepter le système sexuel des Hommes ou continuer comme un « animal intellectuel ».

Par conséquent, il faut provoquer certaines mutations, certains changements favorables ; c'est ainsi que l'animal intellectuel peut s'élever au niveau d'Homme... Je termine sur ces paroles. Une autre question ? Voyons, frère A...

D. Vénérable Maître, au Tenayuca [...] les murs, on adore Tezcatlipoca que vous avez cité, et il y a là beaucoup de crânes qui représentent donc la mémoire, la mort. Cela a-t-il une relation avec la Matrice du Monde, avec Tezcatlipoca, la Lune, la Déesse de la Nuit, cela a-t-il une relation aussi avec Tlaloc qui est adoré également là-bas, dans la Pyramide de Tenayuca... ?

M. Eh bien, il est clair que Tlaloc est l'Eau, il est la Vie...

D. Vous voulez dire dans le Macrocosme ?

M. Il est clair que c'est l'Eau, c'est la Vie ; nous savons très bien l'importance qu'ont l'eau et la terre pour qu'apparaissent les créatures vivantes ; comme Moïse l'a dit : « Pour créer des êtres vivants, il faut de l'eau et de la terre », c'est évident. C'est pour cette raison que TLALOC ET LA MÈRE COSMIQUE, la Mère Nature, la Grande Mère du Monde, l'Omeyocan, SONT INTIMEMENT ASSOCIÉS ; plus encore : Tlaloc et Tezcatlipoca sont aussi reliés, car nous connaissons le symbolisme de Tezcatlipoca...

D. J'ai compris Maître, que « l'animal intellectuel » est un animal dégénéré, qui n'est pas identique à l'Homme, mais très semblable [...] les corps paraissent être les mêmes, Maître. Quelle métamorphose doit-on accomplir, quels changements ? Le corps humain de l'Homme véritable et de cet animal sont-ils identiques ?

M. IL Y A UNE SIMILITUDE entre le corps de l'Homme et le corps de « l'animal intellectuel » actuel ; mais il est évident que, par la Science de la Transmutation de Jesod-Mercure d'énormes changements vont être provoqués dans l'organisme humain. Par exemple : la glande pinéale, qui est unie au pénis ou au phallus, se développe de façon extraordinaire. L' « animal intellectuel » n'a pas cette glande développée. Le torrent sanguin va s'enrichir avec les hormones...

QUATRIÈME CHAIRE

Nous rappelons à nos frères que nous sommes en Troisième Chambre ; ce n'est pas la Seconde Chambre, ni la Première, ni l'Anti-Chambre.

Nous sommes venus parler de l'Anthropologie Gnostique et, aujourd'hui, comme toujours, nous allons continuer les leçons d'Anthropologie Gnostique. Nous prions donc tous les frères qui sont venus nous rendre visite d'y porter le maximum d'attention...

Avant tout, il est bon de savoir que les anthropologues nous parlent de trois époques très importantes : la première, la Période Paléozoïque ; la deuxième, la Période Mésozoïque ; et la troisième, la Période Cénozoïque.

Ils affirment, avec emphase, que durant la Période PALÉOZOÏQUE les premiers êtres unicellulaires, les micro-organismes, existaient dans les eaux de la vie ainsi que les molluscoïdes, les mollusques, les poissons et les premiers reptiles. C'est ce qu'affirment les anthropologues matérialistes, avec une assurance incroyable, comme s'ils avaient été présents aux époques archaïques, comme s'ils avaient vraiment pu voir, sentir, palper et même entendre tout ce qui s'est passé à ces époques.

Cependant, comme je l'ai déjà dit lors des chaires précédentes, et je le répète maintenant, les anthropologues du Matérialisme affirment toujours que « Ils ne croient qu'en ce qu'ils voient, qu'ils n'accepteraient jamais rien qu'ils n'aient vu de leurs propres yeux ou palpé de leurs mains ». Bien que je doive le répéter souvent, je dois dire que cette affirmation s'avère complètement fausse, mensongère...

Ainsi, mes chers frères, ils croient donc en ce qu'ils n'ont jamais vu, en ce qu'ils n'ont jamais palpé. Ils affirment d'une façon incroyable de fausses suppositions.

Quand ont-ils vu l'Époque Primaire ? Quand étaient-ils présents dans la Période Paléozoïque ? Ont-ils vécu dans la période Mésozoïque, par hasard ? Ont-ils, par hasard, existé dans la Période Cénozoïque ? Ils affirment de pures suppositions qu'ils n'ont pas vérifiées ; ils affirment ce qu'ils n'ont jamais vu et, néanmoins, ils se croient éminemment pratiques. À chaque fois, ils disent toujours que « Ils ne croient qu'en ce qu'ils voient » et ils n'ont jamais vu la Période Paléozoïque. Que savent-ils de cette période, des formes de vie qui ont existé au cours de ce premier âge archaïque de notre monde ?

Ils parlent aussi de la période MÉSOZOÏQUE, de celle des grands reptiles antédiluviens. Nous ne nions pas - de manière précise ou exacte - qu'il y ait eu un jour des reptiles dans le monde. Il est évident qu'il y a eu une époque de reptiles, c'est un fait. Notre Terre était peuplée d'énormes reptiles, c'est indéniable. Souvenons-nous du Brontosaure, du Plésiosaure, du Ptérodactyle, etc.

Tous ces sauriens étaient réellement gigantesques, énormes ; des monstres qui avaient la taille d'un ou deux pâtés de maisons. Ils ont existé, mais ces messieurs de l'Anthropologie matérialiste sont-ils sûrs d'avoir vu tous les reptiles de la Période Mésozoïque ? Comment ils se reproduisaient, comment ils vivaient ? Ont-ils été témoins de cela ?

Vient ensuite la période connue sous le nom de CÉNOZOÏQUE. Ils disent que « Beaucoup de reptiles ont évolué jusqu'à l'état de mammifères ». Ils assurent avec emphase que « des primates sont issus les hominidés », ancêtres de « l'animal intellectuel » erronément appelé Homme.

« Il n'y a aucun doute - disent-ils - que des primates sont nés les hominidés, lesquels ont engendré l'Homme et - d'autre part - la branche des grands gorilles, chimpanzés, etc. » En parlant ainsi, ils s'appuient pratiquement sur M. Darwin. Nous savons bien que Darwin ne dit absolument pas que l'homme descend du singe, il déclare seulement que « l'homme et le singe ont un ancêtre commun ».

Les anthropologues du Matérialisme disent que « leur ancêtre commun, ce sont les primates ; et que des primates, sont nés les PREMIERS HOMINIDÉS et aussi les grands singes de l'époque antique », de la période que nous pourrions appeler Cénozoïque. C'est ainsi qu'ils arrangent leurs théories pour que, d'une certaine façon, elles coïncident avec les théories de Darwin.

Mais est-ce que, par hasard, ces primates ont existé ? Les anthropologues du Matérialisme ont-ils vu une fois les premiers hominidés ? Seraient-ils certains, pourraient-ils jurer, peut-être, que de ces hominidés sont nés, d'une part les singes géants, et d'autre part les hommes ? Ou, en d'autres termes, pourraient-ils affirmer, peut-être, de manière emphatique, que des primates sont nés les hominidés, qui seraient les ancêtres de l'homme, selon eux ? Oseraient-ils dire aussi que de ces primates sont nées toutes les espèces de gorilles et de chimpanzés gigantesques qui peuplent et qui ont peuplé la face de la Terre aux époques archaïques ? Qu'en savent-ils, ces messieurs du Matérialisme ?

Par ailleurs, Haeckel - comme toujours -, par ses théories, assigne alors à l'humanoïde actuel quelque dix-sept ou dix-huit généalogies ; celles-ci proviennent des MARSUPIAUX et des MAMMIFÈRES... Et Haeckel en parle avec autant d'assurance que s'il l'avait vu. Cependant, ce sont ces messieurs du Matérialisme qui disent qu'« ils ne croient qu'en ce qu'ils voient ». Ils parlent de ce qu'ils n'ont pas vu et ils croient... ils croient en des utopies fantasmagoriques du mental qui n'ont jamais été démontrées.

Ces mammifères, marsupiaux, et ces dix-sept ou dix-huit généalogies de Haeckel s'avèrent assez fantasmagoriques. Bien sûr que dans ces généalogies, les anthropologues du Matérialisme n'écartent pas les fameux LÉMURIENS avec placenta, mais où est le placenta des lémuriens ?

Vous savez bien qu'actuellement on affirme également, bien sûr, que « nous venons des lémuriens » et, de nos jours, il ne manque pas de pseudo-savants qui affirment maintenant que « notre ancêtre est la SOURIS », de sorte que, selon eux, la souris est également notre ancêtre.

Comme vous le voyez, ce que soutiennent ces messieurs du Matérialisme Anthropologique sont véritablement de pures toquades qu'ils se sont mis joliment à claironner.

Cette si fameuse culture matérialiste du XXème siècle s'avère proprement honteuse. Nous descendons tantôt des lémuriens, tantôt de notre soeur la souris et ils se donnent même le luxe de dire avec beaucoup d'assurance que « nous étions très petits, minuscules, parce que nous étions fils de la souris ». Ces affirmations du Matérialisme Anthropologique sont ridicules.

Nous savons bien, grâce aux traditions antiques, que la race humaine était composée de GÉANTS : géants de l'Atlantide, géants de la Lémurie, géants de l'Époque Hyperboréenne, géants de l'Époque Polaire.

Il est évident que pour faire ce genre d'affirmations, comme celle que « nous descendons aussi de la souris », il faut être ignorant à l'extrême, et ceux qui écrivent cela trompent terriblement l'intelligence des lecteurs. Ceux qui écoutent de pareilles sottises sont réellement victimes de l'ignorance car, dans l'Atlantide, la souris n'était pas aussi petite qu'elle l'est maintenant. Nous savons bien que la souris, à l'Époque Tertiaire, était géante : elle pouvait avoir la taille d'une vache. Ainsi donc, dire que « l'être humain était tout petit et qu'il a grandi », qu'« il était petit parce qu'il est fils de la souris » est, au fond, épouvantablement ridicule !

Voyez combien ces cyniques du Matérialisme sont changeants. Tantôt ils disent que « nous provenons des primates » (ceux que j'ai déjà cités et desquels proviennent les premiers hominidés) et tantôt ils affirment autre chose : « Que notre ancêtre est la souris ». Lorsqu'ils sont fatigués de notre soeur la souris, ils ont alors recours au mandrill, du fait que ce pauvre petit animal a les fesses rouges.

Voyez comme ces anthropologues du Matérialisme sont ignorants ! Ce sont eux qui font dégénérer l'humanité, qui ont enlevé à l'humanité les Principes Éternels, les VALEURS ÉTERNELLES DE L'ESPRIT. Ce sont eux qui ont précipité l'humanité sur le chemin de l'involution et de la dégénérescence. Nous savons bien que lorsqu'on ôte à l'humanité les Valeurs Éternelles, les Valeurs de l'Esprit, elle dégénère épouvantablement.

Ce sont eux qui commandent à leurs partisans, aux fripons du Matérialisme, d'enseigner aux gens des campagnes toutes ces sottises. Ce sont eux qui sont devenus les instructeurs des pauvres gens qui vivent dans les hameaux, dans les petits villages. Ce sont vraiment eux qui sont en train de précipiter la dégénérescence, car ils enlèvent à l'humanité les Valeurs Éternelles.

Nous pourrions les considérer comme des corrupteurs de mineurs, car ils corrompent les individus simples des campagnes avec leurs sottises, ils font du tort au mental des pauvres gens. Ce sont eux qui établissent les programmes éducatifs, dont ils excluent tout ce qui pourrait avoir une saveur de spiritualité. Mais, ils n'ont pas de bases sérieuses pour se prononcer contre les enseignements spirituels de l'humanité.

Affirmer que nous venons tantôt du mandrill, tantôt de la souris ou des premiers primates de l'Époque Cénozoïque est donc tout à fait ridicule.

Tant au nord qu'au sud, et en différents endroits de la Terre et du monde, ces messieurs matérialistes se moquent du père de Manu, de qui est venu toute la race humaine ; ils tournent en dérision le DHYAN-CHOHAN qui leur semble un personnage utopique. Et cependant, ils ne voient aucun inconvénient à croire en l'invention insipide de Haeckel, une espèce de Pithécoïde stupide, capable de parler, mille fois plus fantasmagorique et plus utopique que l'affirmation selon laquelle « nous venons de Manu ou du Dhyan-Chohan ».

L'humanité croit encore en le Dhyan-Chohan, même si cela agace ces messieurs du Matérialisme. Il y a encore des millions de personnes qui acceptent le père de Manu ; en Asie, on croit en lui, en l'Homme-Esprit, en l'Homme-Prototype, situé à un Niveau d'Être très supérieur...

Si nous faisions des investigations rétrospectives, à l'aide de procédés très différents de ceux du Carbone 14 ou de ceux du potassium-argon, nous découvririons que vraiment, en réalité, les prototypes de cette humanité proviennent véritablement des DIMENSIONS SUPÉRIEURES de la Nature et du Cosmos. Mais, il est plus qu'impossible de parler ainsi à ces messieurs de l'Anthropologie matérialiste, car ils se sentiraient aussi gênés que des Chinois lorsqu'ils écoutent un concert occidental.

Il est l'heure d'analyser judicieusement cette culture matérialiste qui sert de base aux peuples, aux nations. Nous devons chercher l'origine de toute cette corruption et de toute cette perversité. Il n'est pas possible que nous continuions à laisser l'humanité être victime de l'ignorance, c'est absurde à cent pour cent. Ces dix-sept ou dix-huit généalogies de M. Haeckel et de ses partisans sont bonnes pour un Molière et ses caricatures.

Dire que « les lémuriens, tout petits animaux aux yeux très vifs, ont eu un placenta et qu'ils pourraient compter parmi nos ancêtres » est absurde, parce que nous savons bien que les lémuriens n'ont jamais eu de placenta. C'est une erreur impardonnable en zoologie.

Réellement, Haeckel a fait beaucoup de tort à l'humanité, c'est pourquoi nous avons dit une fois, en parlant comme le prophète Job : « Que sa mémoire soit oubliée et que son nom ne figure jamais dans les rues ».

En plus, à l'époque de Haeckel, on ne connaissait pas encore l'embryogenèse. Comment Haeckel ose-t-il donc parler de « lémuriens avec placenta » ? C'est absurde à cent pour cent.

Lorsqu'on analyse ces choses, on ne peut que ressentir de la répugnance pour cette école du Matérialisme, qui est en train de corrompre l'humanité, en lui enlevant ses Valeurs Éternelles et en la précipitant sur le chemin de l'involution.

Quel est véritablement l'ancêtre de l'Homme de l'Époque ou de la Période Cénozoïque, et quels sont ses descendants ? Quels sont les ancêtres de l'Homme paléolithique et quels sont ses descendants ? Quels sont les ancêtres de l'Homme néolithique et quels sont ses descendants ? Darwin les a-t-il jamais connus ? Haeckel ou Huxley les ont-ils connus ? Sur quoi l'Anthropologie matérialiste se base-t-elle pour parler avec tant d'autorité de l'HOMO-SAPIENS ? À quelle époque l'Homo-sapiens, l'Homme primitif, a-t-il appartenu ?

C'est en vain que M. Huxley essayera de trouver, dans les couches souterraines de l'Époque Quaternaire, les restes fossiles de l'Homme primordial. En vérité, il ne les trouvera jamais. Ce qui se passe, c'est que l'Homme est plus ancien que ne le supposent les porcs du Matérialisme. L'homme de la période CÉNOZOÏQUE a existé, tout comme l'homme de la période MÉSOZOÏQUE et comme l'homme de la période PALÉOZOÏQUE.

Mais, les matérialistes n'accepteront jamais cela. Ils veulent que l'homme vienne strictement de l'Époque Quaternaire et ils n'admettent aucunement qu'il ait existé pendant la période Cénozoïque.

Ainsi donc, le moment des grandes réflexions, des profondes analyses, est arrivé. Que savent-ils de la façon dont la vie s'est déroulée, durant les Époques Primaire, Secondaire, Tertiaire et Quaternaire ? Dotez chacun des êtres humains de sa Monade et vous verrez que tout ce petit théâtre de Haeckel, de M. Darwin, de Huxley, de Marx et de leurs partisans tombera vraiment en poussière, parce que l'Anthropologie matérialiste est un gros mur sans fondations, il suffit d'une légère poussée pour le convertir en menus sédiments.

Dans ma dernière chaire, j'ai parlé du Nombril de l'Univers. Cela, oui, les fameux anthropologues matérialistes devraient l'étudier. Que notre Terre ait un « nombril » ? Pourquoi pas si nous-mêmes, lorsque nous naissons, lorsque nous venons au monde, nous avons aussi un nombril ? « Tel est le Macrocosme, tel est aussi le Microcosme ; ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ».

Dans notre dernière chaire, nous avons donc parlé de l'OMEYOCAN. Mais qu'est-ce que l'Omeyocan ? Le Nombril de l'Univers, en effet.

Un jour, a existé la TERRE-LUNE ; elle avait des mers, elle avait des montagnes pleines de vie et de végétation, et elle a eu aussi ses périodes Paléozoïque, Mésozoïque et Cénozoïque.

Mais les mondes - comme tout ce qui est, a été et sera - naissent, croissent, vieillissent et meurent.

La matière purement physique de la Lune est morte. Aujourd'hui, c'est un cadavre, comme l'ont démontré les astronautes qui ont foulé le sol lunaire. Mais, la vie en elle-même, la substance vivante de la matière, n'est pas morte, elle a continué dans la Quatrième Coordonnée, dans la Quatrième Verticale, avec les semences de tout ce qui existe.

Plus tard, cette Substance-Matière a poursuivi son développement dans la Cinquième Coordonnée, puis dans la Sixième et postérieurement dans la Septième ; et lorsqu'elle a plongé dans cette dernière, elle s'est immergée dans le sein de l'Espace Abstrait Absolu.

Cette Substance Homogène, cette MULAPRAKRITI des orientaux, cette Terre primitive ou primordiale, continue d'exister. C'était une semence qui ne pouvait pas se perdre, elle était déposée dans l'espace profond ; dans cette semence, la vie a continué à l'état latent. Cette substance, je l'ai dit et je le répète aujourd'hui, est l'ILIASTER des Sages.

Cette semence a dormi pendant Sept Éternités au sein du Chaos, dans l'Espace Profond, pour être plus clair. Mais, beaucoup plus tard, le tourbillon électrique, l'ouragan électrique, « les ténèbres et le vent », comme dit le peuple d'Anahuac ont agité ce monde primitif, originel, cette Terre appelée « Iliaster ». C'est alors que le Deux a fonctionné avec ses opposés, positif-négatif, masculin-féminin. Ainsi, de l'Iliaster a surgi le Chaos ; c'est pourquoi l'on dit que « dans l'Omeyocan prévalent l'ouragan, les tempêtes et les ténèbres ». On parle ici clairement de YOALLI EHECATL.

EHECATL est le Dieu du Vent, des Ouragans, du Mouvement Électrique : le Macrocosme retourne dans le Microcosme, en incessante activité. En réalité et en vérité, le Chaos a existé dans l'Omeyocan, il était l'Omeyocan lui-même, une terre virginale, très pure, ineffable, que n'accepterait jamais l'Anthropologie matérialiste ; là se trouvaient toutes les possibilités, jusqu'à ce que le FEU UNIVERSEL rendit fécond ce Chaos et lorsqu'il l'eut fécondé, apparut le LIMBUS. Ce Limbus extraordinaire est à l'origine de tout ce qui est, a été et sera.

Dès lors, depuis le Nombril de l'Univers, il y eut des dédoublements successifs à travers plusieurs dimensions et l'homme purement germinal passa [...] ce fut l'Époque du Protoplasme. Et la vie évoluant et involuant, à travers plusieurs dimensions, vint enfin se cristalliser sur la Terre Protoplasmique.

Il y eut une première manifestation dans le Monde du Mental, dans la région du Mental Cosmique ou de l'Intelligence Universelle, une seconde manifestation de tout ce qui est, a été et sera, lors d'une seconde période. Alors, comme résultat, apparut une troisième manifestation dans une dimension suivante.

Ainsi, la vie s'est développée et a évolué et involué dans trois dimensions extraordinaires avant d'apparaître dans ce monde physique.

La vie a d'abord existé à l'ÉTAT MINÉRAL, mais une sorte de minéral que n'accepteraient aujourd'hui ni les anthropologues, ni les géologues matérialistes ; beaucoup plus tard, elle se développa à l'ÉTAT VÉGÉTAL et, plus tard, à l'ÉTAT ANIMAL. Mais ces états : minéral, végétal et animal sont inconnus actuellement. Ils constituent en quelque sorte l'archétype de ces règnes minéral, végétal et animal qui existent actuellement.

Il est évident qu'avant que la vie ne soit apparue dans notre monde protoplasmique, au milieu des espèces animales existantes avait surgi une créature très semblable à n'importe quel mammifère ou à n'importe quel singe, mais en réalité, très différente des singes.

Lorsque l'HOMME ORIGINEL ou PRIMITIF est parvenu à se cristalliser en une forme dense, il est passé par une transformation de sa morphologie et est apparu sur la calotte polaire du nord, qui était autrefois située dans la zone équatoriale.

Dans ma prochaine chaire, je vous parlerai du mouvement des continents. Et alors nous dirons au monde ce qu'est réellement la Pangée. Aujourd'hui, nous nous bornerons à dire que la vie s'est développée dans d'autres dimensions avant de se cristalliser dans le monde physique.

Je tiens aussi à souligner avec emphase qu'avant que l'animal intellectuel, erronément appelé homme, ait réellement existé, il y a eu l'HOMME RÉEL, dans la Première, la Deuxième et la Troisième Race.

L'animal intellectuel, celui qui a surgi à l'Époque Quaternaire, celui-là n'est pas l'Homme mais bien l'animal intellectuel, je le répète. La fois précédente, j'ai dit que « les hommes réels ont vécu de façon splendide dans la Lémurie, mais que certains ont dégénéré, vers la fin de cette époque, et se sont mélangés avec des bêtes, mélange dont a résulté l'humanité actuelle, l'animal intellectuel ».

Le moment est donc venu de comprendre cette question si délicate. L'Homme est antérieur à la Période Quaternaire, comme à la Tertiaire, à la Secondaire et à la Primaire. La preuve de cela, c'est que bien que toutes les espèces vivantes des temps archaïques aient disparu, l'animal intellectuel appelé homme a continué d'exister.

S'il a été capable de survivre malgré toutes ces tourmentes, malgré la révolution des axes de la Terre, malgré les événements de la Pangée et si les animaux, les reptiles et d'autres sortes d'animaux des Périodes Mésozoïque, etc., ont été incapables de survivre, cela ne démontre-t-il pas que l'Homme est antérieur à toutes ces périodes signalées et indiquées par les anthropologues matérialistes ?

Je veux que vous réfléchissiez profondément à toutes ces questions. Dotez le pauvre « animal intellectuel » de sa Monade - celle qu'on essaie de lui enlever - et tout le petit théâtre de M. Darwin, des Haeckel et des Huxley, sera véritablement réduit en poussière.

L'heure est venue de démasquer réellement l'Anthropologie matérialiste. Le moment est venu de rendre à l'humanité ses Valeurs Éternelles.

La conférence de ce soir est terminée... Si un frère a une question à poser avant la poursuite de nos travaux de ce soir, il peut le faire tout à fait librement...

Disciple. Dans le Tourbillon Électrique, est-ce que les germes de vie apportent, chacun, leur espèce définie ?

Maître. Indubitablement, les germes de toute vie viennent du NOMBRIL même DE l'UNIVERS, de l'OMEYOCAN. Cette Terre a son « nombril » et dans « le nombril » de cette Terre demeure toute vie. Il est clair que les anthropologues du Matérialisme sont des ennemis de l'Anthropologie Gnostique et des authentiques traditions du Mexique ; ils ne vont pas accepter l'Omeyocan comme ça... Voyons, une autre question ? Parle, mon frère...

D. Vénérable Maître, je voudrais que vous nous éclairiez sur ce qui suit : à propos de la Race Lémure qui a dégénéré, qui s'est unie avec des bêtes et d'où est née notre race, où situons-nous les Atlantes qui, comme vous nous l'avez appris, nous ont précédés ?

M. Eh bien, l'Atlantide a été acceptée par M. Darwin lui-même et nous savons bien, très clairement, que la Lémurie a aussi été acceptée par M. Darwin. Néanmoins, je dois dire ce qui suit : la Race Lémure a été splendide, formidable, merveilleuse ; aujourd'hui, je ne me suis pas étendu davantage pour parler clairement des grands événements de la Lémurie, parce que nous n'avons pas assez de temps, mais nous parlerons clairement de toute l'histoire de la Lémurie dans de futures conférences.

À la fin de la Race Lémure, au temps de sa décadence, il se trouve que quelques individus ont sexuellement dégénéré et se sont mélangés avec des bêtes. De là ont résulté certains singes très étranges. J'ai dit, dans ma chaire précédente, que certains avaient la face bleue et d'autres la face rouge ; que tantôt ils marchaient sur les pieds et les mains, tantôt ils se levaient à la verticale, et qu'ils avaient le droit et le pouvoir de parler.

De nouveaux mélanges ont permis aux singes de ce type (aux singes-hommes) de produire, à leur tour, la race actuelle, la race de l'humanoïde intellectuel. De sorte que l'humanoïde, celui que les matérialistes font apparaître à la Période Quaternaire, n'est pas l'Homme véritable ; c'est uniquement le résultat du mélange de bêtes humaines avec des hommes. Par conséquent, notre race, nous tous, NOUS SOMMES LE RÉSULTAT DU MÉLANGE DES HOMMES qui ont existé dans la Lémurie et qui se sont unis AVEC CERTAINES BÊTES ; c'est de là que nous venons.

Nous sommes les enfants de bêtes et d'Hommes ; nous sommes donc « des animaux intellectuels ». Cependant, puisque nous venons aussi des Hommes, nous portons en nous des germes d'Homme. Si nous savons en profiter, ces germes se développeront en nous et nous nous transformerons en Hommes. Si nous pouvons nous transformer en Hommes, bien que nous soyons des animaux intellectuels, c'est pour la bonne raison que nous avons en nous des germes d'Homme. Nous sommes les enfants de bêtes mélangées avec des Hommes, nous ne le nions pas, mais nous avons en nous des germes d'Homme et, si nous en profitons, nous nous transformerons en Hommes. Voilà la crue réalité des faits ; compris ? Y a-t-il une autre question ?

D. Maître, si le singe est apparu à cause du mélange d'Hommes dégénérés avec des bêtes et également l'humanité actuelle, alors, ça veut dire que, dans ce sens, on pourrait parler d'une origine commune ?

M. Eh bien, NOUS NE POUVONS PAS DU TOUT ÊTRE SÛRS QUE NOUS AVONS UNE ORIGINE COMMUNE, parce que les bêtes sont nombreuses et qu'il y a eu beaucoup d'Hommes qui se sont mélangés avec des bêtes ; à la longue et au cours de cataclysmes successifs beaucoup de ces mélanges ont péri, mais le résultat d'autres mélanges avec des bêtes a réussi à survivre.

Ainsi, les ATLANTES ont donc bien été des gens qui sont arrivés à survivre (le produit du mélange d'hommes avec des bêtes) ; et, à son tour, cette race qui peuple actuellement la surface de la Terre, descend des Atlantes.

Ainsi donc, si nous disons que « l'animal intellectuel » est actuellement un Homme, nous mentons. Il n'est pas un Homme, il est un « animal intellectuel ». Il y a beaucoup de gens qui n'acceptent pas, par exemple, l'Arcane A.Z.F., qui ne veulent pas de la Science de la Transmutation. Il y a des problèmes très graves : des hommes qui se marient avec certaines femmes qui n'aiment pas la Transmutation et des femmes qui se marient avec certains hommes qui n'aiment pas non plus la Transmutation. Dans la Lémurie, les Hommes réels se reproduisaient par KRIYASHAKTI, c'est-à-dire qu'ils ne renversaient pas le Vase d'Hermès ; tout spermatozoïde mûr était suffisant pour féconder une matrice. Mais, c'étaient des Hommes qui n'avaient pas dégénéré, des Hommes réels.

Mais exiger aussi des pauvres « animaux intellectuels » qu'ils se reproduisent par Kriyashakti, c'est-à-dire par la Transmutation, c'est beaucoup leur demander. Et s'ils ne l'acceptent pas, ils ont simplement le droit de ne pas l'accepter, parce qu'ils sont des bêtes et les bêtes ont le droit de se reproduire comme des bêtes. Mais, si nous voulons que les bêtes se reproduisent avec le système des Hommes, avec le don de Kriyashakti, c'est beaucoup leur demander.

Il est certain, également, que nous nous proposons de créer des Hommes et c'est pourquoi nous diffusons ces Enseignements Gnostiques. En effet, ceux qui acceptent véritablement le système de reproduction par Kriyashakti, c'est-à-dire par la Transmutation de la Libido Sexuelle, se transforment en Hommes, parce qu'ils adoptent le système sexuel des Hommes.

Quand vous, les missionnaires, vous verrez quelqu'un qui ne veut pas accepter le système de reproduction par Kriyashakti, il ne faut pas que ça vous étonne, que ça vous fasse de la peine, parce que les bêtes ont leur système de reproduction. Et c'est déjà bien si quelques-unes de ces bêtes acceptent le système des Hommes ; c'est très rare, trop rare... Y a-t-il une autre question ? Voyons A.

D. Vénérable Maître, si, dans la culture mexicaine, Tezcatlipoca représente la Lune, la Nuit, l'Iliaster, il est dirigé, disons, par Ometecuhtli, une allusion mexicaine [...] à l'Omeyocan, et aux Principes de saint Jean qui est le Feu, aux Principes de Tlaloc et aux principes, disons, par rapport à la matière...

M. Nous savons très bien que TEZCATLIPOCA A SON ASPECT FÉMININ, LUNAIRE, et cela est dûment vérifié dans la Sagesse Orientale, quand on parle très clairement de la Mère qui s'enfle, qui brille et qui, pour finir, met au monde un « fils » : l'Univers, un Univers extraordinaire qui veut dire Quetzalcoatl. J'ai répondu à ça dans ma chaire précédente. Une autre question ?

D. Maître, les Atlantes sont-ils « des animaux intellectuels » ?

M. Il est évident que les dégénérés de la Lémurie se sont mélangés avec des bêtes et que de là est née une énorme quantité d' « animaux intellectuels » qui ont continué à vivre dans l'Atlantide ; et nous, à notre tour, nous venons des Atlantes. Nous sommes donc des enfants de bêtes et d'Hommes. Nous avons une semence d'Hommes et c'est pourquoi nous pouvons nous transformer en Hommes, mais nous sommes des bêtes qui raisonnent...

Nous parlons ici d'une manière franche et nous devrons continuer à parler franchement pour démasquer les traîtres et déconcerter les matérialistes face au verdict solennel de la conscience publique. Voyons, parle, voyons ce que tu vas dire...

D. [...] ont fait la première partie de la Race Lémurienne et vous nous avez dit qu'ils ne se sont pas tous mélangés avec des bêtes. Alors, ma question est la suivante : que sont devenus les Hommes qui ne se sont pas mélangés avec des bêtes ? Dites-nous pourquoi ce ne sont pas eux qui ont continué à habiter sur la surface de la planète Terre ?

M. ILS N'ONT SIMPLEMENT PAS EU ENVIE DE CONTINUER ET DE SE RETROUVER CONVERTIS EUX AUSSI EN BÊTES ; ils sont partis et... bonne chance ! C'est tout.

Ils ont laissé vivre les « animaux intellectuels » sur la face de la terre et nous, nous sommes ici, mais eux, ils sont partis. Par contre, certains se sont sacrifiés et ils sont restés ici pour vivre avec les gens, en souffrant et en habitant dans ce genre d'organismes, produit du mélange d'Hommes et de bêtes. Voyons.

D. Vénérable Maître, où pourrions-nous situer l'homme de Neandertal et celui de Cro-Magnon, à l'époque de la libération de la Race Lémurienne ? Ont-ils une relation avec certaines [...]

M. Bon, les hommes de Cro-Magnon, de Neandertal et ainsi de suite, nous savons bien qu'ils ne sont rien d'autre que des descendants de l'Atlantide ; ce sont des bêtes comme nous et c'est tout. Une autre question ?

D. Maître, à quel moment sont apparues les bêtes ?

M. Je t'ai déjà dit qu'il y a des bêtes sur cette Terre depuis l'aube de la vie. Il faut tenir compte qu'à l'époque, que nous pourrions appeler « Lunaire », quand la Terre était Éthérique, il existait déjà toutes sortes d'animaux. C'est clair.

Mais, nous allons y arriver au cours d'un processus didactique. Maintenant, je réponds à la question, mais ce que je suis en train de répondre ne doit pas être inclus, naturellement, dans le prochain cours imprimé, parce que nous devons avoir un ordre. On y met seulement la conférence, rien de plus. Mais nous devrons, en effet, parler clairement de chacune des Rondes qui nous ont précédé et nous allons construire une méthode didactique et dialectique. Une autre question ?

D. Maître, pourriez vous nous développer un peu la question des germes d'Hommes que nous portons, puisque quand vous dites « germes », je le mets immédiatement en relation avec les Germes Sexuels uniquement ; et en faisant une réflexion plus profonde, je m'aperçois donc qu'il existe quelque chose d'humain ou d'Homme, en nous, qui est l'Essence... Peut-être pourriez-vous développer un peu plus quels sont ces germes d'Homme que nous portons, s'ils sont seulement sexuels ou l'Essence...

M. Eh bien, l'Essence est l'Essence. Les « animaux intellectuels » sont les Élémentaux de la Nature embouteillés dans l'Ego. Si n'importe lequel d'entre vous désagrégeait l'Ego, il resterait l'Élémental pur ; il s'immergerait au sein de la Grande Réalité ; un Élémental comme n'importe quel autre, comme l'Élémental des plantes, comme les Élémentaux des minéraux ; CE SONT DES ÉLÉMENTAUX ANIMAUX, ce ne sont pas des Hommes ! L'ESSENCE QUE VOUS PORTEZ N'EST PAS NON PLUS CELLE D'UN HOMME ; ce sont des Élémentaux du Règne Animal.

Voilà ce qui est correct. Quant aux germes de l'Homme, il y a les germes, par exemple, du Corps Astral, il y a les germes du Corps Mental, il y a les germes du Corps Causal. Si on transmute sans cesse et qu'on désagrège l'Ego, ces germes se développent et naît alors un Corps Astral dans l'homme ; ensuite se cristallise un Corps Mental dans l'homme, et finalement se cristallise un Corps Causal et on reçoit alors les Principes Animiques et l'Homme naît, l'Homme apparaît...

Un moment, finis la question...

D. Si, en réalité, notre Essence est un Élémental, un Élémental animal, de bête, l'expérience qu'on acquiert ici, à un moment donné, et qui accroît l'Essence, parce qu'en nous, nous pourrions dire, il y a un moment de Conscience au cours de l'expérience, et cet Élémental [...]

M. L'expérience qu'ont les « animaux intellectuels » est celle qu'a TOUT ANIMAL : celle qu'a le cheval, celle qu'a l'aigle, celle qu'a l'âne ; eux aussi, ILS ONT des EXPÉRIENCES. Alors, allons-nous rejeter les expériences de tous les animaux ?

D. Maître, un animal [...] un Quatrième État, supposons ; c'est pour cela que nous travaillons ici. Que fait un Élémental Animal de cette Expérience Mystique Transcendantale ?

M. Bon, je clarifie une chose : IL FAUT DISTINGUER L'ANIMAL INTELLECTUEL QUI N'A JAMAIS TRAVAILLÉ SUR LUI-MÊME DE CELUI QUI EST EN TRAIN DE TRAVAILLER SUR LUI-MÊME. De sorte que la question est mal posée. Bien sûr, celui qui travaille sur lui-même est en train de se transformer en Homme, évidemment. C'est une espèce d'état transitoire entre l'animal et l'Homme. C'est différent. Mais, en parlant comme je le fais, je me réfère à la majorité, aux millions « d'animaux intellectuels » qui peuplent le monde. Mais, ceux qui travaillent sur eux-mêmes se trouvent dans un état de transition entre l'animal et l'Homme, c'est évident. Y a-t-il une autre question ?

Voyons, ici il y a une soeur qui veut demander quelque chose. Que veux-tu demander ?

D. Pourrions-nous dire que l'Auto-réalisation est synonyme du fait que l' « animal intellectuel » se transforme en Homme ?

M. C'EST AINSI ! MAIS, IL Y A PLUSIEURS AUTO-RÉALISATIONS : avec une Auto-réalisation, on peut se transformer en Homme, avec une autre, on peut se transformer en Christifié, ou en Ange ; il y a différentes Auto-réalisations... Voyons, parle.

D. Maître, je ne sais pas si la question que je vais poser est pertinente. Dans une revue de pacotille (je n'accorde pas de crédit à la revue, mais j'ai simplement une interrogation), on dit « que Samael a existé dans la Lémurie, qu'il était un Ange tombé et qu'à cette époque il a enseigné la sexualité à la race d'hommes qui existait. Que c'est là qu'il y a eu l'union des Dieux avec les filles des hommes », et c'est là, je suppose, qu'il y a eu la décadence à cause de [...] Comment pourrions-nous comprendre cela ?

M. À l'époque de la Lémurie, non seulement celui qui vous parle ici est tombé, mais presque tous les Pitris Lunaires, Agnishvattas, Trônes, Chérubins, sont également tombés. TOUTE L'ARMÉE DU CIEL EST TOMBÉE. Quand les gens ont commencé à entrer dans la génération animale, alors moi aussi j'ai suivi le mouvement. Voyons, mon frère.

D. Vénérable Maître, auriez-vous l'amabilité de me donner une explication sur ce qui suit : Si l'Ouragan, dans le Nombril du Monde, dans l'Omeyocan, a émis des germes d'Hommes et en même temps des germes de bêtes, comment pouvons-nous concilier [...] que notre Essence vienne ici pour évoluer et qu'elle passe par la partie animale pour arriver à l'humanoïde ?

M. Bon, nous allons donner une réponse, mais il est clair que la question n'est pas très bien posée, parce que tu pars du principe que les Hommes existaient déjà sur Terre...

D. Bien sûr que non, Monsieur, parce que si on parle de notre Être Réel, de l'Homme fait à l'image et à la ressemblance de Dieu, purement spirituel, comment peut-on concilier que notre Essence doive passer auparavant par un transit ?

M. Simplement « Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas » ; ce qui est ici, c'est comme dans l'Omeyocan, et c'est à « Mi-chemin », c'est-à-dire dans les Aéons qui font communiquer cette Terre physique avec l'Omeyocan. Mais, il faut savoir réfléchir un peu à ce sujet...

Au début, c'est la VIE MINÉRALE qui est entrée en activité ; donc, pendant la PREMIÈRE RONDE, la vie minérale a agi intensément. Mais si on examine, avec l'Oeil de Dagma, la scène de l'Univers dans la Première Ronde, on découvre un Monde complètement Mental. Alors, les roches n'étaient pas non plus très différenciées du monde végétal, ni de l'animal ; les Règnes de la Nature semblaient se mélanger les uns avec les autres. Cependant, la Vie Minérale prédominait à l'État Mental.

Il faut que la Faculté extraordinaire de l'Oeil de Dagma soit très bien développée, pour que le chercheur compétent puisse faire une pleine différenciation entre les Élémentaux proprement dits du Règne Minéral et les roches ou les éléments minéraux qui existaient.

Normalement, le chercheur voit les Élémentaux du Règne Minéral et il les confond avec les hommes, et c'est une erreur. Ce n'est que si le chercheur a l'Intuition Prajna-Paramita très bien développée qu'il évitera toute confusion et qu'il pourra faire une différenciation entre les Élémentaux minéraux proprement dits et les minéraux.

Nous voyons aussi - pendant cette Première Ronde - qu'il existe des HOMMES RÉELS, ceux qui s'occupent de tous les travaux en rapport avec les différents Départements du Règne.

Il est évident que, plus tard, apparaît une SECONDE RONDE dans le MONDE ASTRAL ; et dans cette Seconde Ronde, les Élémentaux du Règne Minéral avancent d'un pas de plus et ils se transforment en ÉLÉMENTAUX VÉGÉTAUX. Des végétaux qui n'ont rien de physique et qui se mélangent avec le minéral et même avec l'animal, parce qu'à cette époque, les Règnes de la Nature n'étaient pas encore définis.

Le chercheur peut très facilement se tromper et ne pas être capable de voir les végétaux, mais seulement les Élémentaux du Règne Végétal. Mais, ces Élémentaux du Règne Végétal ont été les mêmes Élémentaux du Règne Minéral ; ce sont les mêmes qui ont agi dans la Première Ronde, mais qui, à présent, se sont élevés à l'ÉTAT VÉGÉTAL.

Dans la TROISIÈME RONDE, c'est-à-dire à l'époque strictement ÉTHÉRIQUE de notre monde, dans la période que nous pourrions appeler « LUNAIRE », ces Élémentaux Végétaux se sont élevés au degré d'ÉLÉMENTAUX ANIMAUX ; ils ont fait un pas en avant. Alors, en arrivant à l'état d'animaux, ils continuent leurs processus évolutifs et involutifs, parce que dans chaque Ronde il y a des évolutions et des involutions.

Dans la Troisième Ronde, il y a eu des évolutions et des involutions ; et les animaux les plus avancés se sont convertis en une espèce de créature très semblable à l'Homme. Ils avaient une certaine ressemblance avec un mammifère, pour ainsi dire, mais ce n'était pas un mammifère, c'était quelque chose de différent : l'HOMME PRIMORDIAL avec les possibilités de devenir un Homme. Celui-là se cristallise ; il prend une forme physique dans la Première Race de notre monde ; et, en prenant une forme physique, il est clair qu'il subit un changement dans sa morphologie. Et c'est ainsi qu'apparaît le premier homme, il apparaît sur l'île Sacrée, sur la calotte polaire du Nord, qui n'était pas alors réellement au Pôle Nord, mais dans la zone équatoriale.

Plus tard, continuent tous les processus évolutifs et involutifs que nous développerons au cours de l'Embryogenèse, etc.

Les Hommes réels de l'ancienne Terre-Lune ont vécu dans la Première, dans la Deuxième et dans la Troisième Ronde, à côté des Élémentaux, et ils ont aussi pris un corps dans les trois premières Races qui ont existé. De sorte que dans les trois premières Races sont apparus des Hommes nouveaux et des Hommes authentiques qui cohabitaient, heureux, à l'état paradisiaque.

Quant aux germes proprement dits de toute vie, ils sont venus de l'Omeyocan, ils sont passés par des transformations successives jusqu'à ce qu'ils se cristallisent sous la forme physique, sous les formes réelles qui sont dans l'Omeyocan et dans les trois Dimensions Supérieures de la Nature : Éthérique, Astrale et Mentale.

Tout ceci, nous devrons le développer de manière méthodique, didactique et dialectique. Aujourd'hui, je me limite seulement à l'ébaucher de manière stricte, parce que si nous voulions nous étendre maintenant sur cette question, franchement, toute la nuit n'y suffirait pas, ni beaucoup d'années ; ceci est très long à expliquer.

D. [...] Quand nous parlons de l'Évolution et de l'Involution, on dit qu'à l'Aube d'un Jour Cosmique, à savoir d'un Mahamanvantara, des millions d'Essences se sont détachées de l'Absolu, avec pour seul objectif d'évoluer. Mais, au début, dans la première manifestation de vie ou quand elles ont commencé à évoluer [...] minéral, après comme végétal, plus tard en animal et ensuite en être humain, mais, cependant [...] quand on parle des Sept Races, nous trouvons que les Protoplasmatiques, c'est-à-dire la Première Race Polaire, était d'un matériel [...] protoplasmatiques, non ? Je ne vois pas la relation qui, au début [...] ?

M. Je t'ai déjà dit que l'Homme, la première tentative d'Homme, une certaine créature très semblable aux mammifères, a subi une transformation morphologique quand il s'est cristallisé dans ce monde tridimensionnel d'Euclide, à l'Époque Polaire.

Il est clair que ce germe, que cette créature de l'Époque Lunaire - qui est venue se transformer dans le corps de l'Homme ou dans quelque chose de semblable à Homme, à l'Époque Polaire - a dû passer par des évolutions au cours de la Deuxième et de la Troisième Ronde. Par conséquent, il n'y a rien de bizarre, ni d'étrange.

Maintenant, que les créatures de ces Races de l'Époque Polaire, de l'Époque Hyperboréenne et de la Lémurie aient cessé d'exister, cela ne signifie pas qu'elles n'aient pas existé ; elles ont existé !

Maintenant, la Race actuelle est différente, elle est le résultat, comme je l'ai déjà dit, du croisement d'animaux...

CINQUIÈME CHAIRE

Il y a des faits, des événements cosmiques et géologiques qui valent vraiment la peine d'être étudiés dans le domaine de l'Anthropologie ; il n'y a pas de doute que l'Anthropologie Scientifique Gnostique écarte tous les voiles entourant l'origine de l'Homme et de l'Univers.

De toute évidence, cette mécanique de la nature s'avère prodigieuse, mais jamais nous n'accepterions la possibilité d'une mathématique sans mathématicien, ou d'une mécanique sans mécaniciens.

Je ne veux pas défendre un Dieu anthropomorphe, dans le genre du Jéhovah judaïque, avec sa doctrine : « Oeil pour oeil et dent pour dent ». Nous savons que ce type de dogmatisme suscite, comme conséquence ou corollaire, et par opposition, une réaction de type athéiste et matérialiste.

Il est nécessaire de comprendre que tout abus est préjudiciable à l'humanité. Dans les temps anciens, on rendait un culte aux Dieux, c'est-à-dire aux PRINCIPES INTELLIGENTS DE LA NATURE ET DU COSMOS, au Démiurge Architecte de l'Univers, qui n'est pas une personne humaine, ni divine, mais plutôt l'Unité Multiple Parfaite, le Logos platonicien.

Malheureusement, dans la Rome auguste des césars, voire même dans la Grèce d'autrefois, il y a eu un processus de dégénérescence religieuse. Lorsqu'on a abusé du culte des DIEUX, le MONOTHÉISME, avec son Dieu anthropomorphe, a surgi par réaction. Beaucoup plus tard, ce monothéisme, avec son Dieu anthropomorphe, a produit, par réaction, le MATÉRIALISME actuel.

De sorte que l'abus du POLYTHÉISME entraîne, à la longue, l'anthropomorphisme monothéiste, la croyance au Dieu anthropomorphique biblique. L'abus du monothéisme engendre à son tour l'athéisme matérialiste. Telles sont les phases religieuses par lesquelles passent les peuples.

Franchement, au nom de la vérité, je considère que le moment est venu d'éliminer cet anthropomorphisme monothéiste qui a engendré tant de funestes conséquences. L'athéisme matérialiste n'existerait pas aujourd'hui si les clergés religieux n'avaient pas abusé de ce culte. Car ce culte avait surgi par réaction.

Malheureusement, l'athéisme matérialiste est né par réaction contre l'anthropomorphisme monothéiste et, à son tour, la croyance en un Dieu anthropomorphe est le résultat de l'abus polythéiste ; lorsque les cultes aux Dieux de l'Univers ont dégénéré, alors, par simple réaction, a surgi le monothéisme.

Il nous faut reconnaître les Principes Intelligents de la Nature et du Cosmos. Mais, je le répète, nous ne sommes pas en train de défendre un Dieu anthropomorphe. Reconnaître des Principes intelligents me semble s'opposer à toute analyse scientifique.

Observons, par exemple, une fourmilière. Nous voyons là les Principes Intelligents en pleine activité, dans la façon dont ces fourmis travaillent, la façon dont elles font leurs palais, dont elles se gouvernent, etc. C'est la même chose avec une ruche d'abeilles dont l'ordre est stupéfiant.

Dotons chacune des fourmis ou chacune des abeilles d'une Monade pythagoricienne ou d'un Jiva des hindous, et il est logique que, par le fait même, toute la fourmilière, toute la ruche, prenne un sens, parce que toutes les créatures vivent d'un Principe Monadique. Le Matérialisme de Haeckel, de Darwin et de Huxley est complètement anéanti face à cela.

Nous ne sommes en train de rendre un culte à aucun Dieu anthropomorphe ; nous voulons uniquement que l'on reconnaisse que la Nature est pourvue d'intelligence. Cela ne nous semble pas absurde que la Nature soit dotée d'Intelligence. L'ordre existant dans la construction de la molécule et de l'atome nous démontre de façon très claire des Principes Intelligents.

Nous sommes précisément à l'époque où nous devons vérifier les principes. Si nous ne sommes pas d'accord avec le Matérialisme, c'est parce qu'il ne résiste pas à une analyse profonde, il n'est qu'un monceau d'ordures, c'est évident.

Cette idée de la création de l'Homme à travers des processus mécaniques est plus incongrue que celle de l'Adam surgi instantanément du limon de la Terre. Elles sont aussi absurdes l'une que l'autre.

Nous reconnaissons qu'il y a de l'intelligence dans toute cette mécanique de la Nature, dans le mouvement des atomes autour de leur centre de gravitation, dans le mouvement des mondes autour de leur soleil.

Il est certain et tout à fait vrai que notre soleil, qui nous éclaire et nous donne vie, est l'un des soleils de cette grande constellation qui tourne autour d'ALCYONE, de cette constellation qu'on a appelée, depuis les temps antiques, les PLÉIADES. Qu'il existe sept soleils qui tournent autour d'Alcyone, cela n'a rien d'étrange. Nous vivons dans un coin des Pléiades, sur une petite planète qui tourne autour du soleil, laquelle est peuplée par les « animaux intellectuels ». Ce monde minuscule s'appelle la Terre.

En général, chaque soleil des Pléiades, chacun de ces sept soleils, donne vie à des mondes correspondants qui tournent autour de lui. Il est certain, et nous ne le nions pas, que notre planète Terre est un petit monde qui tourne autour du septième soleil des Pléiades. Il n'est pas moins certain que les Pléiades ont besoin d'un Principe Directeur Intelligent. Naturellement les porcs du Matérialisme ne croient qu'en la graisse et le saindoux, ils s'acharnent à vouloir réduire le pauvre bipède tricentré ou tricérébré à une simple machine de production et de consommation bidimensionnelle.

Les matérialistes veulent enlever à l'humanité les Principes Intelligents ; ils veulent dépouiller de force toute la mentalité humaine de ses valeurs éternelles, les VALEURS DE L'ÊTRE.

Nous comprenons parfaitement qu'en enlevant à l'humanité les valeurs de l'Être, elle dégénère épouvantablement. C'est ce qui arrive en ce moment de crise mondiale et de faillite de tous les principes.

Les pédants de l'Anthropologie matérialiste s'obstinent à précipiter les pauvres gens du XXème siècle sur le chemin de la plus franche perdition.

Les Pléiades ont besoin d'un Principe Directeur, ou de Principes Directeurs, pour ne pas tomber encore une fois dans l'Anthropomorphisme qui a été si fatal qu'il a produit l'athéisme matérialiste.

Le Principe Directeur est plural, mais il a une représentation que les porcs du Matérialisme n'accepteraient absolument pas. Je veux faire allusion au SOLEIL ASTRAL ÉQUATORIAL DES PLÉIADES, invisible pour les lentilles des télescopes, mais visible pour ceux qui ont développé le type de vision le plus extraordinaire qui est celui de l'INTUITION PRAJNA PARAMITA dans son degré le plus élevé. Ce terme, assez difficile du fait qu'il est sanscrit, est inacceptable pour l'Anthropologie athéiste, mais réel dans sa transcendance pour les Hommes Véritables.

Le soleil équatorial des Pléiades coordonne intelligemment toutes les oeuvres et activités cosmiques, humaines, minérales, végétales et animales, de même que ce groupe de corps célestes connu sous le nom de Pléiades. Le soleil équatorial est, en réalité, la somme des Principes Intelligents que détestent les partisans du Matérialisme. Mais, le monde est le monde et il le sera toujours... Le Matérialisme produit toujours une dégénérescence du cerveau et du mental, une involution des valeurs humaines, une décadence totale, une inaptitude au développement de la Raison Objective de l'Être.

Les Pléiades, avec leur soleil, constituent un beau panorama de l'univers. Le soleil des Pléiades n'est pas un soleil visible, c'est un soleil astral, situé dans la Cinquième Coordonnée. Si nous n'acceptions que trois coordonnées, si nous étions embouteillés dans la géométrie tridimensionnelle d'Euclide, nous serions comme les matérialistes athées, ennemis de l'Éternel, qui croient seulement, comme les ânes, au pâturage qu'ils voient.

Que les Principes Intelligents de ce soleil astral maintiennent les Pléiades en parfaite harmonie, est une chose que nous n'ignorons pas. Nous possédons des méthodes et des procédés pour le développement de certaines facultés transcendantales de l'Être, qui nous permettent de voir au-delà des simples télescopes et d'aller en profondeur plus loin que le microscope.

Nous devons tenir compte, non seulement des Pléiades, mais aussi de toute la Galaxie dans laquelle nous existons, de la GRANDE VOIE LACTÉE avec ses centaines de milliers de soleils, ses millions de mondes, de lunes et de pierres éparses. Galaxie extraordinaire qui tourne autour du SOLEIL SIRIUS. Incontestablement, ce soleil est gigantesque. Près de Sirius, il y a une LUNE cinq mille fois plus dense que le plomb, cette lune tourne autour de Sirius.

De Sirius viennent des radiations extraordinaires jusqu'à la matière cosmique. Nous ne pouvons pas nier que de cette lune, cinq mille fois plus dense que le plomb, viennent également de terribles radiations infra-humaines.

On pourrait dire que les radiations de Sirius affectent tous les SUPRA-CIEUX de n'importe quelle chose et que les INFRA-RADIATIONS ténébreuses du satellite qui tourne autour de lui affectent les infra-enfers qui produisent des états chaotiques dans la mentalité des créatures humaines, engendrant l'athéisme matérialiste, etc.

Mais la galaxie en soi, avec tout cet ordre extraordinaire, avec sa forme spiraloïde, tournant autour du soleil Sirius, a besoin, indubitablement, de Principes intelligents pour la gouverner.

En ce moment, il me vient en mémoire le SOLEIL POLAIRE. Il n'y a pas de doute qu'en lui se trouvent les Principes Intelligents qui contrôlent, gouvernent et coordonnent savamment cette galaxie dans laquelle nous vivons, bougeons et avons notre Etre. Il s'agit d'un soleil spirituel merveilleux, extraordinaire gouvernant complètement la Voie Lactée.

Il est évident que cette Galaxie sans ses Principes intelligents, même si elle gravitait autour de Sirius, même si elle était gouvernée intelligemment, il lui manquerait quelque chose, il lui manquerait le Soleil Spirituel, le Soleil Polaire, qui est le fondement même de tous ces Principes Intelligents.

Mais la question n'en reste pas là, nous devons aller plus loin. Einstein a dit : « L'Infini tend vers une limite ». Il a également affirmé que « l'Infini était courbe ».

Nul doute qu'il existe de nombreux infinis. Au-delà de cet infini, il y a un autre infini. Et, bien au-delà, un autre ; et entre un infini et un autre infini, il y a toujours des espaces vides. Il n'y a pas de limite pour les nombreux infinis.

Notre infini, l'infini que j'appellerai « d'Einstein » - puisque c'est lui-même qui a dit : « l'Infini tend vers une limite » - a environ cent mille galaxies, avec, pour chacune, une moyenne de cent mille soleils, avec leurs millions de mondes. C'est ce que l'on peut percevoir à l'aide des télescopes. Mais, en vérité, cet infini dans lequel nous vivons a besoin de Principes Souverains Intelligents qui le coordonnent, afin d'éviter, si possible, collisions et catastrophes de toutes sortes.

Il existe, heureusement, le SOLEIL CENTRAL, le SOLEIL SACRÉ ABSOLU. C'est dans ce Soleil Sacré Absolu que sont les Intelligences Directrices de tout cet infini dans lequel, je le répète, nous vivons, nous bougeons et avons notre Être.

Donc, l'Intelligence gouverne tout le cosmos : de l'infiniment grand à l'infiniment petit, du Macrocosme au Microcosme, d'un système de mondes à une ruche d'abeilles ou une fourmilière. L'Intelligence Cosmique réside précisément dans chaque particule de cette Grande Création.

Mais, poursuivons... Nous vivons ici, comme nous l'avons déjà dit, sur une petite planète de l'univers infini, sur un petit monde qui tourne autour du septième soleil des Pléiades, et dont la mécanique est gouvernée par des Principes Intelligents ; mais les géologues eux-mêmes, qui ont tant étudié, ne connaissent même pas la mécanique vivante de cette planète Terre.

On a toujours cru, par exemple, que les continents sur lesquels nous existons étaient fixes, solides et inamovibles, mais cette conception est erronée. Nous, les scientifiques gnostiques, nous savons bien que cette planète ressemble bien plus, dans sa constitution, à un oeuf qu'à une masse ferme.

Si nous observons un oeuf d'oiseau, nous voyons qu'il a un jaune qui est mobile et qui repose sur le blanc ou substance pâteuse ou fluidifiée. Il se produit la même chose avec notre monde Terre : il a vraiment la forme d'un oeuf. Les continents sont comme le jaune et ils reposent sur une substance claire, pâteuse, fluide, gélatineuse, etc. Ce jaune n'est pas immobile, il bouge et tourne périodiquement sur un axe.

Il y eut une époque où l'Amérique et l'Europe étaient réunies, mais maintenant elles sont séparées. C'est ce que disent les anthropologues matérialistes au sujet de la PANGÉE, mais ils ignorent les rythmes, les mouvements périodiques et la véritable histoire géologique de cette chose qu'ils appellent la « Pangée ». Ce sont encore de véritables écoliers de maternelle qui ne savent rien de la géologie.

Pour continuer, nous dirons qu'il y a des preuves plus que suffisantes pour démontrer clairement le mouvement des masses continentales.

Un jour, l'ATLANTIDE a existé dans l'océan qui porte son nom ; ce continent a été contesté par les porcs du Matérialisme, mais il a été dûment démontré, et de façon concluante, par les véritables sages qui, de temps en temps, sont apparus sur Terre.

Que ce continent ait été englouti comme la crème dans le lait est un peu absurde, c'est une affirmation idiote des ignorants instruits qui « non seulement ignorent, mais qui, de plus, ignorent qu'ils ignorent ». Si l'Atlantide a été engloutie, c'est à cause de la RÉVOLUTION DES AXES DE LA TERRE ; mais ceci, les anthropologues du Matérialisme ne le savent pas.

Cette catastrophe de l'Atlantide a laissé nos continents actuels en mauvaise posture. Observez les Amériques et vous verrez que, du côté du Pacifique, elles penchent comme si elles voulaient s'enfoncer dans l'océan, alors que du côté Est, elles se soulèvent ; c'est quelque chose de similaire à ce qui se passe pour un bateau : il ne coule jamais verticalement, mais toujours par le côté.

La Cordillère des Andes elle-même penche vers l'océan Pacifique. Observez ensuite l'Europe : il n'y a pas de doute qu'elle veut s'enfoncer dans la Méditerranée, elle s'immerge, elle s'abaisse peu à peu et tous ces pays bas s'inclinent vers la mer, dans ses profondeurs. Nous voyons aussi cela en Allemagne et en Russie. Et regardons enfin le continent asiatique : il s'incline comme s'il voulait s'enfoncer du côté de l'océan Indien.

Ainsi, les continents ont été ébranlés par la Grande Catastrophe Atlante, qui a déséquilibré véritablement la formation géologique de notre monde Terre.

Nous avons beaucoup parlé de soleils et de catastrophes et de toutes les choses de ce style. Les SOLEILS D'ANAHUAC nous invitent à la réflexion. Les Soleils d'Anahuac sont très intéressants. Ce sont ceux du feu, de l'air, de l'eau et de la terre. Ils indiquent de terribles catastrophes cosmiques.

On dit que les fils du Premier Soleil, les Protoplasmiques, ont péri dévorés par les tigres ! Les Tigres de la Sagesse, bien sûr. On dit que les fils du Deuxième Soleil, les Hyperboréens, ont péri, rasés par de violents ouragans. Il s'agit de l'humanité qui a vécu dans les terres en forme de fer à cheval situées autour du Pôle Nord. On affirme que les fils du Troisième Soleil, les Lémuriens, ont péri par une pluie de feu et de grands tremblements de terre. Les fils du Quatrième Soleil, les Atlantes, ont péri par les eaux. Les fils du Cinquième Soleil, les Aryens, les gens de notre époque, périront par le feu et les tremblements de terre. Cela sera ainsi et s'accomplira dans peu de temps. Les fils du Sixième Soleil, les Koradhi, sur la Terre future de demain, mourront également.

Après vous avoir parlé des Soleils d'Anahuac, nous passerons à un cycle mineur. Il y a toujours, naturellement, un ÂGE PRIMAIRE, SECONDAIRE, TERTIAIRE et QUATERNAIRE.

Nous n'établirons pas de parallèle entre ces âges et les cinq races qui ont existé. Cette fois, nous fonderons les âges sur quelque chose de différent, plus précisément sur les mouvements qu'expérimente le « jaune d'oeuf » terrestre, ce mouvement géologique qui s'effectue périodiquement sur son propre axe, le mouvement des continents sur cette substance pâteuse et gélatineuse...

Nous pouvons, de ce point de vue, parler d'âges Primaire, Secondaire, Tertiaire, Quaternaire, etc., d'un ÉOCÈNE, d'une Période Primaire, donc, inconnue des gens, d'un OLIGOCÈNE, d'un MIOCÈNE et d'un PLIOCÈNE tous caractérisés par différentes catastrophes, et par des glaciations terribles, nous ne le nions pas. L'Atlantide marquerait alors la fin de l'Ère Tertiaire ; la fin de l'Atlantide, je précise. Cette Ère Tertiaire fut très belle avec ses édens délicieux, avec ses grands paradis.

Il y a eu plusieurs GLACIATIONS. Il n'y a aucun doute que nous approchons d'une autre glaciation. Il y a des catastrophes produites par la révolution des axes de la Terre, par la verticalisation des pôles du monde. Mais, il y a aussi des catastrophes qui sont produites par le mouvement des continents. Alors ont lieu des tremblements de terre et surviennent des glaciations.

On parle de cinq glaciations qui seraient occasionnées par les mouvements des continents ; mais nous devons savoir aussi qu'il y a eu des glaciations produites par la verticalisation des pôles de la terre. Les catastrophes et les glaciations sont donc multiples ; c'est évident.

Si nous disions que l'Homme n'a pas existé aux époques du Miocène, du Pliocène ou de l'Éocène, nous affirmerions quelque chose de faux. Et il est curieux de constater que bien que les espèces archaïques d'animaux se soient peu à peu éteintes, l'homme a continué d'exister. Je parle de l'Homme, cette fois, dans un sens purement conventionnel, car nous savons bien que « l'animal intellectuel » n'est pas l'Homme véritable, mais il est évident que nous devons adopter une façon de parler.

Qu'il y ait eu des changements terribles ? En effet, il y en a eu. Pensons, par exemple, à la race humaine qui a surgi dans l'Eocène, avec son climat tropical, vernal, chaud, à la race qui s'est développée et s'est épanouie durant l'Oligocène avec sa température moyenne, et enfin à la race qui a vécu dans le Miocène, avec le froid, avec les températures voisines de la dernière glaciation.

Ce qui est intéressant, c'est que, malgré tant de glaciations et de catastrophes, les êtres humains continuent d'exister.

L'HOMME PALÉOLITHIQUE existe encore. Incroyable, mais vrai. Toutes les espèces animales des époques archaïques, les énormes reptiles du Mésozoïque, ont disparu, et, cependant, les êtres humains continuent d'exister. Comment cela est-il possible ? Comment est-ce possible que toutes les créatures archaïques soient mortes et que l'être humain soit toujours vivant ?

Les époques Primaire, Secondaire et Tertiaire de notre monde sont passées et nous voyons toujours des êtres humains dans les rues. Ceci nous confère une autorité plus que suffisante pour dire à M. Darwin, à M. Huxley et à M. Haeckel (qui ont fait tant de mal à l'humanité avec leurs théories matérialistes) que l'être humain a existé bien avant l'époque Paléolithique.

Dans la chaire précédente, j'ai parlé du Nombril de l'Univers, de l'OMEYOCAN ; je l'ai comparé au germe - et c'est ainsi - duquel est née notre planète Terre. Il est clair que l'Omeyocan s'est développé dans plusieurs dimensions, avant que la Terre ait pu exister physiquement. Je veux dire que dans l'Omeyocan, dans le Nombril du monde, la planète Terre était en gestation et qu'elle est passée par diverses périodes d'activité dans différentes dimensions avant de se cristalliser sous sa forme physique actuelle.

Il est évident que l'être humain, comme semence, s'est développé depuis l'Omeyocan et s'est peu à peu cristallisé à travers différentes dimensions, jusqu'à prendre la forme physique de l'Époque Polaire.

Mais ici, nous touchons des questions qui dérangent les matérialistes. Ils disent « qu'ils ne croient qu'en ce qu'ils voient », néanmoins, ils croient en toutes leurs utopies. Ils cherchent l'Homme Primitif dans les couches souterraines de l'Époque Quaternaire. Ils inventent chaque jour plus de théories auxquelles ils croient ; ils ne les ont pas vues mais ils y croient. Alors ils disent des mensonges, ils croient en ce qu'ils ne voient pas, ce sont des faussaires, c'est évident. Ils affirment des choses fausses en disant « qu'ils ne croient qu'en ce qu'ils voient » et ils croient en quelques conjectures et hypothèses qu'ils n'ont jamais vérifiées, jamais.

Nous autres, nous pouvons vérifier ce que nous disons ; nous avons des systèmes d'investigation, à travers les techniques les plus difficiles de la MÉDITATION, grâce auxquelles nous développons certaines facultés, telles que par exemple, le type d'Intuition le plus élevé appelé Prajna-Paramita, qui nous permet vraiment d'étudier les REGISTRES AKASHIQUES de la Nature. Dans ces registres figure toute l'histoire de la Terre et de ses Races. Et si les porcs du Matérialisme abandonnaient leur position fanatique et décidaient d'entrer dans les disciplines de la Gnose, ils pourraient développer ces facultés grâce auxquelles l'histoire de la Terre et de ses Races leur serait accessible.

Alors, mes chers frères, cela vaut la peine que nous réfléchissions profondément à toutes ces questions. L'heure est venue pour chacun d'entre nous de réfléchir sur lui-même et sur l'univers.

L'Homme a existé sur la Terre bien avant l'Âge Primaire, bien avant l'Époque Paléolithique. Et, je le répète, ce qui nous donne le droit d'affirmer ce qui précède, c'est le fait concret que nous continuons d'exister alors que tous les animaux, toutes les créatures des temps archaïques ont disparu dans leur majorité. S'il en est ainsi, nous avons le droit de dire que « nous sommes aussi vieux que la Terre, que la nature ». Parce que « les faits sont les faits et devant les faits nous devons nous incliner ».

Si nous n'avons pas péri, si nous n'avons pas disparu de la scène du monde à travers toutes les catastrophes et bien que toutes les créatures des temps mésozoïques se soient éteintes, alors nous avons le droit de dire que nous sommes des créatures spéciales, que nous avons existé sur Terre avant que les créatures du Pliocène ou des temps Mésozoïques soient apparues sur la surface de la Terre. Ce droit nous est donné précisément par le fait que nous existons, le fait concret que des éternités sont passées et que nous, nous continuons à vivre.

Les créatures qui furent nos contemporaines sont mortes et cependant nous sommes ici, vivants. Toutes ont péri, mais nous continuons à vivre. C'est pourquoi nous avons des bases pour rire au nez de Huxley, de Darwin ou de Haeckel (personnage qui fut si fatal à l'humanité). Pour parler comme Job : « Que son nom soit rayé de l'histoire et qu'il ne figure jamais dans les rues ».

Les différents cadres dans lesquels cette humanité s'est développée méritent d'être pris en ligne de compte. Comme les merveilleux Soleils des Nahuas sont sages ! Ils évoquent non seulement la race qui a été dévorée par les Tigres de Sagesse, mais également les Hyperboréens qui ont péri, balayés par de forts ouragans, les Lémuriens qui ont péri par un « Soleil de pluie de feu » et de grands tremblements de terre, et les Atlantes qui ont péri, noyés par les eaux.

Ces Soleils Nahuas vont plus loin : ils contemplent aussi les mouvements de ce « jaune d'oeuf à l'intérieur du blanc », les mouvements périodiques de ces continents qui tantôt se séparent et s'éloignent, tantôt produisent de grandes glaciations d'où toute vie disparaît pour faire place à de nouvelles activités.

Ces Soleils d'Anahuac travaillent pendant les périodes Primaire, Secondaire, Tertiaire, Quaternaire, etc. Enfin, on les érige lors des changements de Feu, tous les cinquante-deux ans. Actuellement, nous sommes dans le cinquième de ces changements, le Cinquième Soleil. C'est dire que la Doctrine Secrète de l'Anahuac contient des trésors précieux que n'accepteraient jamais les ennemis du Mexique, les anthropologues du Matérialisme athée.

Je termine sur ces paroles. Paix Invérentielle !

SIXIÈME CHAIRE

Mes frères, nous allons commencer notre chaire de ce soir. Il est irréfutable que l'humanité terrestre est passée par différentes phases de développement, et nous devons analyser cela judicieusement.

On parle de l'évolution mécanique de la nature, de l'homme et du cosmos. Du point de vue anthropologique, il nous faut comprendre qu'il existe DEUX TYPES D'ÉVOLUTION : la première a débuté, de toute évidence, avec la coopération sexuelle dûment comprise dans tous ses aspects.

La deuxième est différente : indubitablement, au début, la race humaine se multipliait de la même façon que les cellules se multiplient. Nous savons bien que le noyau se divise en deux à l'intérieur de la cellule vivante et qu'il emploie une certaine quantité de cytoplasme et de matières inhérentes pour former de nouvelles cellules. Les deux cellules se divisent à leur tour en deux autres et ainsi, grâce à ce processus fissipare de division cellulaire, les organismes se développent, les cellules se multiplient, etc.

Si, au début, les ANDROGYNES se divisaient en deux ou en trois individus, pour se reproduire, plus tard, tout cela a changé et l'organisme eut alors à se préparer pour se reproduire ultérieurement au moyen de la coopération sexuelle.

C'est évidemment dans la Lémurie (continent situé naguère dans l'océan Indien), que se sont accomplis les principaux aspects liés à la reproduction.

Au commencement, les organes créateurs, le LINGAM-YONI, ne se trouvaient pas encore complètement développés. Il fallait que ces organes de l'espèce se cristallisent totalement et se développent, afin que plus tard, en temps voulu, la reproduction de l'espèce humaine puisse s'effectuer concrètement au moyen de la coopération sexuelle.

À mesure donc que ces organes (masculins-féminins) se développaient, non plus dans l'être humain purement androgyne, mais HERMAPHRODITE, des faits assez intéressants se produisirent, du point de vue biologique et psychosomatique.

La cellule fertilisante, par exemple, arrivait à entrer en contact avec l'ovule et ainsi, cette cellule-atome se détachait de l'organisme du Père-Mère pour croître et se développer. Et, comme conséquence ou corollaire, grâce à des processus très délicats, elle devenait ensuite une nouvelle créature.

Le second aspect de cette question est aussi assez intéressant. S'il est bien certain qu'au début, des germes vivants se détachaient, comme une radiation atomique, pour se développer extérieurement et se convertir en de nouvelles créatures, dans un deuxième temps, il y eut un certain changement favorable. On pourrait dire que l'oeuf fécondé (l'ovule que normalement le sexe féminin expulse de ses ovaires chaque mois) avait une consistance extraordinaire, c'était déjà un oeuf en lui-même, dans sa constitution intrinsèque ; un oeuf du Père-Mère, fécondé intérieurement, à l'intérieur de l'Hermaphrodite ; un oeuf qui, en venant au monde extérieur, pouvait se développer ou être incubé jusqu'à ce qu'enfin il s'ouvre pour laisser sortir une créature, une créature qui s'alimentait aux seins du Père-Mère, et ceci en soi, est assez intéressant.

Beaucoup plus tard dans le temps, on remarqua que certaines créatures venaient au monde avec un organe sexuel plus développé que l'autre. Finalement, vint le moment où l'humanité se divisa en sexes opposés. Lorsque ceci arriva, on eut besoin de la COOPÉRATION SEXUELLE pour créer et recréer.

Les généalogies de Haeckel, en ce qui concerne l'origine possible de l'homme, de même que nos trois races primordiales - qui ne cadrent pas avec cette Anthropologie matérialiste qui, de nos jours, envahit malheureusement le monde - sont vraiment la risée des anthropologues matérialistes, ennemis du divin.

Ils se moquent tout autant de la généalogie de Haeckel - ou des généalogies, pour parler au pluriel - que des lignées d'Homère. Rappelez-vous clairement Achille, l'illustre guerrier, fils de Mars, Agamemnon, fils de Jupiter, celui qui commande de loin, etc., des phrases ou paroles poétiques de cet homme qui a chanté, en d'autres temps, la vieille Troie et la colère d'Achille, le guerrier.

Nous devons parler très clairement dans toutes ces questions anthropologiques, c'est évident. Les scientifiques de notre époque devront se décider entre Paracelse, le Père de la Chimie, et les élucubrations mythologiques de Haeckel. En tout cas, il nous reste encore beaucoup de choses à analyser et à rechercher dans le domaine exclusivement anthropologique.

Si l'on niait la division de la cellule vivante ou le processus de reproduction originel ou primordial, il faudrait aussi nier, de ce fait, la reproduction de la MONÈRE, l'atome de l'abîme aqueux de Haeckel, qui se divise lui-même pour se multiplier.

Vraiment, en réalité, la science ne pourrait en aucune façon se prononcer scientifiquement contre ce système primitif de reproduction par division cellulaire, c'est-à-dire au moyen de l'acte fissipare.

Cependant, nous nous rendons compte clairement que ces deux théories exposées concernant la façon dont la reproduction a commencé - que ce soit la théorie de la reproduction par la coopération sexuelle ou celle qui dit que les organes créateurs ont dû se développer avant que l'éventuelle coopération ait pu commencer - sont très discutables et épineuses.

Toutes les THÉOGONIES RELIGIEUSES, depuis la théogonie orphique, qui est très ancienne, jusqu'à celle de la Bible chrétienne, nous parlent d'un commencement au moyen de la coopération sexuelle : c'est plutôt symbolique. Ceci pourrait être interprété à la lumière de l'alchimie, mais non d'un point de vue scientifico-anthropologique, parce qu'un processus d'évolution par coopération sexuelle ne peut commencer quand les organes créateurs n'ont pas encore été créés, c'est évident.

Il est évident qu'il a dû y avoir une période de préparation pour la reproduction par coopération, une période pendant laquelle les organes créateurs ont dû croître et se développer dans la physiologie organique de l'être humain.

Les écritures religieuses, tant en Orient qu'en Occident, ont été très altérées, excepté celle du Vishnu Purana, par exemple, où l'on dit que Dattatreya, après avoir donné aux êtres humains la capacité de se reproduire par la coopération, a déclaré : « Bien avant que l'être humain puisse posséder cette capacité, bien avant que la coopération sexuelle ait existé entre hommes et femmes, il existait d'autres moyens de reproduction ». Il se réfère à des étapes antérieures à la formation des organes créateurs chez l'être humain.

Je ne vais pas jusqu'à affirmer, de manière emphatique, que ces systèmes antérieurs à la coopération n'avaient aucune relation avec l'énergie créatrice. Je pense clairement que l'énergie sexuelle proprement dite possède d'autres formes de manifestation et, avant que les organes créateurs se fussent développés dans l'espèce humaine, cette énergie a eu d'autres modes d'expression pour créer et recréer.

Il est lamentable que les Écritures Sacrées de toutes les religions aient été falsifiées. Nous savons bien qu'Esdras lui-même n'a pas manqué d'altérer le Pentateuque de la Bible hébraïque. Mais, il est indispensable que nous continuions d'analyser et de réfléchir à tout cela...

Où les différentes races se sont-elles développées ? Nous avons déjà dit plusieurs fois que cette histoire du NÉOPITHÈQUE est passablement absurde, de même que le Cynocéphale avec queue, le singe sans queue et l'homme arboricole ; tout cela relève de la simple utopie et n'a aucune espèce de fondement.

Nous nous sommes déjà assez moqués de l'élucubration mythique de Haeckel, de cette espèce de singe capable de parler, quelque chose comme le chaînon manquant entre le singe et l'Homme...

Mais, il est nécessaire de savoir où ces races se sont développées, sur quelles scènes se sont déroulées ces évolutions et involutions de l'humanité. C'est ce que nous devons réellement connaître, car il serait impossible de dissocier les races humaines de leur milieu ambiant, de leurs continents respectifs, de leurs îles, de leurs montagnes et de leur cadre naturel.

Ce qui appelle tout particulièrement notre attention - comme je l'ai déjà dit un jour - c'est le fait que, malgré qu'il y ait eu d'énormes reptiles dans le MÉSOZOÏQUE, l'humanité est pourtant toujours vivante, tandis que les autres espèces ont disparu de la surface de la Terre. Comment est-il possible que tous les monstres antédiluviens aient péri et que l'humanité soit toujours vivante ? Nous avons beaucoup insisté sur ce point et il est nécessaire d'y penser davantage.

Que l'être humain soit en relation avec son milieu, c'est quelque chose qu'on ne peut nier. Qu'il ait existé d'autres formes de reproduction, différentes de la coopération sexuelle, est également indéniable.

Mais, il convient de connaître le milieu où les différentes races se sont développées, il est urgent que nous étudions peu à peu les différentes scènes de la nature.

Nous ne nions absolument pas qu'il y ait des faits que les astronomes ne connaissent vraiment pas. Que savent-ils, par exemple, des changements ou des modifications de l'AXE DE LA TERRE par rapport à l'obliquité de l'écliptique ?

Laplace, celui qui a inventé la fameuse théorie qui existe toujours aujourd'hui et qui affirme que « tous les mondes sortent de leur nébuleuse correspondante » (fait qui n'a jamais été vérifié), va même jusqu'à dire fanatiquement que « la déclinaison de l'axe de la Terre par rapport à l'obliquité de l'écliptique est presque nulle et qu'il en a toujours été ainsi dans les siècles passés ».

La géologie, incontestablement, va jusqu'à un certain point à l'encontre de ces conceptions astronomiques. Il est évident que la déviation de l'axe de la Terre dans l'obliquité de l'écliptique ou son inclinaison, pour être plus clair, indique des périodes pour ainsi dire glaciaires qui se succèdent toujours au cours des âges.

Si nous devions nier les PÉRIODES GLACIAIRES, nous affirmerions des choses absurdes, parce que les glaciations ont été entièrement démontrées et sont basées précisément sur la déviation de l'axe de la Terre, sur son inclinaison dans l'obliquité de l'écliptique.

Alors, cette déviation que nient les astronomes, a été démontrée avec certitude grâce aux études géologiques. La géologie et l'astronomie se trouvent donc opposées sur cette question. Il y a des preuves de terribles glaciations. Magellan notait déjà qu'il y avait eu dans l'Arctique certaines périodes de chaleur atypique, accompagnées simultanément de glaciations et de froid intense dans l'Antarctique. Nous sommes arrivés à un point assez intéressant, celui des glaciers. Il semble incroyable que dans le sud de l'Europe et dans le nord de l'Afrique il y ait eu, autrefois, de terribles glaciations. En Espagne, par exemple, on a pu savoir qu'à l'Époque Silurienne il y a eu de sévères glaciations. Et cela, toutes les études de Paléontologie le démontrent.

En effet, personne ne pourrait plus nier, aujourd'hui, que l'on a découvert, par exemple en Sibérie, et plus spécialement à l'embouchure de certains fleuves comme l'Ob et d'autres, des cadavres momifiés d'animaux antédiluviens. Cela signifie que la Sibérie, qui est si froide, fut à une autre époque une région tropicale avec une forte chaleur, de même que le Groenland, la péninsule Scandinave, la Suède et la Norvège, et jusqu'à l'Islande et toute cette zone en fer à cheval qui entoure totalement le pôle Nord.

Qu'il ait fait chaud dans ces régions ? « Impossible ! », dirait n'importe qui. Et pourtant la paléontologie l'a confirmé. Des créatures très intéressantes ont été découvertes précisément à l'embouchure des fleuves que j'ai cités, que j'ai mentionnés et ceci nous invite tous à la réflexion.

Pendant l'époque de l'Atlantide, les PÔLES NORD et SUD ne se trouvaient pas où ils sont actuellement. Le pôle Nord, l'Arctique, était alors situé sur la ligne équatoriale, au point le plus à l'est de l'Afrique. Et l'Antarctique, le pôle Sud, se trouvait exactement sur la même ligne équatoriale, à l'opposé, dans un endroit spécifique de l'océan Pacifique.

Il y a eu d'autres grands changements dans la physionomie du globe terrestre. Les véritables CARTES D'AUTREFOIS sont inconnues des savants de notre époque. Dans les cryptes secrètes des Lamas, dans la chaîne de l'Himalaya, il y a des cartes de la Terre antique, des cartes (géographiques) qui démontrent que notre monde avait une autre physionomie dans le passé.

Pensons à la LÉMURIE, à ce gigantesque continent situé alors dans l'océan Indien. Il était uni à l'Australie, car l'Australie est une partie de la Lémurie, de même que toute l'Océanie.

L'Arctique se trouvait situé au point le plus oriental de l'Afrique, sur la ligne équatoriale. Tout était différent, distinct... complètement distinct...

À cette époque, il y eut une immense glaciation. Cette glaciation s'est étendue précisément depuis le pôle Arctique, situé en Afrique, jusqu'à l'Arabie, c'est-à-dire vers le sud-ouest de l'Asie. Elle a aussi recouvert complètement ou presque complètement la Lémurie. Toute cette zone s'est remplie de glaces, mais cette glaciation ne parvint pas à dépasser la Méditerranée.

Il s'avère intéressant de savoir qu'il y a des époques au cours desquelles notre monde, la Terre, passe par des glaciations, où la glace envahit certaines zones et où des millions de créatures meurent. Tout cela est dû, réellement, à l'inclinaison de l'axe de la Terre par rapport à l'obliquité de l'écliptique.

L'être humain a dû se développer sur DIFFÉRENTES SCÈNES, et nous devons connaître à fond quelles sont ces scènes. Comment l'Amérique a-t-elle surgi ? Comment l'Europe est-elle apparue ? Comment la Lémurie a-t-elle sombré ? Comment l'Atlantide a-t-elle aussi disparu ?

La Lémurie était acceptée par Darwin et elle existe toujours au fond de l'océan Indien. Au cours de conférences successives, nous étudierons toutes ces scènes où s'est développée la race humaine.

Évidemment, les organismes sont passés par divers changements morphologiques dans tel ou tel cadre. Si nous disions, par exemple, que « l'animal intellectuel » erronément appelé « homme », a pour ancêtre la fameuse souris, dont parlent maintenant tellement les anthropologues matérialistes, ou en d'autres termes, le « runcho » cité par les Sud-américains, franchement, ce serait falsifier la vérité.

Cette souris énorme, ce « runcho » des Sud-américains, nous savons qu'à l'origine, elle provient de l'Atlantide de Platon et que, bien avant que l'Atlantide ait existé, l'Homme existait déjà ; donc l'Homme est antérieur au fameux « runcho » atlante ou à la souris, comme on l'appelle à notre époque.

Si nous affirmions que l'Homme provient originellement de certains primates, et plus tard de certains hominidés de l'ancienne terre lémurienne, acceptée par M. Darwin, nous fausserions également la vérité. Parce qu'avant que les singes aient existé, bien avant que les primates ou les hominidés si célèbres soient apparus, l'Homme existait déjà. Bien plus, avant que le mode de reproduction des espèces par coopération sexuelle se soit développé, l'Homme existait déjà. L'Homme est encore très antérieur à la Lémurie elle-même, admise par M. Darwin.

Évidemment, nous devons reconnaître que cette race humaine qui a été étudiée de façon superficielle par les anthropologues matérialistes, et qui est passée depuis les temps monolithiques par les étapes de l'Éocène, du Miocène et du Pliocène, est plus vieille encore que les continents Atlante et Lémurien.

Mais, il conviendra, je le répète, de poursuivre l'étude des différentes scènes de notre monde pour mieux comprendre les divers processus d'évolution et d'involution des différentes races humaines.

Pour l'instant, je veux vous dire que nous autres, les Gnostiques, nous sommes sûrs de nos conceptions et que si nous avions à choisir entre un Paracelse, comme Père de la chimie moderne, ou un Haeckel, comme créateur de cette fameuse créature mythique, nous opterions franchement pour le premier, pour le grand savant Paracelse.

Ce soir, je termine sur ces paroles. Paix Invérentielle.

SEPTIÈME CHAIRE

Nous allons continuer aujourd'hui nos conférences concernant l'Anthropologie Gnostique Scientifique. En réalité, la planète Terre mérite d'être étudiée à fond. Les habitants de la Terre veulent voyager vers d'autres mondes alors qu'en réalité et en vérité, ils ne connaissent même pas encore le monde sur lequel ils vivent.

Sur toute la planète, on trouve plusieurs faits, événements, phénomènes, complètement méconnus de la science officielle. Il n'est pas superflu de rappeler certains événements qui se produisent dans les mers. Commençons par faire des rappels, ne serait-ce que de certains phénomènes qui surviennent à certaines créatures des océans.

En 1917, on a observé sur la côte du Massachusetts (États-Unis) un serpent marin qui mesurait 27 mètres de long. La Société des Naturalistes de Boston l'a étudié attentivement. On ne l'a jamais revu dans ces parages ; c'est évident.

Un chalutier, par exemple, a capturé un têtard à l'état larvaire, qui mesurait deux mètres de long. Si on l'avait laissé se développer, d'après les calculs des naturalistes, il aurait atteint une longueur de 22 mètres. C'est un type de créatures qui, en général, est méconnu. Comment vivent-elles ? Que font-elles ? Où se développent ces créatures ? Pourquoi existent-elles ?...

Pensons au fameux « poisson bleu », que l'on considérait comme disparu. On l'a toujours appelé de façon poétique, sous un nom qui nous rappelle le chant, la voix, la poésie. Je fais référence, franchement, au COELACANTHE. Cet animal est un peu étrange. Il a des extrémités semblables à celles des êtres humains et il vit spécialement au fond de l'océan Indien. N'oublions pas que c'est dans cet océan Indien, précisément, qu'a existé la Lémurie. Ceci signifie qu'actuellement ce poisson continue d'exister dans la Lémurie même. Il vit dans les profondeurs et ne monte que très rarement à la surface.

Incontestablement, les grandes profondeurs de l'océan Indien sont extraordinaires. L'existence d'un animal antédiluvien en plein XXème siècle nous donne beaucoup à penser. Pourquoi existe t-il en plein XXème siècle ? À quoi cela est-il dû ?

Un jour, on a trouvé les restes fossilisés d'un de ces poissons. On calcula qu'ils dataient de dix-huit millions d'années. Le Coelacanthe était très répandu il y a soixante millions d'années. La forme du Coelacanthe est étonnante. Le fait qu'il ait les extrémités développées, c'est-à-dire les membres semblables aux bras, aux mains ou aux pieds de l'être humain, attire l'attention. Il existe toujours...

Une créature antédiluvienne existant en plein XXème siècle ? Que pourraient dire les anthropologues matérialistes d'une telle créature ? Quelle serait leur conception ? Tout ceci nous invite à une profonde réflexion.

Et que dire, en vérité, du MONOSAURE ou ICHTYOSAURE des temps archaïques ? Il continue d'exister dans les profondeurs terribles du Pacifique. Que savent les hommes de science à ce sujet ? Absolument rien. Il convient donc vraiment que nous poursuivions l'exploration de toutes ces questions afin de nous en faire une idée claire et précise.

Les anguilles, par exemple, s'avèrent assez intéressantes. Nous savons bien que certaines anguilles provenant d'Europe et d'Amérique se donnent rendez-vous dans la Mer des Sargasses afin de se reproduire. Mais ce qui est intéressant, c'est qu'elles ne reviennent jamais à leur point de départ originel. Ceux qui y retournent, ce sont leurs enfants. Comment cela se fait-il ? Pourquoi est-ce que ce ne sont pas les parents mais les enfants qui y retournent ? Comment les anthropologues de la science matérialiste pourraient-ils expliquer cela ? Que savent-ils à ce propos ? Je suis sûr qu'ils ignorent tout de ces questions.

Étudions le cas du thon. En réalité, c'est vraiment quelque chose qui mérite réflexion. Les thons qui partent du Brésil se dirigent vers l'Ecosse ; après quoi ils se rapprochent de l'Europe et passent à proximité de la Méditerranée. Mais il est rare qu'un thon pénètre dans la Méditerranée. Que pourraient dire les hommes de science à ce sujet ? Pourquoi les courants migratoires du thon ne pénètrent-ils pas dans la Méditerranée ? Qui les dirige ? Pourquoi agissent-ils ainsi ? À quelle époque ces messieurs de l'Anthropologie matérialiste ont-ils pris position au sujet de ces questions ? S'ils prétendent avoir la Sagesse de l'Univers, pourquoi n'ont-ils jamais parlé de ces sujets ? Vraiment, en réalité, ces gens matérialistes « non seulement ignorent, mais ce qui est pire, ils ignorent qu'ils ignorent » et c'est très grave.

Il y a de grands calamars, monstres géants dotés d'énormes tentacules, dont la Science matérialiste n'a jamais parlé. On a découvert des traces de ces tentacules sur les baleines. Incontestablement, tout ceci indique de grandes luttes dans les régions abyssales.

Il y a aussi des « poissons caïmans » d'origine inconnue, dont l'Anthropologie matérialiste n'a jamais parlé...

Pour aller plus avant, nous parlerons également de certains phénomènes inconnus de ces messieurs matérialistes. Nous savons bien qu'il existe des fleuves dans la mer elle-même, à des centaines de mètres de profondeur et qu'ils circulent dans des directions opposées. Comment cela se fait-il ? Pourquoi un fleuve voisin d'un autre avance-t-il dans une direction opposée, et ce, dans l'océan lui-même ?

Nous savons bien que ces fleuves ont un mouvement giratoire : ceux de l'hémisphère Nord tournent de gauche à droite, dans le sens des aiguilles d'une montre vue de face ; ceux de l'hémisphère Sud tournent en sens inverse ; mais pourquoi le courant du Benguela ne tourne-t-il pas ? Que se passe-t-il ? Quelle explication la Science matérialiste donnerait-elle sur ce point précis ? Pourquoi les stupides scientifiques se taisent-ils ? Que peuvent-ils nous dire de tout cela ?

Face à la côte du Pérou, à 1500 mètres de profondeur, on a pu observer des colonnes d'ÉDIFICES ATLANTES bien taillées, bien ciselées. On a réussi à prendre de tout cela des photographies magnifiques. L'existence de l'Atlantide est ainsi démontrée. Mais, les stupides scientifiques continueront comme toujours, à nier, nier et nier...

Il y a des civilisations disparues, comme celle de l'ÎLE DE PÂQUES, où existent aujourd'hui des EFFIGIES GIGANTESQUES, d'énormes têtes humaines taillées par des mains de géants. La Science matérialiste n'a jamais rien dit là-dessus. Elle se tait, se tait, se tait...

Que dire de l'ANTARCTIQUE ? Il n'y a pas de doute qu'avant la révolution des axes de la Terre, de puissantes civilisations ont vécu sur les pôles Nord et Sud. Il est indubitable qu'il doit subsister des restes de ces TRÈS ANCIENNES CULTURES sous les glaces de l'Antarctique. Un jour viendra où la pelle des archéologues pourra les exhumer. Entre-temps, la Science matérialiste se tait, elle se tait comme toujours, sans fournir d'explications.

Il y a aussi des VAGUES GIGANTESQUES, MONSTRUEUSES, dans des mers tranquilles et sereines ; des vagues isolées qui n'ont pas de raison d'être, de justification précise. Quelle est leur origine ? Quelque tremblement de terre sous-marin ou quoi ? Comment ces messieurs, scientifiques matérialistes, pourraient-ils expliquer cela ? Que diraient les ennemis de l'Éternel à ce propos ? En réalité et en vérité, « non seulement ils ignorent, mais en outre, ils ignorent qu'ils ignorent ».

Qu'il y ait des vagues dans les mers furieuses, d'accord, mais que dans une mer tranquille il y ait une vague isolée, solitaire, gigantesque et monstrueuse, sans qu'on sache pourquoi, est une chose qui n'a jamais eu d'explication scientifique. Pourtant, ces faits se produisent dans l'océan et la science matérialiste n'a jamais pu les expliquer, jamais...

Dans la CORDILLÈRE DE L'ATLANTIQUE (je fais référence à une cordillère sous-marine), où existait autrefois le grand Continent Atlante, il se produit près de cent mille tremblements de terre par an et ceci est intéressant. Nous savons bien que de terribles TREMBLEMENTS DE TERRE et de grands RAZ-DE-MARÉE ont mis fin au Continent Atlante. Mais, aujourd'hui encore, en plein XXème siècle, l'Atlantide submergée continue à trembler !

Il convient de réfléchir sur tous ces sujets car, dans le fond, ils sont assez intéressants. Incontestablement, les anthropologues matérialistes ne connaissent pas la planète Terre. En réalité et en vérité, ce monde, la Terre, continue d'être une véritable énigme pour la Science matérialiste.

Certaines langoustes couvertes de piquants se réunissent en quantités suffisantes pour former une migration et elles descendent lentement par la plate-forme continentale, en avançant jusqu'à la plaine abyssale dans une direction inconnue. Que disent sur ce point les hommes de science ? Quelle explication donnent-ils ? Où se dirigent-elles ? Quel est leur but exact ? Pourquoi accomplissent-elles ce genre de migrations ? Mystère ! Mystère que les scientifiques matérialistes ne comprennent pas !

Notre planète Terre, mes amis, n'a pas toujours été comme maintenant ; sa physionomie géologique a changé plusieurs fois. Si nous examinons les QUATRE CARTES D'ELLIOT SCOTT, nous verrons qu'il y a un million d'années la Terre était complètement différente.

Ces quatre cartes géographiques méritent d'être prises en considération. Elles ressemblent aux quatre cartes qui ont existé et qui existent encore dans certaines cryptes souterraines de l'Asie Centrale. Ces cartes sont inconnues des pédants de la Science matérialiste. Elles sont gardées secrètement afin d'être conservées intactes car nous savons bien que ces messieurs de la Fausse Science sont toujours prêts à tout altérer afin de justifier leurs si fameuses théories.

La première de ces cartes d'Elliot Scott attire tout particulièrement notre attention ; elle s'avère extrêmement intéressante. On peut y voir comment était le monde, environ huit cent mille ans avant Jésus-Christ. Alors, la région des brachycéphales de l'illustre Anthropologie ultramoderne n'existait pas.

Depuis le DÉTROIT DE BÉRING, en passant par la Sibérie et l'Europe, jusqu'à la France et l'Allemagne, la seule et unique chose qu'il y avait, c'était de l'eau ; ni la Sibérie, ni l'Europe n'avaient, à proprement parler, surgi du fond des océans.

De l'Afrique, il n'existait que la partie orientale, car l'ouest et le sud de ce continent étaient encore sous les flots tumultueux de l'océan. Ce petit continent, que constituait alors l'Afrique Orientale, était connu sous le nom de GRABONTZI.

L'Amérique du Sud était ensevelie sous les eaux de l'océan ; elle n'était pas encore venue à l'existence. Les États-Unis, le Canada et l'Alaska, tout cela était submergé dans l'océan, et, cependant, le Mexique existait !

Il semble incroyable que huit cent mille ans avant Jésus-Christ le Mexique existât déjà. Alors que l'Europe n'existait pas encore, le Mexique existait ! Alors que l'Amérique du Sud n'était pas encore sortie du fond de l'océan, le Mexique existait !

Cela nous invite à comprendre que dans les entrailles de cette TERRE SACRÉE DU MEXIQUE, aussi archaïque que le monde, il existe des trésors archéologiques et ésotériques extraordinaires qui n'ont pas encore été découverts par la pelle des archéologues.

La LÉMURIE était, à cette époque, un gigantesque continent qui occupait l'océan Pacifique, qui couvrait toute la zone de l'Australie, de l'Océanie, de l'Océan Indien - qui est si gigantesque - et s'étendait sur tout le Pacifique jusqu'à cet endroit où, plus tard, devait surgir l'Amérique du Sud. Voyez comme la Lémurie était gigantesque, comme elle était énorme !

La physionomie du globe terrestre était donc complètement différente, huit cent mille ans avant Jésus-Christ.

La Capitale de l'ATLANTlDE était TOYAN, la ville aux sept portes d'or massif.

Les anthropologues matérialistes, qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, demanderont sur quoi nous nous basons pour pouvoir parler de cette grande capitale. À ces messieurs qui ont tant travaillé pour enlever à l'humanité ses valeurs éternelles et la précipiter sur le chemin de l'Involution, je tiens à dire que nous disposons de données exactes pour pouvoir parler de la Lémurie, qu'il existe des cartes, conservées très secrètement dans certaines cryptes souterraines, qui indiquent où se trouvait Toyan, la capitale de l'Atlantide.

Par conséquent, lorsque nous en parlons, nous le faisons en pleine connaissance de cause. Nous citons la Lémurie et l'Atlantide, parce qu'elles ont été des continents qui ont eu une existence réelle. Nous savons bien que Darwin lui-même a accepté l'existence de la Lémurie.

Toyan était située dans un angle, au sud-ouest de ce grand pays, face à la côte Sud-ouest d'une frange de terre qui s'étendait clairement jusqu'à la Loire, jusqu'à la Méditerranée et l'Est de l'Afrique et s'étirait enfin jusqu'au sud de l'Asie qui existait déjà.

L'Atlantide elle-même s'étendait du Brésil jusqu'aux Açores - ceci est totalement prouvé - et de la Nouvelle-Ecosse, directement tout le long de l'océan Atlantique.

Alors, en réalité, l'Atlantide couvrait dans sa totalité la superficie de l'océan qui porte son nom. C'était un grand pays. Imaginez-vous un instant l'Atlantide s'étendant des Açores à la Nouvelle-Ecosse et descendant jusqu'à l'endroit où se trouve aujourd'hui le Brésil. Ce continent était énorme ! Il s'étendait du Nord au Sud ; il était grandiose. Il a sombré à la suite d'incessants tremblements de terre. Il fallut plusieurs catastrophes pour que l'Atlantide disparaisse définitivement.

Ainsi, véritablement, la scène du monde a connu des changements, la physionomie de ce globe terrestre n'a pas toujours été la même, et c'est là que les différentes races humaines se sont développées.

Nous avons besoin véritablement d'étudier attentivement la physionomie du monde dans les temps antiques, les différents changements géologiques par lesquels la Terre est passée. C'est ainsi seulement que nous pourrons nous faire une idée claire et précise de l'origine de l'Homme, de ses différentes cultures, de ses divers processus évolutifs et involutifs.

Mais si, malheureusement, nous restons complètement embouteillés dans tous les préjugés contemporains, nous ne connaîtrons rien, en vérité, sur la géologie et encore moins sur les processus d'évolution et de développement de la race humaine.

Il faut s'enquérir, rechercher et analyser un peu... Il y a beaucoup d'énigmes sur la planète Terre qui sont inconnues de la Science officielle. Comment est-il possible, par exemple, que l'Ichtyosaure ou Monosaure, qui a appartenu à des époques comme celles du Pliocène, continue d'exister en plein XXème siècle dans les grandes profondeurs du Pacifique ? Ce sont des énigmes que, jusqu'à présent, la Science matérialiste n'a pas pu véritablement déchiffrer, ni comprendre.

À travers ces chaires, nous devrons faire connaissance avec les différentes scènes du monde. Nous devrons faire la lumière dans les ténèbres. Et une fois que nous aurons posé les fondements scientifiques de l'Anthropologie gnostique, nous reverrons alors les anciennes cultures. Il est indispensable de savoir, par exemple, comment les Pélasges sont apparus en Europe. Il est nécessaire de connaître les cultures archaïques. Il faut savoir ce que fut la civilisation des Hyperboréens et des Lémuriens...

Mais avant tout, il faut étudier les différents changements géologiques par lesquels la planète Terre est passée. Nous savons bien que chaque race a eu son cadre. Nous devons donc connaître le milieu ambiant, le climat, les conditions dans lesquelles a dû vivre chaque race. C'est indispensable, urgent.

Lorsqu'on dit, par exemple, que « les cultures d'Amérique sont venues par le détroit de Béring, depuis le continent asiatique », ce qu'on affirme est épouvantablement faux, car les cartes antiques démontrent que le détroit de Béring, la Sibérie, le Canada et les États-Unis n'existaient pas encore !

Il y a huit cent mille ans, le Mexique possédait une population importante, merveilleuse, séparée du détroit de Bering par les grands océans. Ainsi, la Science matérialiste parle de ce qu'elle n'a pas vu, de ce dont elle n'est pas certaine. Nous, nous parlons sur la base de cartes, comme celles d'Elliot Scott et d'autres semblables qui se trouvent dans les cryptes souterraines de la chaîne de l'Himalaya, en Asie Centrale.

Quand on affirme que « la Race Humaine est arrivée en Amérique par le détroit de Bering », on démontre par là une grande ignorance et une méconnaissance totale des antiques cartes géographiques. C'est avec des bobards de ce genre que les anthropologues matérialistes trompent l'opinion publique et abusent l'intelligence des lecteurs.

Nous, je le répète, nous aimons l'investigation scientifique, l'analyse consciencieuse. Nous ne nous donnons pas le luxe d'accepter les théories matérialistes, parce qu'en réalité elles sont comme un mur sans ciment à qui il suffit de donner un léger coup pour qu'il tombe en petits morceaux. Nous ne commettons pas la bêtise de nous laisser duper par des bobards basés sur de fausses utopies. Nous possédons des cartes géographiques et je suis sûr que les lecteurs de cette oeuvre comprendront bien notre position lorsqu'ils étudieront les cartes géographiques que nous allons décrire à l'humanité dans ce livre.

Ce soir, je termine sur ces paroles. Maintenant, les frères peuvent poser les questions qu'ils veulent sur ce thème. Mais, s'il vous plaît, ne posez pas de questions d'Anti-Chambre, de Première Chambre, ni de Seconde Chambre. Si vous posez des questions, elles doivent être scientifiques, basées sur le thème que nous venons de développer et non sur un autre thème.

Disciple. Maître, dans une revue [...] j'ai lu à propos d'une recherche qu'avait faite un anthropologue [...] je crois, vers le Nord de la Vallée du Mexique, où il a redécouvert la ville qu'avait découverte un autre anthropologue et qui semblait être une ancienne colonie lémure, dit-on. Et là, effectivement, on a pu vérifier une ancienneté de 15000 à 50000 ans. Je crois même qu'ils ont découvert certains manuscrits qui avaient leur parallèle avec des manuscrits birmans. Cela peut-il avoir une certaine réalité ?

Maître. Mais dans quelle région l'a-t-on effectuée ?

D. C'était dans le Nord de la Vallée du Mexique ; c'est paru dans une revue mexicaine : « Doute ».

M. Bon, je vais te dire : 15 ou 20000 ans, c'était hier ; le temps de nous frotter un oeil et c'est déjà passé ! En réalité, ce n'est rien. Pensons au célèbre Coelacanthe, ce poisson bleu qu'on croyait disparu et qui vit dans les profondeurs de l'océan Indien, c'est-à-dire qu'il vit encore en Lémurie, en plein XXème siècle (puisque la Lémurie est submergée dans l'océan Indien) ; il existait il y a 60 millions d'années ; il était très connu. Et les restes fossiles d'un exemplaire ont été analysés et ils dataient de 18 millions d'années.

De sorte que la cité que tu viens de nommer, datant d'environ 20000 ans, elle date d'hier ; c'est donc celle d'une culture ancienne sur laquelle nous n'avons pas encore investigué mais qui en vaut la peine. C'est incontestablement l'une des nombreuses cultures qui ont existé ici, dans l'ancien Mexique, dans ce Mexique très ancien.

D. Mais, le fait est que [...] il paraît qu'il y avait pas mal de documents à l'appui de cette recherche et pourtant l'Anthropologie officielle a insisté pour que ce genre d'investigation ne soit divulgué sous aucun prétexte.

M. L'Anthropologie officielle essaye indubitablement de cacher ce qui peut être en dehors de ses théories. Nous savons bien, par exemple, qu'en ce moment la Science officielle ne veut pas qu'on en sache davantage. La NASA, par exemple, a caché tout ce que les astronautes ont pu voir pendant leurs explorations sur la Lune, par rapport à des navettes spatiales. Tout cela est tenu secret...

Une navette spatiale est tombée, par là, près de Puebla. J'ai compris que cette navette a été emmenée par la NASA. Sur les membres de l'équipage, sur les blessés qu'il y a eu, sur ceux qui n'ont pas été blessés, on a gardé un terrible silence, bien que deux d'entre eux, paraît-il, soient détenus aux États-Unis. Et on est en train de cacher tout ce qui a une certaine saveur ésotérique, une certaine saveur cosmique, etc.

Pour l'instant, à Puebla, selon des rapports que nous avons reçus, tous ceux qui savent quelque chose sur la Navette Spatiale se taisent, aucun ne veut parler du fait qu'il y a eu des menaces et s'ils parlent... Enfin, il y a une source de terreur qui les oblige à devoir se taire.

La Science officielle ne veut pas qu'on sache quoi que ce soit de ces choses ; elle s'obstine à tenir l'humanité dans l'ignorance la plus complète. C'est la crue réalité des faits. (Entre parenthèses, ce que je suis en train de vous dire à propos des navettes spatiales n'appartient pas à la question que nous avons enregistrée pendant la conférence).

D. Maître, dans vos conférences vous nous avez enseigné que les continents flottent ; donc, pour quelle raison [...] y a-t-il davantage d'eau ? Autrement dit, ce qui domine ici, sur la planète Terre, ce sont les mers, les océans. Quelle relation cosmique y a-t-il avec la planète Terre, ou quelle signification cela a-t-il ?

M. Indiscutablement, à présent c'est comme ça ; parce qu'au temps de la Lémurie, ce continent avait une étendue énorme ; il couvrait presque tout le Pacifique. Il semblait alors qu'il y avait un certain équilibre entre l'eau et la terre. Maintenant, il y a davantage d'eau que de terre, parce que ces grands continents ont été submergés. Évidemment, si un continent aussi grand que celui de la Lémurie qui couvrait tout le Pacifique a été submergé, pourquoi ces petits bouts de terre qu'il y a maintenant ne seraient-ils pas submergés ? Tout cela sera avalé par l'océan.

Cependant, il est très intéressant de savoir que le Mexique existait à cette époque et qu'il n'a pas été submergé ; il y avait là de puissantes civilisations avec leurs temples. Donc, la terre du Mexique est très sacrée puisqu'elle est archaïque ; elle provient des temps les plus anciens de la Terre.

Il est évident que les continents flottent. Comme je vous l'ai déjà expliqué dans une précédente conférence, la Terre a plutôt la forme d'un oeuf, d'un oeuf d'oiseau : une espèce de jaune - qui sont les continents - flotte sur la substance pâteuse, fluidique, du blanc d'oeuf. Alors, ce jaune, c'est-à-dire ces continents flottent ; ils s'attirent, se rapprochent, s'éloignent, etc. C'est très connu et on en a donc parlé dans l'Anthropologie sur la Pangée, qui n'est autre que le Super-continent ou tous les continents réunis qui n'en forment qu'un seul et qui tantôt se rapprochent, tantôt s'éloignent.

La Terre est assez complexe, car elle est, non seulement, soumise au mouvement des continents, mais de plus, et cela est assez intéressant, elle est soumise au mouvement de la révolution des axes de la Terre.

Par exemple, à l'époque de l'Atlantide, les pôles avaient une position très différente. Le Pôle Nord était situé sur la ligne équatoriale, dans la région la plus orientale de l'Afrique où, aujourd'hui, se trouve [...] Et le Pôle Sud était projeté dans la région la plus occidentale de la ligne équatoriale, et dans le sens opposé, bien sûr, à celui du Nord.

La physionomie du globe terrestre a sans cesse changé et elle est en train de changer actuellement. Nous savons bien que les déserts sont en train d'avancer terriblement. J'ai observé un jour une carte sur l'avancée des déserts. La planète Terre est en train de devenir un désert.

Et si la Grande Catastrophe tardait trop, la Terre serait transformée en une nouvelle Lune avant l'heure. Toute la Terre deviendrait comme une boule de billard, sans aucune espèce de végétation, les mers transformées en véritables poubelles, polluées par les radiations et par la pourriture d'une humanité perverse.

Heureusement, la Grande Catastrophe s'approche et elle arrivera au Katun-13. Alors, toute la Terre retournera à un état chaotique, pour qu'à partir de là surgisse une nouvelle Terre régénérée, transformée.

L'Évangile de cet Âge futur qui arrive, de cet Âge d'Or, de cet Âge Solaire, est l'Évangile de Luc ; c'est pourquoi on parle de l'Évangile de Luc selon le Soleil, selon la Lumière. De même que l'Évangile de Matthieu est l'Évangile selon la Science.

L'Évangile de Matthieu nous parle des changements actuels, des catastrophes qui approchent, des grands séismes, des guerres, de la destruction complète de toute cette humanité ; mais l'Évangile de Luc nous parle du Nouvel Âge, de l'Âge d'Or qui approche.

Il est évident que l'humanité est en train d'en finir avec la faune et la flore, et que les déserts avancent terriblement de toutes parts. Observons une carte où se trouvent les déserts ; c'est terrible. Une autre question.

D. Oui, les différentes manifestations de la race actuelle, que ce soient les noirs, les jaunes ou les blancs, quelle est la relation avec cela, Maître ?

M. Bon, cela fait partie de futures conférences. Maintenant, nous étudions seulement les scènes [...] Certains ont été peuplés de gens, pour commencer à expliquer comment chaque race s'est formée. Mais, dans la plaine abyssale, non. Les plaines abyssales existent dans tous les océans, de sable pur...

Évidemment, en réalité, chaque continent a donc sa pente, n'est-ce pas ? La pente de la plateforme ; c'est clair. Ces migrations de langoustes marines pleines de piquants qui descendent de la plate-forme continentale vers la plaine abyssale, dans des directions inconnues, eux, ils ne connaissent pas ces choses là. Naturellement, nous savons très bien que toutes ces créatures élémentales sont dirigées par des Intelligences : ce sont les Devas. Mais eux, ils ne connaissent pas ces choses.

Ils ne savent pas que ce sont les Devas qui dirigent la marche de ces langoustes vers certains lieux précis de l'océan, avec un objectif défini, précis, celui de la reproduction ; et non seulement celui de la reproduction, mais pour leur donner un enseignement ; parce que ces créatures sont guidées par leurs directeurs spirituels qui sont les Devas. On les emmène vers certaines régions de l'océan pour les instruire, pour leur donner un enseignement...

[...] Indubitablement, des cartes de l'Asie Centrale ; des cartes secrètes qui existent dans certaines cryptes souterraines. On ne pourrait pas, sinon, expliquer le fait qu'elles soient absolument identiques aux cartes qui existent dans les cryptes souterraines des Himalayas...

D. Maître, dans une certaine conférence, un jour, on nous disait que les allemands ont fait des études approfondies sur toutes ces différences [...] Et qu'ils ont même rassemblé ces études dans un livre ; est-ce que c'est vrai ?

M. Eh bien, ils ont aussi fait des recherches et il n'y a pas de doute que, dans chaque pays, il ne manque pas certains groupes de gens de bonne volonté [...] qui prennent quelques données...

Note : On a inclus, dans la présente édition, toutes les questions et les réponses sur ce sujet, en tenant compte de leur richesse dialectique extraordinaire.

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