Le Cinquième Évangile
Mots clés : Conscience ; Intelligence
 Conscience Chaotique et Conscience Intelligente
Samaël Aun Weor
Conférence 002 intitulée "CONCIENCIA CAÓTICA Y CONCIENCIA INTELIGENTE (El Problema de tener la Conciencia dormida)"
Conscience Chaotique et Conscience Intelligente

Aujourd'hui, nous allons étudier tous ces thèmes inquiétants relatifs à notre propre existence.

D'où venons-nous ? Où allons-nous ? Quel est le but de notre existence ? Pourquoi vivons-nous ? Pourquoi sommes-nous ici ? Dans quel objectif ?

Ce sont des questions réellement énigmatiques que nous tous devons résoudre. Avant tout, si nous voulons connaître quelque chose sur nous-mêmes, nous devons commencer par nous AUTO-EXPLORER.

Le corps physique n'est que la partie la plus dense de nous-mêmes. Il est composé d'organes, les organes sont formés de cellules, les cellules de molécules et les molécules d'atomes ; et si nous ouvrons un atome nous libérons de l'énergie, MAIS LE CORPS PHYSIQUE N'EST PAS TOUT.

Monsieur Emmanuel Kant, le philosophe de Königsberg, a déjà dit qu'il existe un « NEXUS FORMATIVUS » pour notre propre organisme. Je crois qu'une maison sans fondations s'écroule ; ainsi, je crois aussi fermement qu'un organisme sans base doit se désintégrer, doit prendre fin. Pour qu'un organisme existe, il doit y avoir une base et cette base n'est rien d'autre que le CORPS VITAL.

Le Corps Vital est le siège de la vie organique. Beaucoup de gens diront : « Et où est ce Corps Vital ? Sur quoi se base Samaël pour nous parler du Corps Vital ? ». Eh bien, je veux vous dire, à vous, qu'en Russie il existe un appareil de perception optique extrêmement puissant ; avec cet appareil, ils sont actuellement en train d'étudier le Corps Vital. Ils l'ont vu et ils l'ont photographié.

Par conséquent, je ne suis pas en train de vous parler de quelque chose qu'on ne peut pas voir ; en ce moment, les Russes le soumettent à diverses analyses. Ils étudient le Corps Vital en relation avec la mécanique organique ; ils l'étudient indépendamment de l'organisme ; en tout cas, ils l'ont photographié. Ils l'ont baptisé ; oui, c'est clair : ils lui ont donné un nom ; ils l'appellent maintenant « CORPS BIOPLASTIQUE ».

Il y a très longtemps que les hindous parlent du Corps Vital. Eux, à toutes les époques, l'ont appelé « Lingam Sarira », Ainsi, ils ont une base. Ce qui est curieux, c'est que les scientifiques russes croient être les premiers à l'avoir découvert. Il n'en est rien ; le Corps Vital est connu des Sages de toutes les époques, il a toujours été analysé.

Il y a quatre sortes d'Éther : le premier est l'ÉTHER CHIMIQUE qui est en intime relation avec les processus chimiques de l'organisme ; le second est l'ÉTHER DE VIE qui se trouve précisément en relation avec la question de la reproduction animale ; le troisième est l'ÉTHER LUMINEUX avec lequel les perceptions, les calories, etc., sont possibles ; et enfin nous avons l'ÉTHER RÉFLECTEUR, c'est le centre de l'imagination et de la volonté. De sorte qu'il est évident qu'un Corps Physique sans son Siège Vital ne pourrait pas exister.

Mais, qu'y-a-t-il au-delà du Corps Physique avec son Siège Vital ? Au-delà, nous trouvons l'EGO.

Et qu'est-ce que l'Ego ? C'est une somme de différents facteurs psychologiques ; c'est une MULTIPLICITÉ, c'est un tas de gens. Cela signifie que le Moi n'est pas un Moi, mais des Mois. Le Moi existe sous une forme pluralisée.

Chacun de nos défauts psychologiques est personnifié par quelque fantasme, par quelque Moi et, étant donné que nous avons beaucoup de défauts, il est évident que nous avons beaucoup de Mois. La colère est un Moi, la convoitise est un Moi, la luxure en est un autre, l'envie un autre, l'orgueil un autre, la paresse un autre, la gourmandise un autre et il s'ensuit des milliers de Mois.

Chaque Moi ressemble à une véritable personne : il a un Centre Intellectuel, il a un Centre Émotionnel et il a un Centre Moteur-instincif-Sexuel. Ainsi, à l'intérieur d'une personne vivent beaucoup de personnes qui sont les « Mois ».

Ce qu'il y a de plus digne à l'intérieur de nous, c'est l'ESSENCE animique. Malheureusement, l'Essence animique est embouteillée dans tous ces Mois, c'est pourquoi elle est ENDORMIE, inconsciente.

Cela signifie que nous tous, les êtres humains, nous sommes endormis, inconscients. Cependant, les gens croient fermement qu'ils sont éveillés et il n'en est rien, ils ne sont pas éveillés.

Il me vient en mémoire, à cet instant, un cas insolite : il y a environ 22 ans, plus ou moins, nous vivions dans le District Fédéral et nous avions notre maison située précisément dans le quartier Fédéral.

Un jour, la Maîtresse Litelantes et moi-même étions dans une bijouterie pour faire réparer une montre, près d'un marché qu'il y avait là et qui s'appelait le « Marché Gomez ». Tout-à-coup, il se passa quelque chose d'inattendu : une explosion à la dynamite !

Près de là, il y avait un dépôt de dynamite clandestin et l'un de ces dépôts explosa. L'explosion fut terrible ; dans l'air, le soleil semblait s'obscurcir ; on voyait dans l'espace toutes sortes de choses en morceaux et il n'y a pas de doute qu'il y eut de nombreux morts.

Alors elle me dit :

- Eh bien, nous devons retourner à la maison. Je lui dis :

- Pour retourner à la maison, nous devons aller jusqu'à l'angle de la rue ; à l'angle de la rue, nous devons prendre un car et celui-ci nous conduira ; mais ce qui se passe c'est que l'angle de la rue est dangereux parce qu'il va y avoir une autre explosion.

Elle me dit :

- Non, je veux retourner...

- Ce serait absurde, dis-je, attendons un peu...

A cet instant précis, on entendit les sirènes des camions de pompiers. Je lui dis :

- De tous ces pompiers qui viennent d'arriver, pas un ne va sortir vivant...

Et aussitôt dit, aussitôt fait ; ces « humbles serviteurs » de l'humanité (car nous pouvons appeler ainsi les pompiers, ces êtres valeureux qui donnent leur vie pour les êtres humains) se mirent donc à l'endroit le plus dangereux, là où il n'y avait rien moins que les dépôts de dynamite...

Peu de temps après, arriva une seconde explosion, encore plus terrible que la première ; un courant d'air fatal souffla ; on aurait dit que les toiles de ce marché tombaient ; tous les vendeurs sortirent en s'enfuyant et le marché resta vide, les étals aussi ; ils laissèrent leur argent ; ils laissèrent tout ; à ce moment-là, ils n'avaient même pas le temps de penser à leur argent ; les femmes se mirent à fuir avec leurs enfants, au milieu des larmes, des cris et de l'angoisse...

Je lui dis alors :

- Au lieu de retourner à la maison, il vaut mieux que nous allions au centre de la ville, allons vers la place centrale.

Alors, réellement, toute cette matinée fut terrible : la Croix Rouge et la Croix Verte transportant des gens et des gens blessés, transportant des morts en quantité...

Bon, avant de sortir pour aller vers la place centrale, nous pûmes voir de loin pas moins de 300 cadavres, allongés sur le sol, à cet angle de rue où nous aurions dû théoriquement prendre le bus qui devait nous conduire chez nous,

Il est évident que si nous nous étions approchés de cet angle de rue (comme elle le voulait), nous serions morts, car tous ceux qui se trouvaient à cet endroit moururent.

J'ai calculé qu'environ 300 curieux qui s'étaient approchés de la zone d'explosion, moururent. Dans toutes ces catastrophes, les curieux sont toujours les « dindons de la farce ». C'est pourquoi je vous conseille, à vous, de ne pas être curieux et vous éviterez toujours cette sorte de danger.

Bon, comment se serait-on retrouvés, me dis-je, si nous n'avions pas eu la CONSCIENCE un peu EVEILLÉE ? Evidemment, nous aurions péri. Maintenant, comment expliquez-vous que des hommes aussi valeureux que les pompiers se soient lancés ainsi sur des dépôts de dynamite ? À quoi sert ici d'être courageux ? Vous savez ce qu'est une explosion de dynamite ? Mais pourquoi ont-ils fait cela ?

Tous ces pompiers ont péri ; on a seulement retrouvé la botte d'un sergent ; ils se sont désintégrés atomiquement. Il n'y en a pas eu un seul à enterrer et on a seulement retrouvé la botte d'un sergent.

Il n'y a pas de doute qu'ils ÉTAIENT ENDORMIS, car on ne peut pas expliquer cela d'une autre manière. S'ils avaient eu la Conscience éveillée, ils ne se seraient jamais mis là-bas, dans les réserves de dynamite ; il n'y a que les gens endormis qui font cela.

Il est clair qu'arrivent les justifications : « Non, c'est de la valeur, ils ont fait preuve d'héroïsme »... C'est-à-dire que nous cherchons à laver la chose, à la justifier comme nous pouvons, mais la réalité c'est qu'ils ont péri. Voilà la crue réalité des faits ; et ils ont péri parce qu'ils avaient la Conscience endormie.

Un autre jour, je marchais par là, dans les rues du District Fédéral ; soudain, j'arrivai à un coin de rue ; j'étais là lorsque je vis un travailleur de « Lumière et Force » qui marchait sur le trottoir et, quand il est arrivé à cet angle de la rue, j ai vu alors, avec un grand étonnement, se détacher un morceau de corniche d'un vieux bâtiment qu'il y avait là et qui est tombé exactement sur la tête du pauvre homme.

Il est clair que là, il est tombé mort...

Pendant un moment, j'ai vu qu'il bougeait ses mains et ses pieds, mais j'ai eu le sentiment qu'il devait être mort, parce que j'ai vu cette énorme pierre se détacher et tomber exactement sur sa tête. Ses compagnons l'ont mis dans une voiture qui [...] et ils l'ont emporté...

Bon ! Qu'une pierre tombe sur la tête d'un homme et que ça le tue n'a rien d'étrange, car c'était un accident qui ne doit en rien nous étonner ; et, en fait, un accident, cela n'étonne personne. Ce qui est étonnant, ce n'est pas cela ; ce qui est étonnant, c'est que de nombreuses personnes se soient agglutinées à cet endroit, se soient mises exactement dessous, comme ça, pour regarder en l'air et voir l'endroit d'où se sont ainsi détachées les pierres ; c'est ça qui m'étonna, pas l'accident, car ça peut arriver à tout le monde ; mais se mettre comme ça, en dessous... Ça ne peut arriver qu'à des gens endormis. Je vous assure qu'une personne éveillée ne fait pas cela. Moi, à ce moment-là, j'étais perplexe, non pas à cause de l'accident, mais à cause de l'état d'inconscience dans lequel les gens se trouvent. Cela ne peut pas provenir de gens éveillés. Heureusement qu'un autre morceau n'est pas tombé, sinon d'autres personnes auraient été tuées...

Nous voyons comment, par exemple, les gens réagissent devant les impacts, devant ce qui vient juste d'arriver ; mais jamais de la vie, on ne les voit entrain de prévoir les choses, mais toujours après : une fois que c'est arrivé, ils courent pour voir ce qu'il faut faire, pour voir quel remède apporter, quand la chose est déjà arrivée. Pourquoi cela se passe-t-il ainsi ? Parce qu'ils sont endormis.

Souvent, dans le Cosmos infini, il y a un CHOC DE MONDES (car parfois les mondes se heurtent : on a pu le voir au télescope). Comme nos voitures se heurtent, les mondes de l'espace se donnent parfois des « coups ». Ce sont des catastrophes et elles sont épouvantables ; imaginez un choc de mondes, comme ce serait terrible...

Et alors cette force arrive ici, sur notre Terre, et... que font les terriens ? Ils la reçoivent et immédiatement après ils entrent en activité : ils se déclarent la guerre, vont sur les champs de bataille, brandissent des slogans, que ce soit pour la démocratie, pour la paix ou pour je ne sais quoi, pour qui sait combien...

Mais, ils ignorent que ce qui les a menés à la guerre n'est rien d'autre que la vibration d'un choc de mondes dans l'espace qui les a touchés ; cette force les a touchés. Alors, ce sont des millions d'êtres humains contre d'autres millions sur les champs de bataille ; ils se battent, mais ils ne savent pas pourquoi ; ils sont endormis. S'ils étaient éveillés, il est évident qu'ils n'agiraient pas comme ça.

De sorte que la Conscience humaine est endormie ; qu'il SOIT NÉCESSAIRE DE S'ÉVEILLER, il est clair que c'est ce dont on a besoin : sortir de cet état d'inconscience dans lequel on se trouve.

Si vous aviez la Conscience éveillée, vous pourriez voir, entendre, toucher les grands Mystères de la Vie et de la Mort, mais vous êtes endormis... En quelle année es-tu né ?

Disciple. - Cette question est indiscrète, non ?

Maître. - Non, je vois que tu n'as pas encore de cheveux blancs, elle n'est donc pas indiscrète.

D. 1952.

M. 1952. C'est bien, tu es né en 52. Moi, en 50, j'ai sorti l'édition du « Mariage Parfait », la première édition ; j'avais écrit ce livre. Que faisais-tu en 1950 ? Où étais-tu ?

D. [...]

M. Bon, essaie de résoudre cette énigme ici, devant tout l'auditoire. Où te trouvais-tu en 50 ? J'ai sorti le livre « Le Mariage Parfait », première édition, en 1950. Que faisais-tu cette année là ? Où étais-tu ? Es-tu venu quelque part par ici ?

D. Bon, je ne me souviens pas.

M. C'est, donc, l'état de toute l'humanité. Si je vous demande : où étiez-vous il y a cent ans ? Quelqu'un pourrait-il le dire ?

Il y a des méthodes mathématiques grâce auxquelles on peut s'informer sur sa propre vie. Je vais vous montrer quelque chose ; c'est quelque chose de curieux que je vais vous enseigner ce soir. Bon, par exemple, voyons ici un frère qui me donne sa date de naissance. Te souviens-tu en quelle année tu es né ?

D. Le 31 Juillet 1918.

M. Tu es né en 1918 ; bon, tu es jeune par rapport à moi, moi je suis né bien avant ; mais en tout cas, nous allons en tenir compte.

1 plus 9 : 10 ; vous voyez, la somme que nous allons faire est très sympathique : 1 + 9 + 1 + 8, ça nous donne combien ?

D. 19.

M. 19, c'est vrai, c'est égal à 19. Bon, et 1 + 9 = 10. En dernière synthèse, 1 + 0 donne 1, ça nous donne l'Arcane 1 du Tarot : c'est l'homme d'initiative, l'homme public, etc., cela aurait pu être dans ton travail pour avancer.

Mais, on ne doit pas en rester là, on additionne la somme même de 1918, c'est-à-dire que j'écris le nombre 1918 sous cette forme, j'additionne :

1918

.....1

.....9

.....1

+...8

-----

1937

8 et 1 : 9, et 9 : 18, et 1 : 19, et 8 : 27 ; vous avez 2 et 1 : 3 ; 9 c'est 9 et 1 c'est 1 : en 1937 tu as eu un changement important dans ta vie, tu as eu un événement important dans ta vie, en 1937 a commencé un changement. Tu dois te souvenir maintenant de cette année 1937.

1 + 9 + 3 + 7 : 1 et 9 ça fait 10, et 3 : 13, et 7 : 20 qui veut dire : « Résurrection des Morts » : le début, le commencement de quelque chose de nouveau dans ta vie ; le début ou le commencement, le renouveau, quelque chose de nouveau commence dans ta vie, ton existence recommence d'une nouvelle manière, c'est-à-dire qu'elle resurgit comme si elle s'était relevée, comme si elle avait démarré et aurait recommencé d'une manière différente. Ça a eu lieu en 37. Mais nous pouvons continuer et faire l'addition suivante :

1937

.....1

.....9

.....3

+...7

-----

1957

7 et 1 : 8, et 9 : 17, et 3 : 20, et 7 : 27 ; on a 2 et 3 qui font 5 ; 9 c'est 9 et 1 c'est 1 : 1957.

En 1957, il y a un autre nouvel aspect dans ta vie ; en 57, 1 et 9 : 10 et 5 : 15, et 7 : 22 ; 2 + 2 ça fait 4 : tu as posé des fondements... en 1957.

Maintenant, ce qui est important, c'est que tu te souviennes de cela, de ces aspects, car il est nécessaire d'avoir une très bonne mémoire pour se souvenir exactement de ce qui s'est passé cette année là, en 1957.

Je vous enseigne cette manière de procéder (mathématique), grâce à laquelle vous pouvez savoir beaucoup de choses sur vos vies et sur votre vie actuelle.

1957. Nous pouvons l'écrire ainsi et ensuite l'additionner comme cela :

1957

.....1

.....9

.....5

+...7

-----

1979

Dans ce cas, nous aurons ce qui suit : 7 et 1 : 8, et 9 : 17, et 5 : 22, et 7 : 29 ; nous avons 2 et 5 : 7 ; 9 c'est 9 et 1 c'est 1 : 1979 ; en 1979 il y a un autre aspect très important dans ta vie.

1 + 9 + 7 + 9 : 1 et 9 : 10, et 7 : 17, et 9 : 26 ; 2 et 6 : 8. 8 est le nombre de Job : épreuves et douleurs pour 1979. Epreuves et douleurs : l'Arcane 8 du Tarot.

On peut s'informer sur sa vie de cette manière. Et vous avez vu comme [...] peut suivre sa vie ; c'est le mieux qu'on puisse faire ; s'informer du futur de sa vie grâce aux mathématiques ; c'est clair. Et de cette façon, alors, notre VIE SE DÉROULE MATHÉMATIQUEMENT.

Bien, en tout cas, je veux vous dire la chose suivante : « La MORT, en elle-méme, n'est rien de plus qu'une soustraction de fractions » et c'est tout. Par exemple, si nous avons une soustraction de fractions, que reste-t-il ici ? Voyons...

D. Les Valeurs...

M. Les Valeurs... Quel serait le résultat ?

D. Moins 1/4...

M. C'est clair, il reste alors moins 1/4 ; qu'est-ce que c'est ? Les Valeurs, n'est-ce pas ?

En réalité, les VALEURS représentent, vraiment l'être humain ; le Moi n'est rien de plus qu'une somme de valeurs et c'est tout. C'est-à-dire qu'à l'intérieur de nous, il y a une somme de valeurs ; nous sommes des POINTS MATHÉMATIQUES dans l'espace qui consentent à servir de véhicules à des sommes déterminées de valeurs.

Quelles sont ces valeurs ? Eh bien, tous les éléments psychologiques que nous avons en nous, les Mois dont je suis en train de vous parler, ce sont les valeurs. Nous avons aussi des BONS MOIS et nous avons des MAUVAIS MOIS, nous avons des Mois utiles et nous avons des Mois inutiles.

« La mort est une soustraction de fractions ; l'opération mathématique terminée, la seule chose qui continue, ce sont les Valeurs ». Nous sommes des points mathématiques dans l'espace qui consentent à servir de véhicules à des sommes déterminées de valeurs ; c'est évident.

Ces valeurs continuent après la mort ; l'Éternité les avale. Dans l'Éternité, ces valeurs s'attirent et se repoussent selon la LOI DU MAGNÉTISME UNIVERSEL.

Mais ces valeurs, plus tard, sont expulsées par l'Éternité ; celle-ci les vomit et alors elles retournent, elles reviennent ; de nouvelles cellules se développent avec leurs perceptions et leurs sensations ; elles reviennent au monde et se convertissent en « monsieur untel ou untel » ou en « madame ou mademoiselle unetelle ou unetelle ». C'est la crue réalité de la LOI DE L'ÉTERNEL RETOUR de toutes choses. C'est une Loi Universelle.

Les astres reviennent à leur point de départ originel, après des milliers et des milliers d'années ; les atomes, à l'intérieur de la molécule, retournent à leur point de départ originel ; ainsi, nous aussi, nous revenons ; celui qui meurt revient, vous pouvez être sûrs qu'il revient. C'est pourquoi dans les Cantiques de Salomon ou dans les Psaumes de Salomon, il est dit : « Je te recueillerai dans ton corps »... nous revenons tous...

LA VIE EST COMME UN FILM et elle n'est rien de plus qu'un film. La mort est le retour au point de départ originel et la fin du film.

Quand quelqu'un arrive à la fin, il rembobine son film et s'en va, comme on dit, « avec sa musique dans un autre lieu » ; l'Éternité l'avale.

Mais, quand quelqu'un revient, quand il retourne, quand il se réincorpore, évidemment, il projette son film une autre fois, tel qu'il est ; il ne peut pas projeter un autre film que le sien, tel qu'il est ; et il le projette sur l'écran de l'existence.

Cela signifie que tout se répète à nouveau tel que c'est déjà arrivé : si, dans une existence passée, nous avons vécu un drame ou une tragédie dans un bar, nous nous sommes battus avec une autre personne à l'âge de 25 ans, dans la nouvelle existence, au même âge, à 25 ans, nous nous rencontrons [...] un Ego bagarreur [...]

Si vous, par exemple, vous êtes en train de m'écouter [...] je dis qu'ici même à « Torreon » ; non pas ici, dans cette maison, non ; mais dans un endroit, ici, dans cette ville, nous nous sommes vus ; je vous ai parlé et vous m'avez écouté et maintenant nous nous rencontrons à nouveau. C'est la Loi appelée « RÉCURRENCE » ; si quelqu'un revient, il répète ensuite à nouveau, tel que c'est déjà arrivé.

De sorte qu'il y a deux lois : la Loi de l'Éternel Retour de toutes choses et la Loi de Récurrence où tout se produit à nouveau comme c'est déjà arrivé. Par conséquent, nous revenons tous.

Y a-t-il une personne qui se souvienne de ses vies antérieures ? Croyez-vous qu'il y en ait une ? Au nom de la vérité, moi je m'en souviens. Si je ne me souvenais pas de mes vies antérieures, franchement, je n'oserais pas vous parler de la Loi de l'Éternel Retour, ici, dans cette pièce.

Maintenant, observez que je ne perçois pas un centime ; car quelqu'un pourrait mentir pour de l'argent, mais je n'exige de vous pas même cinq centimes pour votre présence, alors dans quel but pourrais-je mentir ? Il est évident que je n'ai pas de raison de mentir. Si je vous dis que je me souviens de mes vies passées, je le fais avec sincérité. Dans quel but est-ce que je le fais ? Pour rendre témoignage de la Doctrine, simplement ; c'est évident.

Si vous me demandez : « Comment vous appeliez-vous et où avez-vous vécu ? », et toute cette [...] question [...] en plus que je m'appelais DANIEL CORONADO, que je m'étais engagé dans la Révolution et que j'ai été l'un des « 30 Dorados » de Pancho Villa ; pourquoi le nierais-je, puisque c'est vrai ?

À cette époque, j'ai enseigné cette Doctrine à beaucoup de gens, d'une façon un petit peu plus grossière, mais je l'ai enseignée ; de manière plus rudimentaire, mais je l'ai enseignée ; et maintenant je l'enseigne une nouvelle fois ; ce n'est pas un délit.

Si vous me demandez comment fut mon existence, pourquoi pas ? Je me souviens parfaitement de tous les détails ; une vie très longue que je pourrais vous raconter mais ça prendrait toute la nuit, pour parler de [...] vous savez bien que dans une vie on passe par beaucoup de péripéties, par beaucoup d'aventures, de sorte que raconter une vie, c'est très long.

En tout cas, en effet, j'ai été avec Villa, avec la « Division du Nord », c'est ça le plus important. Et je laissais mon corps à volonté ; et je rentrais dans ce corps à volonté. Pourquoi ? Parce que je suis éveillé et que je peux le faire. Je vous raconterai la fin et le début de cette existence, rien de plus, car ce serait trop long de vous raconter toute une vie. De plus, vous n'êtes pas venus ici pour écouter les vies des autres.

En tout cas, je veux vous dire que dans mes derniers instants, sur mon lit de mort, est arrivé un docteur à l'endroit où je vivais (c'est évident) : une cabane immonde (elle était située dans le District Fédéral). Le docteur arriva et me prit le pouls, il s'assit sur une chaise (la seule qui existait dans cet horrible taudis), il remua la tête en disant : « Ce cas est perdu »...

Il se retira car il n'y avait rien d'autre à faire ; j'avais une péritonite aiguë et il n'y avait pas de remèdes aussi efficaces que maintenant pour pouvoir combattre une péritonite aiguë au dernier moment...

Alors, une fois le docteur parti, la pauvre femme qui m'accompagnait poussa des cris de douleur, implora Saint Pierre, Saint Paul et tous les saints, mais cela ne servit à rien car c'était l'heure de me désincarner.

Quelqu'un me saisit alors par la ceinture. Je me retournai pour voir... c'était l'ANGE DE LA MORT ; il coupa le Cordon d'Argent avec sa faux et voici que je restai sans corps, désincarné dans le Monde Astral. Ce fut la fin d'une vie longue et dure...

Au commencement de la présente : un des grands Maîtres de la Loi du Karma (ces Maîtres qui dirigent le destin des hommes et qui vivent dans les Mondes Supérieurs) s'approcha et me dit :

- Maître Samaël Aun Weor, tout est prêt, suis-moi. Je répondis :

- C'est bien, Vénérable Maître, je vous suis.

Cet adepte se dirigea vers une certaine maison et j'allai derrière lui. Il pénétra dans une maison ancienne avec un vestibule vaste et pavé ; il traversa un patio, arriva dans une petite salle et, pour finir, entra dans une chambre. Là, j'entendis les cris de douleur d'une femme qui souffrait les douleurs de l'enfantement. Je m'observai moi-même et vis qu'un fil très subtil me connecta à cette créature qui allait naître (c'est le Cordon d'Argent dont s'occupa tant Monsieur Mardi Lobsang Rampa. En Orient, on appelle ce cordon « Antahkarana » et on dit qu'il a sept aspects différents)...

À l'instant où naquit l'enfant, au moment où il fit sa première inhalation, il m'arriva ce qui arrive à un homme qui dort et qu'une autre personne arrive et le touche : il s'éveille instantanément.

Il est clair qu'au moment où cet enfant fit sa première inhalation, je me sentis, instantanément, tiré, attiré à l'intérieur de ce corps, dans ce petit corps d'enfant nouveau-né, avec une surprise si grande que le moins que je pus faire fut d'émettre quelques cris et quelques pleurs.

Ils arrangèrent mon cordon ombilical, me couchèrent près de ma mère terrestre ; je vis un géant qui s'approcha de moi et me sourit. Il est clair que j'avais un petit corps et que ce géant, donc, était mon père, mais je le voyais comme un géant (moi qui étais tout petit, je le voyais comme un grand géant). Ce géant souriait doucement ; il me semblait sympathique, et il ne me dérangeait pas le moins du monde.

Ainsi, conscient, je restai à l'intérieur de ce corps ; ce corps grandit peu à peu et à onze mois je me suis dis : « Bon, il est l'heure de commencer à marcher un peu » ; je mis mes mains ainsi, fis quelques pas dans l'intention de me tenir debout pour la première fois avec mon nouveau corps et j'y arrivais.

Je continuais à grandir, mais en Conscience, sans oublier mon existence passée, sans oublier les membres de ma famille, mes amis, sans rien oublier.

J'attendais uniquement le moment où mon corps me servirait pour pouvoir laisser cette maison, ces personnes qui m'ont fourni ce corps. J'ai fait le premier essai à huit ans, mais je remarquai que non, je n'étais pas encore suffisamment mature pour pouvoir me suffire à moi-même ; il me fallait revenir à la maison car il n'y avait pas d'autre remède...

Un peu plus tard, quand j'ai compris que je pouvais me suffire à moi-même, voyez-vous, je leur dis : « je m'en vais », « adieu », « good bye » et, pour finir, je suis ici avec vous.

Bref, je n'ai jamais perdu la Conscience, non ; parce que déjà, dans des existences très anciennes, je m'étais soucié d'éveiller ma Conscience, j'avais déjà travaillé en ce sens ; et il s'avère que je peux vous dire où j'étais avant ma naissance et savoir aussi, où j'irai après la mort.

Mais, si je n'avais pas travaillé sur moi-même, si je n'avais pas atteint l'éveil, je serais complètement inconscient, comme tout le monde.

Aussi, pour qu'on puisse savoir d'où on vient, où on va, comment on s'appelle, et tout ça, il ne nous reste donc pas d'autre remède que d'ÉVEILLER NOTRE CONSCIENCE.

Je me souviens, en ce moment, de cet écrivain qu'on appelait « Vargas Vila ». Il arriva à Palmas et voici qu'un journaliste s'approcha de lui et lui dit :

- « Monsieur, d'où venez-vous et où allez-vous ? Comment vous appelez-vous et comment allez-vous ? ». Alors, Vargas Vila qui était terrible dans le domaine de l'intellect répondit :

- « J'arrive de l'Orient et je vais vers le Sud, je m'appelle Vargas et je vais très bien ». Bon, c'est une anecdote sympathique sur cet écrivain appelé « Vargas Vila ».

En tout cas, je veux dire qu'il est possible d'éveiller la Conscience ; je vais vous dire alors comment : EN DÉSINTÉGRANT NOS PROPRES DÉFAUTS de type psychologique.

Mais, comment fait-on pour les désintégrer ? On doit donc avant tout LES DÉCOUVRIR, car nous avons des défauts que nous ignorons ; on doit les découvrir pour pouvoir les travailler. Et où va-t-on les découvrir ? Eh bien, en relation avec les gens, dans la rue, sur la place publique, au marché, à la campagne, au bureau.

Il est clair que si on est alerte et vigilant comme la sentinelle en temps de guerre, on découvre ses défauts, car les défauts cachés affleurent spontanément, naturellement, quand on y pense le moins.

Si on est en alerte, on les voit. Un défaut découvert doit être travaillé, c'est-à-dire qu'il doit être ÉTUDIÉ, ANALYSÉ, COMPRIS profondément dans tous les Niveaux du Mental.

Quand on a compris qu'on a, par exemple, le défaut de la colère, alors que faire ? Il ne reste pas d'autre remède que de SE CONCENTRER SUR SA DIVINE MÈRE KUNDALINI, LA SUPPLIER, LUI DEMANDER QU'ELLE ÉLIMINE, QU'ELLE DÉSINTÈGRE CE DÉFAUT et elle le désintégrera.

Et la Conscience, emboutie dans ce dernier, sera libérée. Et si on désintègre tous les défauts, la Conscience deviendra totalement éveillée et quelqu'un qui est parfaitement éveillé peut se souvenir de ses vies antérieures, il peut pénétrer dans les Mystères, voir ce qui a existé il y a un million d'années, etc. Mais si on est endormi, on ne peut pas.

Et qui est la Divine Mère Kundalini ? Je vous le dis franchement : c'est une variante de notre propre Etre, mais dérivée ; c'est une partie de nous-mêmes, disons quelque chose que nous avons tous, tous, tous en nous.

Si nous nous concentrons sur cette partie qu'est la Mère Divine Kundalini (on peut dire aussi « Stella Maris » ou la « Vierge de la Mer »), elle désintégrera, broiera ces Mois qui personnifient nos défauts.

Ce qui est intéressant, c'est de travailler quotidiennement pour parvenir à ce qu'il n'en reste plus un, plus un seul défaut. Si on y arrive, on sera éveillé. Celui qui EST ÉVEILLÉ peut changer de corps à volonté. Moi, par exemple, je peux laisser ce corps et me mettre dans un autre à volonté. Pourquoi ? Parce que, simplement, ma Conscience est éveillée. J'ai travaillé très dur dans d'anciennes Éternités pour pouvoir parvenir à l'éveil de la Conscience ; et c'est un avantage énorme que d'éveiller la Conscience, marcher en étant éveillé, savoir d'où on vient, savoir où on va, ce qui existe avant la naissance, ce qui existe au-delà de la mort.

Et comment est-on quand on s'éveille ? Ce que je vais vous dire est un peu dur ; préparez-vous, c'est une bombe atomique ! Quand on s'éveille véritablement, on se rend compte que nos semblables, que l'on considérait avant comme des « personnes normales », ne sont pas normaux, on se rend compte qu'ils sont A-NOR-MAUX.

Mais ça, c'est ce qui arrive si on s'éveille. Quand on est endormi, on croit qu'on est « normal » et que tous ceux qui nous entourent sont « normaux », que c'est correct. Mais quand on s'éveille, on se rend compte, avec douleur, qu'on se trouve dans un asile et que tout le monde est « fou ». Mais tant qu'on est également fou, on se croit « sain » ; c'est ce qui est curieux dans ce cas.

Mais, regardez quelque chose de très intéressant : dans un « asile d'aliénés » (c'est ainsi qu'on désigne une maison de fous, n'est-ce pas ?), ce qui arrive, c'est que tous ceux qui sont malades se croient « sages », ils croient qu'ils sont « sages ». Quand un fou accepte qu'il est fou, c'est le signe évident qu'il est en train de guérir.

Normalement, il pense qu'il est sain. Alors, quand les docteurs voient un fou qui se rend bien compte qu'il est fou, qu'il est malade, ils constatent alors, avec plaisir, que cet individu, que ce patient, est bientôt prêt à sortir de l'hôpital.

Et quand il dira définitivement : « Oui, je suis vraiment malade, j'étais très malade, n'est-ce pas ? J'étais fou »... alors les docteurs lui font des examens psychiatriques pour voir si c'est fini, quelle amélioration il a obtenue.

Et quand, réellement, ils acceptent que c'est totalement fini et qu'il répond aux questions avec bon sens, alors ils le font rentrer chez lui. Il n'y a vraiment rien d'autre à faire.

Donc, il arrive quelque chose de semblable à un individu lorsqu'il veut s'éveiller : quand quelqu'un accepte qu'il est endormi et qu'il a une psyché anormale, c'est le signe certain qu'il est prêt à s'éveiller, c'est tout à fait sûr qu'il est prêt à s'éveiller.

Mais, tant que quelqu'un dit : « Non, moi je suis éveillé et je suis une personne sensée », alors, le pauvre, il est malade ; c'est la crue réalité des faits. Mais, comme je vous l'ai dit : on s'en rend compte, seulement, quand on est éveillé.

Maintenant, je vais vous expliquer quelques phénomènes : en pensant ici, à voix haute, pour moi-même, je vais rendre compte de quelques phénomènes, disons interstellaires, qui arrivent constamment.

Souvent, les EXTRATERRESTRES emmènent une personne terrestre, et ils l'emmènent dans le but de l'étudier dans le laboratoire de leurs vaisseaux. Je connais le cas concret d'un HOMME QUI EST ALLÉ SUR VÉNUS. Le pauvre homme ! Entre parenthèses, sa femme a cru qu'il était fou à lier ; elle l'a abandonné et a pris le large avec ses enfants et tout le reste, et le pauvre est resté seul. Un véritable problème. Elle croit toujours qu'il est fou à lier ; il n'en est rien, car il travaille comme mécanicien sur les automobiles, il doit faire des choses exactes car, dans le cas contraire, il échouerait en tant que mécanicien, n'est-ce pas ? C'est un mécanicien. Bon, cet homme fut réellement emmené dans un Vaisseau Cosmique jusqu'à Vénus et cela a été totalement démontré.

Il a dit où le Vaisseau l'a enlevé. Les scientifiques de la Maison Philips se sont rendus sur ce lieu même et ont pris des échantillons de terre, d'herbe et de plantes pour les examiner dans leurs laboratoires et ils ont trouvé à cet endroit un désordre atomique hors normes. Il a été prouvé que le rapport que l'homme avait fait était exact.

Mais, la première chose qu'ils firent avec lui, ce fut de l'amener dans le laboratoire du Vaisseau pour l'étudier, et ils l'étudièrent profondément.

Ensuite ils l'ont emmené sur Vénus et l'ont gardé cinq jours. Cet homme a connu la puissante CIVILISATION VÉNUSIENNE. Il a dit, par exemple, que les trottoirs, là bas, ne sont pas statiques comme les nôtres, ici-bas, mais qu'ils sont en mouvement, de manière que les gens montent sur les trottoirs, ils marchent et en même temps le trottoir lui-même avance en montant, c'est-à-dire que ce sont comme des tapis roulants et ainsi ils se rendent rapidement d'un lieu à un autre.

Leurs restaurants sont merveilleux. Ces gens se nourrissent spécialement de fruits et de poissons ; toute leur alimentation est à base de fruits et de poissons.

Il a vu leurs bibliothèques : leurs bibliothèques sont très différentes des nôtres, mais elles sont aussi splendides.

Il a vu la mer. Ils ont organisé une pêche en mer, de sorte qu'ils ne sacrifient pas les poissons comme ça, pour le plaisir, mais ils sacrifient strictement ceux dont ils ont besoin pour leur nourriture et ils les sélectionnent. Ils surveillent énormément la vie maritime.

Il a vu l'intérieur d'autres Vaisseaux, des Vaisseaux-Nourrices, etc. Les habitants de Vénus ont un mètre de haut, des cheveux ondulés, argentés, tombant sur les épaules. Leurs combinaisons spatiales sont équipées de bottes qui font partie intégrante de leur vêtement.

En plus, il a rencontré là-bas deux terriens originaires de France qu'ils avaient emmenés. Ils vivaient heureux en travaillant dans une usine sur Vénus (car les Vénusiens ont des usines ; ils fabriquent tout ce dont ils ont besoin pour vivre).

Chaque Vénusien travaille deux heures par jour et, en échange, ils ont de la nourriture, ils ont des vêtements que leur donne le gouvernement, ils ont une maison, ils ont tout, le transport, tout ce dont ils ont besoin, si bien que là-bas l'argent n'est pas nécessaire ; ils ne l'utilisent pas et ne le connaissent même pas. La fraternité règne entre tous.

Il a dit que quelque chose lui a paru un peu dur, mais en même temps intelligent : c'est que lorsqu'un enfant naît, il est très bien accueilli ; mais, plus tard, le gouvernement prend cet enfant et il l'instruit en le plaçant dans une ville spéciale pour enfants et les parents ne savent jamais rien de leur enfant qui est né.

Cela nous paraît un peu cruel, car ici, sur Terre donc, les parents gardent leurs enfants et ils les surveillent ; sur Vénus, non. Ils sont placés dans une ville qu'il y a pour les enfants ; ils sont instruits selon les normes du gouvernement et ils sont éduqués selon leur profession ; et lorsqu'ils sont devenus des hommes accomplis ou des femmes accomplies, alors ils sont placés dans le milieu qui leur convient, au poste où ils doivent travailler, etc.

Bon. Donc, cet homme a donné toutes ces informations. Ils l'ont ramené et il a écrit un livre qui s'intitule : « Je suis allé sur la Planète Vénus ».

En tout cas, j'attire votre attention sur le fait que la première chose qu'ils firent avec lui, fut de l'examiner, de l'étudier dans le laboratoire de leur vaisseau.

Et la première chose qu'ils firent aux autres nombreux terriens qu'ils ont enlevés (selon les informations que ces derniers ont données à leur retour sur Terre) c'est de LES ÉTUDIER DANS LEUR LABORATOIRE.

Pourquoi ? Je vais vous dire pourquoi : les terriens, du fait qu'ils ont une PSYCHÉ, disons ANORMALE, ne se rendent pas compte qu'ils sont anormaux ; mais, pour les habitants d'autres mondes qui ne sont pas anormaux, qui, eux, ont vraiment toute leur tête, cette psyché anormale des terriens a attiré leur attention et ils les ont enlevés précisément pour voir ce qui se passe.

Et ils les étudient dans leurs laboratoires dans le but de découvrir ce qui arrive aux terriens - cette sorte d'individus si bizarres - qui ont une psyché tellement étrange que, périodiquement, ils se détruisent mutuellement.

Car il n'y a pas de doute que, par exemple, lorsque la population est arrivée à son maximum, lorsque nous sommes vraiment sur le point de nous avaler les uns les autres, alors la Nature intervient avec la peste ou la guerre ou avec les deux choses à la fois, c'est évident.

Donc, il est bien certain que de nos jours nous pouvons nous attendre à cela : PESTES ET GUERRES. Pourquoi ? Parce qu'il y a une explosion démographique ; la population humaine ne pourra pas continuer à augmenter indéfiniment sans que la Nature intervienne. Il y a des Lois ! Et la Nature en finit par la peste ou par la guerre et ainsi elle régule la population.

Donc, en réalité et en vérité, la psyché de l'être humain a beaucoup attiré l'attention des habitants d'autres mondes et c'est pourquoi ils se sont tant consacrés, ces derniers temps, à visiter la Terre et à étudier les terriens, pour voir ce qui se passe. Ils pensent fournir une aide à la Terre, cela ne fait pas de doute, et ils le feront au moment le plus important...

Malheureusement, je vous le dis, la psyché est anormale ; mais, quand nous désintégrons l'Ego, la Conscience s'éveille et la psyché devient normale. Alors, et seulement alors, nous arrivons à nous rendre compte que nous étions dans un asile d'aliénés ou que nous sommes dans un asile d'aliénés ; avant non, ce n'est pas possible.

Cela vaut donc la peine de travailler à L'ÉVEIL DE LA CONSCIENCE, c'est indispensable. Maintenant, ce qui, certes, me paraît très dur, dans la Loi de Récurrence, c'est de devoir répéter à nouveau la même chose dans chaque vie...

De sorte que si une femme a abandonné son mari dans une existence passée et qu'elle est partie avec un autre homme, alors la chose se répète dans une nouvelle existence et elle l'abandonne à nouveau et va avec un autre. C'est très grave.

Comment faire pour en finir avec tout ça, pour que nous CESSIONS DE RÉPÉTER toujours les mêmes COMÉDIES, les mêmes DRAMES et les mêmes TRAGÉDIES ? Comment faire ?

Vous savez bien qu'il ne peut pas y avoir de comédies s'il n'y a pas d'acteurs ; et vous savez qu'il ne peut pas y avoir de drames s'il n'y a pas d'acteurs ; pour qu'il y ait des drames, il faut des acteurs ; et vous savez qu'il ne peut pas y avoir de tragédies s'il n'y a pas aussi d'acteurs. Alors si nous voulons éviter la répétition de la même chose, il ne nous reste pas d'autre remède que d'EN FINIR AVEC LES ACTEURS. Quels sont les acteurs ? Eh bien, LES MOIS que nous avons à l'intérieur de nous.

Voyons ce cas : la femme qui est partie avec un autre et qui a laissé le pauvre homme affligé (c'est un acte d'adultère, c'est évident ; nous pouvons le nommer ainsi et c'est vraiment ainsi), dans sa nouvelle existence, elle se retrouvera de nouveau avec son homme et c'est sûr que le même drame va se répéter dès qu'apparaîtra le troisième larron. Comment faire pour que cela ne se répète pas ?

On devra donc en finir avec le Moi de l'adultère, le désintégrer, le réduire en poussière ; il faudra méditer sur lui, se concentrer sur notre Mère Cosmique particulière, lui demander de le réduire en cendres. Si on fait cela, il n'y a plus d'adultère.

Et si cet homme apparaît ? Il n'y a plus de problèmes, car elle n'a plus de désirs d'adultère et là s'arrête la répétition.

Supposons donc que, dans une existence passée, un homme se soit battu avec un autre, dans un bar, à l'âge de 30 ans. Comment faire pour que la scène ne se répète pas ? Il faut alors désintégrer le Moi de la colère, le réduire en poussière ; la répétition, dans ce cas, devient impossible.

Supposons qu'un homme ait eu des problèmes très graves concernant un certain procès, dans une existence passée. Comment faire pour que ce procès ne se répète pas de nouveau ? Il faudra donc désintégrer le Moi de l'égoïsme et ce procès ne pourra pas exister.

Nous sommes réellement des machines animées par des forces que nous ne connaissons pas. Quand un enfant naît, la première chose qui pénètre dans l'enfant, c'est l'Essence, la partie animique, les 3% qui sont la seule chose qui soit libre, car les 97% restant sont embouteillés dans les Mois ; mais la partie libre imprègne l'oeuf fécondé et reste dans le corps de l'enfant ; de sorte que dans un nouveau-né, il y a 3% de Conscience libre et ces 3% sont auto-conscients.

Comment un enfant nouveau-né nous voit-il ? Eh bien, un enfant nouveau-né voit les adultes comme vous, vous voyez les ivrognes dans la rue. C'est ainsi que nous voit un enfant nouveau-né. Il est éveillé parce que ces 3% de Conscience éveillée sont présents à l'intérieur de lui et les Mois n'ont pas encore pénétré dans son corps ; alors, il regarde les adultes avec pitié ou avec horreur.

Et les adultes supposent que le nouveau-né ne se rend compte de rien, qu'il est inconscient : « le pauvre petit enfant, on doit voir pour lui »... et lui se rend compte de l'état dans lequel sont les adultes, car lui est éveillé ; il nous regarde certaines fois avec pitié et d'autres fois avec horreur.

Mais le nouveau-né a son SENS PSYCHOLOGIQUE ouvert ; ce sens, situé ici, dans la « petite cervelle », reste ouvert, il est dans cette partie [...] parce que la Personnalité n'est pas encore formée. La Personnalité se forme durant les sept premières années et elle se renforce avec le temps et les expériences quand la personnalité a été forgée [...].

Bibliographie Index